Aurevoir Pays de mon enfance ( Libre )

Invité

Le voyage avait été assez éprouvant. J'avais quitté le pays de mon enfance pour rendre une petite visite au Grand Roi de la France. J'avais possédé et je possèdais encore une très belle correspondance avec cet homme de pouvoir. Nous utilîsames la voie marine afin de nous rendre en terres françaises. Plusieurs bandits avaient tentés de me voler les quelques biens que j'apportais avec moi, mais je m'étais occupée personnellement de leur cas. Ma justice avait été la bonne. Ni vu, ni connu, ils ne faisaient plus partie de ce monde. Nous dûmes aussi passer au travers une grande tempête qui, sans mon garde personnel, m'aurait lancer par-dessus bord. Cepandant, même si j'aurais tombé à la mer, j'aurais très bien pu m'en sortir quand même. Puis, la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Le sel que j'apportais d'Écosse pour le Roi n'était plus. L'eau qui avait réussit à s'infiltrer dans les tonneaux contenant ma marchandise avait tout détruit sur son passage, plus aucune trace de mon sel. D'ailleurs, mon idée était plus que bête. Qu'est-ce qu'un vampire tel que lui pourrait bien faire de ce précieux sel. Ce n'était pas très compliqué à résoudre. Conserver la nourriture qu'il devait avoir pour ses invités dit « humains » ou pour ses mille et un serviteurs.

Le navire accosta à bon port. Les autres marchants qui firent le voyage parmi les miens déchargeaient leur différentes marchandises et quittaient le port. Je payai le capitaine du navire d'une très belle somme d'argent et m'engouffrai parmi les gens du port. Mon garde personnel, Torance me rejoignit peu de temps après. Un beau jeune homme que j'avais vampirisé des années auparavant. Il m'avait toujours été si loyal et si doué au maniement de l'épée que je n'avais point osé le laisser vieillir et laisser la mort me le reprendre. Il allait donc resté sous l'apparence d'un jeune homme de 26 ans tout le reste de sa vie, à moins qu'il ne se fasse tuer de la bonne manière. J'avais pleine confiance en ces capacités pour me protéger et se protéger lui-même. Bref, passons. Il me fallait me rendre au château. S'ils m'ordonnaient de partir, alors je le ferai. Ce n'est pas comme si je voulais passer mes courtes vacances en terres françaises dans un autre château. De plus, je désirai absolument voir un peu du pays et goûter leur meilleurs...plats. Si le mot était exact dans mon cas.

Je commençais à avoir chaud lorsque nous nous éloignâmes du port. Torance alla chercher notre transport et nous prîmes la route pour le château. La brise se leva et s'engouffra dans mes jupons de tartans bleu et violets. Je détestais cette tenue, mais Torance m'avait prié de me montrer plus féminine durant notre séjour ici. Je le comprenais d'une certaine manière. Être habillé en homme face à un roi alors que j'étais une femme devait être bien inconvenable malgré le fait que je m'en foutais royalement. J'avais envoyé une lettre concernant ma venue en terre française au roi lui-même. S'il ne l'avait pas lu ou reçu et bien celle que j'avais envoyé à des responsables du château l'auraient certainement en ce moment-même. De toute façon, je n'aurai qu'à m'imposer et à inviter l'une de ses dames de compagnie - car tout les roi posséde des dames de compagnie ou plutôt dite « maîtresses » - à prendre le thé.
Nous arrivâmes à destination à la suite d'une demi-heure. Nous avions dû nous arrêter dix longues minutes auparavant car l'un des chevaux nous avait poussé l'un de ses caprices. Je descendis de notre moyen de transport avec l'aide de Torance qui me faisait prendre appui sur sa main. Nous restâmes longuement dehors à regarder les environs avant d'entrer dans le hall. Torance se montra assez gentil pour porter mon unique bagage. Un sac contenant se qui me servait de papier d'identité, mes vêtements habituels de nature masculine, un peu de maquillage ( j'étais une femme quand même ), une énorme bourse d'argent, mon plaid, du papier, une plume et mon encrier. Les gens devaient certainement se demander comment une dame noble comme moi faisait pour voyager avec si peu de choses.

- Caithfidh mé a fháil ar an duine atá freagrach as an suíomh seo
Je dois trouver le responsable de cet endroit

Invité

Alors que je marchais vers la sortie pour aller me promener en ville. J’étais seule, ayant convaincue mon chaperon de me laisser en paix, j’irais à cheval, et personne n’oserait s’en prendre à moi, enfin, je saurais me défendre si c’était le cas, je libérerais des hormones et il me suivrait comme un gentil chien affectueux. Je marchais sans me rendre compte où j’allais, complètement perdue dans mes pensés, je n’en sortais que quant je tapais dans une personne, tombant à la renverse et m’affalant sur le pavé du Hall. Je me relevais maladroitement en balbutiant quelques excuses maladroites, tout comme moi.

-Oh, que je suis étourdie, je m’excuse… madame.

Je lui fis une révérence rapide en posant mes yeux acajou sur elle, je ne l’avais jamais vu ici, mais il y avait tellement de monde dans ce château et j’étais fraichement arrivé, et en quelques semaines je n’avais pas fais le tour de tous les habitants. D’un geste rapide, je lissais ma robe bleu pâle et tentais un petit sourire de façon à m’excuser à nouveau.

-J‘espère que je ne vous ai pas blessé, mon esprit vagabondait loin d’ici…

Elle n’avait aucun bagage, était-elle vraiment nouvelle ? parlait-elle au moins français, où mes excuses tombaient-elle à plat car elle ne comprenait rien ? J’attendait qu’elle réagisse, en replaçant quelques mèches qui s’étaient échappé de ma résille de la même couleur que ma robe.

Invité

À peine eue-je terminé de prononcer ses mots à voix hautes que Torance et moi nous nous avançâmes un peu dans le hall, cherchant une servante quelconque. Peut-être étaient-elles tous en pause ou quelque chose du genre ou encore, le hall d'entrée ne demandait pas de leur services très souvent, se qui expliquerait leur absence. Pourtant là j'avais bel et bien besoin de quelqu'un pour me guider! Je venais d'arriver au Pays et personne n'était là pour m'accueillir. J'aurai dû finalement envoyer ma lettre avec le sceau signifiant « Urgence ». Et dire que j'aurai pu compter sur l'aide du roi français pour retrouver mes grands frères disparut. J'avais plutôt hâte de retrouver mon aîné, je me demandai vraiment qu'était-il devenu? Perdu dans mes inombrables pensées, je ne sentis pas la présence qui était apparut dans le hall. Torance non plus d'ailleur, il devait certainement aimé voir l'intérieur d'une autre demeure que la mienne. Ah, nostalgique que je suis. Le château de Mallaig me manquait déjà, je devais réellement faire pitié. Toutefois, c'était un sacrifice utile, car j'étais plus que déterminé à retrouver mes frères. Anam et Aigne me manquaient terriblement et peut-être avaient-ils changé de nom eux aussi, cela me rendrait la tâche encore plus difficile. Je poussai un soupir d'exaspération lorsque quelque chose me fonça dessus, sans toutefois être violent.

Mon brave Torance me rattrapa avant que je ne touche le sol. Aggripée à ses bras musclés, je tentai de reprendre mon équillibre sans avoir l'air d'un boeuf naissant. J'entendis une voix et je fini par poser mes yeux ténébreux sur la jeune femme. En bon gentlemen, Torance voulut l'aider à se relever, mais trop tard, elle l'avait déjà fait par elle-même. Je ne pu m'empêcher de la regarder de la tête aux pieds. Qui était-elle? Je l'ignorais et j'allais certainement l'apprendre dans pas très longtemps. Je fis une révérence à l'égard de la jeune femme devant moi et lui répondit avec le meilleur accent possible.

- Alors nous sommes deux, mon esprit vagabondait tout autant.

Je lâchait les bras de mon brave Torance et reprit un peu de contenance. Je devais jouer la princesse bien élevé venu rendre une visite de courtoisie au roi de France.

- Je me présente, je suis Cassandre de Mallaig. À qui aie-je l'honneur de parler?

Invité

Alors que j’étais debout, je me rendais compte que c’était un homme visiblement à son service qui aida la jeune femme que j’avais bousculé à se relever. Elle me fit une révérence tandis que je la souriais. J’étais un peu rassurée de savoir qu’elle était aussi étourdie que moi… les tords étaient donc partagés. Moi qui avait peur de devoir utiliser mes dons pour calmer une grande dame folle de rage, j’étais ravi de constater qu’il n’en était rien.

-Je suis Louise d’Harcourt la fille cadette du maréchal de France, je suis également enchantée.

Elle semblait chercher quelque chose où quelqu’un, je ne m’étais pas trompé, elle était nouvelle dans le coin, elle avait un fort accent, mais je n’aurais su dire d’où, enfin, un fort accent, pour mes oreilles habitués à l’accent normand où parisien en tout cas, mais elle s’exprimait dans un Français impeccable, elle était donc quelqu’un d’important, où au moins haut placé dans la noblesse de son pays pour avoir une éducation soignée.

-Seriez vous attendu quelque part ? dans ce cas, je suis navrée de vous avoir retardé… peut-être pourrais-je vous renseigner…

Si je pouvais me sentir utile, plutôt que gênée, ça serait l’idéale… Les émotions que dégageait cette jeune femme étaient contradictoires. Elle était triste, mais en même temps pleine d’espoir et également reconnaissante, mais ça, je le mettais sur le compte de son compagnons qui lui avait évité de justesse d’être entrainée dans ma chute. Elle n’avait pas d’émotions constantes, elle était partagée, et ça me perturbait un peu… je préférais sentir de l’espoir que de la tristesse.

Invité

Je sentais les yeux de Torance fixer la jeune femme face à nous. Il devait certainement la trouvé de son goût, du moins, c'est bien se que je pensais et cela ne m'aurait pas étonné. Il a toujours été très attiré par les femmes raffinées. Je fis craquer mes doigts - quelque chose qu'une femme n'aurait pas du faire en publique - et fit circuler de nouveau mon regard dans la pièce. Un très joli hall d'entrée, mon château était loin d'être comparable à cet endroit. Je posai de nouveau mon regarder sur la prénommé Louise. Très joli prénom, j'ai déjà connu une certaine Louise en Écosse. Une grande blonde avec d'énormes yeux bleu globuleux qui avait un très grand mal à s'exprimer par des mots, en fait elle était presque muette. En plus, la Louise qui se retrouvait devant moi était la cadette de sa famille. Ce n'était pas toujours facile d'être la cadette, moi-même je l'étais. Même si mes frères étaient mes jumeaux, ils étaient tous nés avant moi, mais je n'allais certainement pas me plaindre pour si peu. Je sentis du mouvement près de moi. Mon brave Torance c'était rapproché de Louise, se pencha vers elle, prit délicatement sa main et y posa un baiser.

- Deas casadh leat.
Enchanté

Je fus surprise de son initiative.

- Il est enchanté de vous connaître. Il comprends le français, mais ne le parle pas ou plutôt ne le parle pas très bien.

Je souris, la dernière fois qu'il avait osé prononcé un mot français, on aurait pu croire qu'il avait un mal de gorge terrible. Je m'étais gentillement moqué de lui, mais il l'avait mal prit. Ah, que de doux souvenirs!

- Voici Torance, mon garde du corps personnel.

Torance se redressa et revint se positionner à mes côtés, comme si rien ne s'était passé. Ses lèvres esquissaient un petit sourire coquin. Je ne me souvenais pas de la dernière fois où il avait eu l'occasion de courtiser une dame. En espérant que celle-ci n'était pas déjà mariée. Comme se serait dommage pour Torance.

- Pour répondre à votre question, je ne sais même pas si je suis attendue! Toutefois, je suppose que vous pourriez me renseigner sur des endroits que je pourrais visitée. C'est la première fois que je visite ce pays.

Invité

La demoiselle de Mallaig se fit craquer les doigts tandis que je la regardais faire. Il y avait tellement de chose surprenantes dans ce château que je ne me formalisais pas pour si peu. Quant l’homme me pris la main en y déposant un baisé, je lui souris. Il prononça quelques mots en allemand que je ne compris pas. Je le regardais en attendant qu’il traduise… Je parlais anglais et Latin, mais là, ça ne m’était évidement d’aucun secours. J’aurais tellement aimé comprendre et lui répondre… je battis de cils en l’observant quant la demoiselle prit la parole. Au moins, le jeune homme comprenais quant on parlait.

- Oh très bien, je suis navrée de ne pas pouvoir lui répondre dans votre langue, mais la seule chose que je sais dire c’est je t’aime… et je ne pense pas que cela soit très aproprié dans notre conversation.

Je lui souriais avec une pointe d’amusement. Je me tournais vers lui en lui faisant une belle révérence, il était retourné se placer derrière sa maîtresse.

-Je suis Enchantée Torrence, bienvenue en France, j’espère que vous vous plairez dans notre beau pays.

Je n’étais pas marié, mais j’avais rencontré un jeune homme qui emplissait déjà mon cœur, mais il avait une réputation particulièrement sulfureuse, enfin, avec moi, il n’était pas un goujat, bien au contraire. Elle voulait des endroits à visiter ? ici ? bah… je n’en savais rien. Nous ne pouvions pas vraiment visiter les châteaux de sa majesté en son absence, mais elle pouvait toujours entrer plus en avant dans Versailles.

-La résidence principale de sa majesté le roi Thomas 1er est le symbole de la magnificence de notre pays, vous pourriez entrer et le visiter.

Si elle n’était pas attendue, c’est qu’elle n’avait pas d’appartement à sa disposition ici… Qui était-elle ? elle était allemande ? une princesse ? elle ne m’avait rien dit et son nom de me disait rien du tout. Mon ignorance m’agaçait, si elle avait un garde du corps, c'est qu'elle était importante.

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