Une rencontre matinale [Séléna]

Pendant un temps après la mort d'Erwan j'étais devenue totallement incontrôlable, ma parcelle humaine avait disparu et j'avais tué, tué et tué sans relache pour atténuer ma douleur, avant de me calmer, Erwan ou Avalone n'auraient sans doute pas approuver mes actes, alors je m'étais quelque peu calmée, je passais mes journées à récolter des information, on commence toujours par de petites taches avant de s'attaquer une tache difficile

Rien ne pouvais me résister, grâce à le technologie que j'avais apporté de mon époque, ces temps ci j'avais tendance à me téléporter plus qu'à marcher...Le village, n'était pas sûr, je n'avais pas envie de me faire arrêter maintenant que j'avais appris que mes deux parents se trouvaient au campement...Campement que je n'habitais pas, j'avais trop tué pour rester avec les réisistants et je ne voulais pas les mettre en danger en les fréquentant trop souvent, je ne faisais que passais, et avait élu domicile dans la forêt, il m'arrivait de me rendre sur le tombe d'Avalon et de lui parler, qui sait peut être qu'elle m'entendait avec Erwan, je passais mes nuits à fixer les étoiles, essayant de les trouver côte à côte.
La solitude qui m'entourait avait quelque chose d'effrayant, je n'aimais pas être seule, j'avais toujours été entouré de gens depuis toute petite, les rires, les peines, la chaleur humaine...Mais là c'était trop calme...

Lors de mes excursions au village, j'avais eu vent des malheurs de Séléna une jeune fille que j'avais croisé dans les écuries, nous avions parlé un peu mais nous ne nous sommes jamais revenue. Elle aussi avait tout perdu, sa famille qui l'avait déshérité, son amour qui était mort pendant la guerre...Je pense que sa peine doit être aussi grande que la mienne, et la supporter seule et loin d'être facile. J'avais donc décidé de la rencontrer, je l'observais pendant plusieurs jours pour connaitre ses habitudes, afin de trouver le moment idéal pour lui parler et être sur qu'elle allait pas me dénoncer, j'avais du sonder ses pensées...Je n'aimais pas faire, c'était un non respect de la personne, je m'en excuserais au près d'elle. J'étais derrière les plantes décoratives qui se trouver dans un coin d'ombre sur la place de la fontainr. Séléna passait souvent par là, et c'était un coin désert à cette heure ci. Avec ce froid heureusement que j'avais opté pour un pantalon noir et de hautes bottes avec une veste...

Les plantes commençaient à me chatouiller quand je vis la jeune fille arriver, je fis quelques pas sur le coté sans me détacher du mur, j'avais l'air totallement intelligente sur le coup, m'assurais qu'il y avait personne avant d'avancer vers elle...

Demoiselle Séléna chuchotais je

Oui c'était désert, et la pauvre avait de quoi faire une crise cardiaque, mais je n'allais pas hurler pour attirer la foule, même si à 4 heure du matin y avait personne et que le jour ne s'était pas levé. L'emploi de servante devait être dur...Se lever aussitôt, pour moi, avant ça relevait du miracle.

Je suis Léria, je ne sais pas si tu te rappelles de moi...

Si elle me dit non, qu'est ce que je fais, je me barre en courant...Non je ferais genre que je me suis trompée de Séléna, c'est un nom qui doit courir les rues...

Hé bien, vu que c’est dangereux pour moi de trainer par ici, je me cache riais je en sortant de l’ombre après mettre assuré qu’il n y avait vraiment personne.

De toute manière, je n’aurai qu’à me téléporter, si j’étais réellement en danger, par vigilance je mettais habillé comme un homme, rien de choquant à mon époque mais ici c’était vraiment étrange. Mes cheveux étant enroulés dans un chignon ne dépassaient pas de mon chapeau usé, enfaite de loin on pouvait me prendre pour un jeune homme des écuries ou je ne sais quoi, enfin bref pas une femme recherchée.

Je m’excuse d’avoir…euh…regardée dans tes pensées, rien n’est très sûr aujourd’hui surtout que tu travailles pour Dean…

Ma mâchoire se crispa, faisant saillir mes os, prononcer un mot ou un nom en relation avec Erwan, m’étais toujours difficile, un deuil ne peut pas se faire facilement. Surtout qu’en la personne est décédé à cause de nous. Je desserrais la mâchoire, je ne manquais pas d’air, mais je pris quand même une grande inspiration pour me calmer.

Je pense que je suis vraiment recherchée, après la mort d’Erwan…

La couleur de mes pupilles derrière mes lentilles de contact virèrent au noir, ce qui fit assombrir le vert de mes lentilles. La vie était tellement injuste, et si je n’était pas venue dans le passée, Erwan serait en vie, mais ma mère serait morte…J’avais du louper quelque chose. Consciente que je n’avais pas achevé ma phrase et que le silence avait repris sa place, je fis un effort pour continuer.

J’ai massacré pas mal de loup garou, j’étais vraiment folle de rage, mon instinct de chasseur a pris le dessus sur ma partie humaine, j’ai tué et tué, espérant que ma douleur s’atténuerait, j’ai failli à la promesse que j’avais faite à la mère d’Erwan. Pendant le combat je me sentais vraiment bien, mais après je me sentais encore plus mal, plus perdue…plus seule…J’ai réussi à reprendre mes esprits, maintenant je vis à l’écart des résistants de peur que ma présence n’attire les loups garou.

Les vampires ne dorment pas, c’est encore plus douloureux de faire des cauchemars éveillés, marché et revoir toutes ces images de son échec, les visages des personnes que vous aimez et qui ne sont plus, vous regardant plein de souffrance. Un humain fait des cauchemars, qu’il oublie à son réveille ou ressent un sentiment de peur mais une fois réveillée sa perception des choses est atténué, il n’a plus peur il est triste ou désespéré. Je m’assis délicatement sur le rebord de la fontaine, et regardais mon reflet dans l’eau, je croisais mon regard emplit de tristesse, la guerre est une chose qui marque les esprits, qui change une personne.

J’ai appris que Seth s’est fait tué, et que tes parents ne veulent plus te revoir parce que tu as suivi ton cœur…Tu dois te sentir seule et fatiguer, c’est pour ça que j’ai voulu avoir de tes nouvelles, je m’inquiétais un peu. Ne pas avoir ses parents prêts de soi quand on a besoin de parler et d’avoir leur soutien est difficile.

Je lui fis un signe de la main, pour l’inviter à s’asseoir

Tu aimerais retourner dans le passé n’est ce pas ? Mais réfléchis, imagine qu’en sauvant Seth, tu entraines des évènements encore plus grave et qui font encore plus de dégâts que choisirais tu ?

Je regardais les seaux vides, je me concentrais un peu sur l’air qui nous entourait avant de créer un petit nuage de pluie qui remplie aussitôt les seaux de la demoiselle. J’esquissais un petit sourire, quand j’utilisais le maniement des éléments, je ne pouvais pas m’empêcher des moments catastrophique remplit de rire avec ma maman qui se tirait les cheveux en voyant que je n’arrivais pas à contrôler mes dons.

Crois tu que seule notre force pourrait tenir en respect ou du moins à distance les boules de poiles puantes ? Les vampires possèdent des pouvoirs, les plus puissants peuvent en avoir deux ou trois. Les miens viennent de mes parents.

Ma voix se brisa un moment, mes parents me manquaient tellement, bientôt je les verrais de loin, je n’avais pas l’intention de leur dire la vérité, a quoi cela pouvait nous mener ? Former une belle famille éphémère séparée par la barrière du temps, me conduire à un asile de fou ? Enfin, j’avais de véritable parent qui m’aimaient ce qui était rare chez les vampires qui le devenaient le plus souvent pas transformation…Moi, j’avais un véritable amour de mes parents, alors je n’avais pas à me plaindre. La réponse de Séléna me surprit quelque peu.

Et bien, demoiselle, tu ne vas pas par quatre chemin…

J’aurais pu m’attendre à cette réplique, mais pas à un si jeune âge, enfin aimer n’est pas une question d’âge. Aurais je si je l’aurais pu combattu au coté de ma mère pour mourir à ses cotés…Dans ces cas là, je n’aurais jamais pu revenir dans le passé, essayer tant bien que mal à améliorer les choses, bien que je n’ai pas encore atteins l’équilibre souhaité, je ne voulais pas un ponde où les vampires régneraient en maître, je voulais un monde équilibré en paix. Etais je trop rêveuse ? Je plantais mon regard dans celui de la petite humaine qui était au bord des larmes. Je fermais mon esprit pour ne pas entendre son désespoir, je maitrisais mes pouvoir mais quand les sentiments étaient trop forts mon esprit était happé.

S’il a donné sa vie pour sauver la tienne, c’est parce qu’il croyait en toi, peut être que tu seras amenée à faire de grande chose pour lui. Alors que si, tu meurs à son coté, ton destin ne se réaliserait pas, tu comprends ? Et puis il est vivant dans ton cœur, le corps est mort mais son esprit vit à travers toi. Et je ne suis pas sur qu’il apprécie de te voir ainsi.

C’est la conclusion auquel j’étais arrivée après des semaines de folies, Erwan et Avalone vivaient dans mes souvenirs et tant que leur nom était dans ma tête, que je pouvais parler d’eux avec d’autres personnes, alors ils vivaient encore dans ce monde à travers moi. Les personnes mortes dont personnes ne se rappellent sont les seules à ne plus avoir de place dans notre monde. Je pense que les humains en parlant des être chers à leur entourage leur permet de transmettre une parcelle de l’être aimé et de s’assurer qu’il vive même après leur propre mort à travers les autres. Mais comment expliquer cela à la jeune fille qui était au bord du désarroi et qui n’avait rien pour s’accrocher et continué à avancer. C’était peut être pour ça que j’étais venue la voir, parce que dans un sens, nous avons les mêmes problèmes, la même tristesse. Je voulais l’aider à surmonter sa peine et lui redonner envie de vivre, sa petite existence d’humaine. Quoique là je suis pas sûre de la réconforter…C’est sans doute…euh…trop philosophique, j’en suis à ma 902ème année, je devrais faire attention à ne pas trop tomber de la vieillerie. Parler de sa vie au palais, ancien beau palais de mon père, ne devrait pas non plus lui remonter le moral.

Y a t il un sujet qui te tient à cœur et qui pourrait quelque peu atténuer tes peines de tous les jours ?

Ma mère est morte et mon père a disparu dis je pour répondre à ce qu’elle pensait.

Ah mince, j’avais encore lui dans ses pensées, je lui adressais un petit sourire désolée. Ah ma pauvre Léria qu’allait on faire de moi. Mon père avait du être emprisonné par les sbires d’Erwan à mon époque, c’est sa disparition qui m’avait décidé à utiliser la machine à remonter le temps ? En faite en y repensant le début de mon voyage était mon égoïsme avant le bien des personnes. J’étais vraiment irrécupérable comme fille. Les pensées de Séléna était bien sombre, il fallait que j y remédie. Sinon, il y aurait une croix en plus dans le cimetière.

Et bien si tu serais morte, tu ne m’aurais pas revue, tu n’aurais pas vu ce nuage tout mignon te remplir tes seaux dis je d’une voix malicieuse

Le visage de la jeune fille était marquée par la fatigue et le chagrin, elle ne devait pas souvent rire ou même sourire, alors que je pense que cela lui ferait un peu de bien et ça lui remonterait le morale. C’est sur que servir ces monstres cela ne devait pas être la joie, donc moi Léria Syviel avait pour mission d’atténuer ses journées.

Si tu veux, je m’arrangerais pour venir le plus souvent ici vers quatre heures pour papoter avec toi

Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’avais vraiment envie de l’aider le plus possible, peut être parce que c’était une humaine et que sa vie était trop courte pour qu’elle se fige aussi rapidement. La guerre laissait des marques mais, elles pouvaient s’estomper avec le temps quand on reprenait goût à la vie. Moi j’avais l’éternité mais pas elle. Sa voix lorsqu’elle me posa la question sur les rebelles me sembla remplit d’espoir. Et bien voilà…Sauf que j’avais un peu peur de la décevoir et surtout je pouvais pas tout lui dire comme ça, je savais qu’elle n’aimait pas voir haïssait les loups, mais sous la torture, ce que je ne lui souhaitais pas, les humains et même les vampires les plus faibles pouvaient avouer tous les secrets.

C’est difficile, les loups les traquent sans cesse, ils sont toujours obligés de se déplacer pour le moment en attendant d’être plus nombreux, et puis je pense que faire de petites actions contre les loups et la meilleure façon de les déstabiliser, de les faire douter avant de frapper un bon coup. Mais, je crains que cela prenne du temps, je suis désolée.

Les résistants bougeaient sans cesse, parfois j’avais du mal à les retrouver, vu que je vivais dans la forêt un peu comme un avant poste, j’en avais vu des loups roder dans la forêt qui n’était pas revenu dès lors, vu que les avants postes se chargeaient d’eux, cela les dissuadait quelque peu de s’aventurer dans la forêt et donc de s’approcher des camps de résistance.

Tu sais étant chez l’ennemi, tu pourrais être une informatrice…

Ah mince, mais qu’est ce que j’ai aujourd’hui à dit n’importe quoi, Séléna était jeune, elle avait assez de mal à tenir en vie, et moi je lui proposais une mission quasi suicidaire. Parce que là si les loups le découvraient de un, je pourrais pas l’aider, de deux il était plus que certain qu’elle rejoigne Seth.

Oublies veux tu dis je précipitamment, de quoi veux tu parler ensuite ?

Il fallait rapidement changer de sujet, les humains avaient tendance à faire des actes totalement irréfléchis et à mettre leur vie en danger sans mesurer les conséquences.

La formation de nuages résulte du refroidissement d’un volume d’air jusqu’à la condensation d’une partie de sa vapeur d’eau récitais je, je contrôle l’eau, la terre, le feu et l’air, en modulant les molécules et en récréant les conditions j’arrive à créer des nuages par exemple.

Je fixais mon reflet dans l’eau, avant de moduler le visage de Séléna dans l’eau, cela m’avait pris quelques secondes, mais lorsque j’avais appris à manipuler l’eau cela m’avait pris des années, je préférais le feu ou la terre, mais l’eau c’était assez complexe. Je regardais Séléna essayer d’attraper le nuage ce qui me fit sourire, qui ne rêverait pas d’attraper un bout de nuage. C’est la première chose que j’avais appris d’ailleurs justement pour avoir mes nuages à moi, je n’avais que quatre ans, et mon premier nuage m’avait émerveillé.

Le sommeil, les vampires ne connaissent pas éclatais je de rire, moi je ne dors que rarement parce que j’ai du sang humain, mais ce n’est pas important, je veux dire que ça me tuerait pas, vu que je suis immortelle, mais parfois me reposer me permet de voir les choses plus clairement.

J’étais touchée par l’inquiétude de Séléna, c’était vraiment très gentil de sa part. Les humains étaient vraiment attachant. Certains d’entre nous refusé tout contact avec les humains non pas parce qu’ils avaient peur de les vider de leur sang mais parce que s’attacher à quelqu’un alors qu’on savait que ce ne serait que pour une fraction de seconde dans notre vie était trop chère payé. Personnellement, je ne tissais pas de relation importante avec les humains, mais le sort de Séléna était le même que le mien et nous avions beaucoup de point commun. Voila pourquoi je prendrais la peine de venir le plus souvent possible, lui apporter un peu de joie et éloigner ses tracas. Pour l’instant les vampires essayaient de s’organiser mais certains étaient indécis et vivaient leur vie comme ils le souhaitaient vivant le jour le jour attendant de voir le vent tourner en leur faveur.

Il ne faut pas croire que tous les vampires étaient dans la résistance, certains ne voyaient pas ce qu’ils y avaient à y gagner. C’étaient des passagers clandestins, regardant leurs frères se démener et récolter le fruit de leur labeur obtenu difficilement. Mais je ne me sentais pas dans l’obligation d’en informer Séléna. Mon cœur s’arrêta un bref instant. Mes oreilles avaient elles bien entendu ? Ah les humains, toujours impulsifs, ne réfléchissant que quelques secondes, on parle de sa vie là par de la couleur de sa prochaine robe.

Si je t’en dissuade cela va t’encourager à aller dans cette voie, cependant, tu ne dois pas réfléchir à la légère, réfléchis y bien, pèse le pour et le contre…Ne te précipite pas, ta vie est précieuse.

Parce qu’en étant que simple servante, elle avait une vie difficile mais être informatrice, c’était ne plus dormir du tout, être parano et toujours avoir la peur au ventre. Ce n’était pas la vie que je lui souhaitais, c’était vraiment dangereux, si Ruugo ou Dean l’apprenaient, s’en était fini.

Si elle acceptait, je veillerais sur elle, c’était de ma faute, si elle choisissait de s’embarquer dans une aventure à l’issue plus qu’incertaine, surtout qu’il y avait assez de mort dans le cimetière.

Je peux me passer de dormir riais je, c’est un plus pour moi

Léria réfléchis avant de parler veux tu ! Comment veux tu lu expliquer qu’une molécule est un assemblage chimique électriquement neutre d'au moins deux atomes, qui peut exister à l'état libre, et qui représente la plus petite quantité de matière possédant les propriétés caractéristiques de la substance considérée. La molécule a été découverte en 1811, et l’électricité au 18ème siècle, seule l’atome était connu depuis l’antiquité…

Et bien, c’est la combinaison d’au moins deux atomes, un atome est constitué d'un noyau concentrant plus de 99,9 % de sa masse, autour duquel se distribuent des électrons pour former un nuage 40 000 fois plus étendu que le noyau lui-même.

Je pris une mèche de cheveux pour la remettre derrière mon oreille, bientôt j’allais lui dire comment faire la bombe atomique et nucléaire, ces connaissances devaient dépasser les plus éminents scientifique de cette époque. La pauvre elle devait se sentir totalement bête, alors que c’était normal qu’elle ne comprenne pas des choses totalement évidentes chez moi, on avait bien construit une machine à remonter le temps. Cette idée ne pouvait même pas être envisageable ici, et si c’était la chasse aux sorcières, je me serais retrouvée directement sur le buché ! En parlant de buché, l’avis d’exécution de Rosalie Black me revint en mémoire, pourquoi était elle partie au château…Jacob devait être dans tous ces états ! Je ne le connaissais que de vue, il était de notre coté et Rosalie aussi, c’était une vampire, qui plus est, elle était enceinte. Il n y a rien de plus précieux que l’être le plus cher, et j’avais peur que l’un comme l’autre allait droit à la mort…

Séléna, tu sais que Rosalie Black a été emprisonnée pour lèse majesté, je me fais du souci pour pour Jacob, j’ai peur qu’il ne fasse quelque chose de totalement irréfléchi pour tenter de la sauver comme tu aurais fais pour Seth ou moi pour ma mère. As-tu entendu parlé d’elle au château ? Sais tu où elle se trouve ? A la bastille ? Une date a-t-elle était décidé pour son exécution ?

Déjà s’assurer que la pauvre était encore en vie, pourquoi pas localiser l’endroit exact de la cellule, et faire parvenir les informations à Jacob pour qu’il puisse réfléchir à la meilleure solution, parce qu’attaquer sur la place de l’exécution me semblait vraiment dangereux surtout que ces poils puante n’attendaient que ça. Le mieux était sans doute de la faire évader avant, à mon avis c’était moin gardé quoique se rentre à Versailles ou à la Bastille c’était vraiment du suicide, mais le mot impossible n’existe pas dans mon langage…

Je ne voulais pas mettre la vie de Séléna en danger, mais si elle savait des choses à propos de Rosalie, cela pouvait aider Jacob, et puis Séléna m’avait l’air d’être une tête de mule, d’autre part, je comprenais que deux ans pour un être humain c’était long, qui plus est dans la misère et la fatigue. Elle voulait sans doute soulager la peine de ses compagnons, essayer de leur rendre la liberté comme nous, nous essayons de regagner la nôtre et celle du pays. Je farfouillais dans ma poche avant de trouver ce que je cherchais, cela avait été à Erwan, mais là ou il était il n’en avait plus besoin, et Séléna en aurait le plus besoin, je l’avais gardé parce que c’était un objet qui me tenait à cœur, la preuve qu’Erwan avait existé. Je l’avais façonné moi-même à mon époque et avait incrusté un système d’émetteur et de balise de détresse relié à mon propre bracelet identique mais qui lui cachait un écran.

Tiens lui dis je en lui tendant un bracelet en argent finement gravé, garde le toujours avec toi, cela me permettra de savoir où tu es, si tu es en danger, il faut que tu presses deux fois les losanges sur les cotés. Je viendrais dès que je le pourrais. Les vampires ont un peu d’avance sur les humains dis je en souriant. C'est une pièce unique de ma collection, quand j'étais couturière, je voulais lancer une ligne de bijoux, mais je n'ai eu le temps que de faire celui la pour Erwan

En lui offrant ce bracelet, cela signifiait que j’acceptais que Séléna devienne une espionne mais que je garderais un œil sur elle.

Spoiler:

Mes parents auraient ils approuvé mon choix ? Je pensais à Erik le fidèle garde du corps de Maman qui m’avait fait jurer de ne pas faire trop de distorsion dans le temps à tord et à travers. Je fixais le bracelet, et s’il venait tomber aux mains de l’ennemi, qui arriverait parce je sais quel moyen a dé fusionner l’alliage et tombe sur la nanotechnologie, la manipulation de la matière aux échelles atomique, moléculaire et macromoléculaire, n’avait commencé à apparaitre que récemment dans les années 1989, et encore c’était vraiment infime. Comment aller faire Séléna pour expliquer la propriété de cet objet ?

Et si un vampire comme Papa ou moi avait la possibilité de lire dans les esprits, même si la jeune humaine ne voudrait pas cracher le morceau, ma présence ici, serait encore plus menacée qu’une simple chasse au résistant. Je devais donc réparer mon égarement avant de faire courir encore plus de risque à la petite humaine. Reprendre le bracelet, sans doute pas, cela risquait de l’offenser, je devais donc trouver une stratégie pour détourner son intention pendant que je ferais disparaitre toute trace de la nanotechnologie.

Mon cerveau réfléchissait activement, et mes neurones fonctionnaient à toute vitesse. Créer un transfert d’énergie par la convection, donc, je devais refroidir brutalement l’air à l’intérieur du bracelet avant de le réchauffer tout aussi brusquement ,pour créer un orage ce qui va produire un potentiel électrique, comme la foudre et grillera la technologie, qui prendra feu lorsque la foudre frappera et ensuite refroidir l’argent pour ne pas bruler son bras. Je répétais mentalement mes différentes actions, que je devrais effectuer en quelque secondes.

Tu n’as pas mon âge, Séléna dis je tout en réfléchissant, je suis un vampire très âgée, mais par pure coquetterie, je ne te dirais pas mon âge riais je

Ici j’avais 2 ans mais dans le future j’en avait 900 ans. Léria concentre toi s’il te plait. Je répétais une énième fois mon opération, en mémorisant tous les gestes que je devais faire pour que cela se passe le plus rapidement et que cela me semble très familier. Je me décidais enfin à prendre doucement le bracelet qui n’avait pas de fermoir.

Bien dit Séléna, règle n°1 d’espionne : ne jamais croire les vampires, ce sont de magnifique menteur, pose toi les bonnes questions et trouver toujours des preuves matérielles. Règle longue mais vitale dis je sérieusement tout en commençant l’opération.

J’évitais de trop regarder le bracelet pour éviter les soupçons ou les questions de Séléna, tout en parlant je m’étais mon plan a exécution, préalablement j’avais refroidis mes mains pour ne pas me bruler. Je sentie tous ce qui se passait à l’intérieur du bracelet, j’entendis le grésillement des composants qui rendaient l’âme frappé par la déchargé électrique avant d’entendre le son doux du feu. L’opération réussite, je refroidis le bracelet pour le stabiliser à la température normale, l’alliage était vraiment très résistant. Je me félicitais de mon assiduité chez les forgerons, oui, ça existait encore à mon époque. Je le lui remis le bracelet sur son poignet comme si de rien était, un sourire aux lèvres.

Sérieusement ce bracelet représente ma promesse de te trouver dès que tu seras en danger, et puis j’espère qu’en le regardant, il te conférera un peu de courage et de force pour que tu tienne bon.

Je pouvais même pas utiliser l’ultrason qui était apparu en 1883, les vampires entendaient ces sons sans doute grâce à leur ascendance, c’était vraiment une époque dénuée de technologie, c’était vraiment affolant de vivre à une époque aussi reculé, pourquoi penser aux vaisseaux alors que la montgolfière apparait sous Louis XVI. Cette époque me donnée vraiment envie de pleurer. J’eus une brusque envie de retourner chez moi, un mal de l’époque. J’interrompue mes pensées en repassant sur le sujet Rosalie. Elle était à la Bastille, j’espère que Séléna trouvera quelque chose de plus précis.

Qui était Jacob, personnellement, je l’avais croisé de très rare fois et de loin, en gros je ne lui avais jamais adressé la parole tout comme Rosalie, mais nous étions du même bord, il fallait se soutenir, si on devait connaitre tout le monde pour aider la personne, on était vraiment mal barré.

Jacob, je ne l’ai croisé que très rarement, mais les histoires font vite au sein de la résistance, il me semble qu’il était épris d’Eila, la défunte compagne de Dean, et les rumeurs disent que même après leur mariage, Jacob aurait continué à la courtiser. Mais bon, cela ne m’intéresse pas pour ma part, tout ce que je veux, c’est qu’il y ait le moins de mort possible pas toi ?

Très bien conservée, je ne pus retenir mon rire cristallin, j’avais l’impression d’être une momie qui avait bien survécu à l’ère du temps, ou d’un grand-mère botoxée avec un milliers d’opération de chirurgie esthétique…Les humains parfois me faisaient vraiment rire, avaient il déjà vu un vampire tout ridé, des dents en moins et à moitié chauve ? Je rigolais de nouveau, Séléna était décidément une bulle d’oxygène dans ce monde chaotique, peut en en partie à cause de moi, si je ne serais pas venue, mon petit prince serait certes méchant mais en vie, Séléna serait avec Seth sans doute plus heureuse que maintenant. Mon cœur se serra un bref instant, ce n’était plus le moment de réfléchir au bien fondé de ma mission ici, je devais simplement allée de l’avant et sauter les obstacles comme je pouvais avec les moyens du bords.

Je lui adressais un sourire chaleureux lorsqu’elle m’appela Chef, cela me faisait penser au temps jadis dans le futur où j’étais à la tête de la résistance avec mes gars, les blagues et les rires à la belle étoile, ils me manquaient vraiment tout comme ma moto à propulsion, c’était mon époque quoi, mon cadre, là j’étais totalement hors cadre et même hors contexte, si ça se trouve quand je reviendrais à mon époque, nul doute la dessus, j’avais du changer à plusieurs reprise mon pass pour le futur, peut être que je verrais la descendance de la jeune fille plus heureuse qu’avant. Oui, j’avais l’espoir qu’un jour elle surmonte le passé pour avancer et construire une famille, elle le méritait vraiment. Elle était courageuse et prête à tout pour poursuivre ses objectifs, elle était déterminée, c’étaient des qualités que j’appréciais beaucoup chez les humains. Parfois, je trouvais les vampires vraiment trop flegmatique et passifs, blasés par toutes les années qu’ils avaient vu défiler.

Je levais les yeux au ciel, pour regarder le timide soleil se lever, et bien, il me fallait partir, avant que le monde ne se lève. De plus j’avais peur qu’une absence trop prolongée de Séléna lui fasse du tord. Elle aurait beau me dire que c’est une servante parmi tant d’autre mieux valait ne pas attirer de soupçon.

Lorsque la jeune fille me sauta littéralement au cou, je fus quelques peu surprise, entre vampire ça fait bof en plus étant de sang royal très peu osé me toucher mais sa spontanéité et son élan de joie me touchèrent profondément, je décidais de ne rien lui reprocher, c’était sa façon de s’exprimer, au tant la laisser faire, elle était heureuse comme cela, alors autant lui faire plaisir.

C’est le souhait que tout le monde espère, plus de mort. Sun Tzu a dit «L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat » dans son ouvrage l’art de la guerre. Le fil conducteur est basé sur l'idée que l'objectif de la guerre est de forcer l'ennemi à capituler mais sans combat, grâce à l'espionnage, l'analyse et la mobilité. Les batailles se gagnent lorsqu'on s'adapte aux stratégies de l'adversaire. Je suis une grande admiratrice de sa pensée, et je pense que nous la mettons déjà à l’œuvre.

Il était né en -544 donc, je ne faisais pas d’anachronisme, et c’était la pure vérité, j’appréciais énormément la philosophie chinoise, esthétisme et efficacité. Je regardais la peau de ma main qui scintillait très faiblement, étant donnée que j’étais pas à 100% humaine. Il était temps que je m’en ailles.

Je viendrais le plus souvent, à cette heure ci, si je vois que tu es suivie je me montrerais pas, en signe d’avertissement, je ferais pousser une violette au pied du puits, je te retrouverais autre part. Si je ne suis pas la, le matin ou tu as des informations, tout en parlant mon regard se posa sur un galet rose au pied du mur, je cueillais un bouton d'or que je frottais contre la face du galet qui devient jaune, pose le galet ici repris je en désignant un angle du puits, je te trouverais au plus vite. Je dois te laisser, ne tentons pas le diable dis je en reculant dans l’ombre.

Je posais doucement ma main sur mon bras après lui avoir adressé un dernier sourire d’encouragement et appuyais sur le téléporteur en faisant semblant d'epoustouffler ma manche avant de disparaitre.

[Finito xD]