Une louve en cage [PV ruru d'ammour xD]

Depuis plusieurs jours, j’étais dans cette prison. Je n’arrivais pas à croire que Ruuqo m’avait fait enfermer à la bastille. Des gardes étaient venus me détacher et m’enfermer dans cette cellule. Tout le confort y était, et j’étais traité avec les égards dus à la femme du loup dominant, mais ça restait quand même une prison ! Je n’avais pas de contact extérieur, je ne pouvais pas voir mon fils, et pire encore je ne savais pas ce que faisait mon mari. Tous ces mots, toutes ces paroles qu’il m’avait jetées au visage…les pensaient il vraiment ? Je ne savais plus quoi penser, je croyais qu’il ne m’aimait plus, qu’il cherchait à me remplacer. Et il y parvenait à merveille ! En m’enfermant et m’éloignant de mon fils, il allait y arriver ! Sauf que je ne pouvais pas vivre sans Mathias, et surtout sans Ruuqo. C’était impossible, je les aimais trop. Et Dean qui en rajoutait une couche et n’attendait qu’une seule chose, ‘est que je parte, que Ruuqo me quitte. C’est vrai que depuis qu’il était avec moi, il avait pas mal changé mais je n’y pouvais rien, ce n’était quand même pas ma faute ! Je voulais un homme mais j’avais eu un chef de meute. Pas vraiment la vie dont j’avais rêvé étant enfant ! De toute façon je ne pouvais pas le changer, du moins pas sur ses aventures, je l’avais bien comprit.
Je déprimais, tournant en rond dans ma pseudo chambre un soir. J’avait passé la journée à attendre une possible venue de mon mari, en vain. Il m’avait déjà oublié, peut être remplacé. C’est avec cette idée que je broyais du noir. Je n’avais jamais d’objet tranchant dans ma cellule, a part des couverts au moment du repas qui m’était ensuite retiré. Par précaution peut être, par peur que je ne fasse une connerie. De toute façon si je voulais mourir, je trouverais toujours un moyen, personne n’y pouvait rien. Je finis par m’assoir dans un coin de la pièce et a attendre mon repas. J’étais une louve en cage, doré certes, mais quand même en cage qui devait se résigner à attendre qu’on lui apporte ses repas, enfermé entre 4 murs au lieu d’aller se le chercher elle-même. J’en pouvais plus d’attendre de sortir, je voulais les bras de mon homme, je voulais lui dire a quel point je l’aimais, a quel point j’avais besoin de lui, et son absence n’en était que plus difficile a supporter. Un loup frappa à la porte, un bruit de clef que l’on tourne dans une serrure et la porte s’ouvrit. Je relevais la tête pour voir un des loups que je connaissais bien m’apporter mon repas. C’était la première fois depuis que je suis enfermé ici que je voyais une tête familière. Il posa mon repas sur la table et vint s’accroupir près de moi.

Shali tu ne peux pas rester comme ça….il viendra te faire sortir, garde confiance…

Non Brad...il ne m’aime plus...je suis sure qu’il s’est trouvé une autre louve pour occuper son lit…

Non tu te fais des idées…il faut que j’y aille !

Il déposa un baiser sur mon front et partit. Ce qu’il m’avait dit m’avait fait ni chaud ni froid. Je pensais toujours la même chose… je me levais et m’approchait de mon repas. Je n’avais pas vraiment faim, et je n’avais pas l’intention d’y toucher. Mon regard se posa sur le couteau, je restais plusieurs minutes à le regarder, sans réagir. J’étais en train de penser que si je me supprimais, Ruuqo serait plus tranquille. Il serait débarrassé de moi, il pourra élever Mathias comme il l’entendait. Je ne serais plus une gène pour lui.
Je pris une feuille et un crayon et lui écrivit une lettre dans laquelle je lui expliquais que je ne pouvais pas vivre sans lui, et que s’il m’abandonnait comme il était en train de le faire, je n’avais plus que la mort comme solution.
Je pris alors le couteau et m’entailla d’un geste sec le poignet, attrapant au passage les veines. Je regardais mon sang couler et me rappela que ma blessure allait cicatriser. Je versais alors abondamment du sel dessus, retenant un cri de douleur. Je lâchais le couteau et m’effondrait sur le sol, au pied de la table. Je sentais la vie s’échapper de mon corps. Je fermais alors les yeux, et ne bougeait plus.

Je ne distinguais plus vraiment grand choses, je ne sentais même pas la moquette sous moi. Juste une chaude humidité collante qui touchait ma peau. Je pensais vraiment qu’il ne m’aimait plus, sinon pourquoi n’étai il pas venu avant ? Pire encore, pourquoi m’avait il enfermé ici s’il m’aimait ? Ça n’avait aucun sens ! Je n’entendis pas la porte s’ouvrir, mais le son de la voix de Ruuqo vint jusqu’as mes oreilles. C’était très flou, je ne comprenais pas ce qu’il disait, mais j’entendais sa voix. Je la reconnaîtrais entre mille ! Je voulus ouvrir les yeux afin de voir son visage, mais mes paupières refusaient de m’obéir. J’abandonnais, je ne le verrais pas avant de mourir, tant pis, j’aurais au moins entendu sa voix.
Le garde alla chercher un médecin en courant et revint avec au bout de 10 minutes. Ruuqo, en compressant la plaie, empêchait le sang de couler, ce qui me donnait un sursit, en attendant que le médecin tente quoi que ce soit. Le médecin s’agenouilla près de moi et prit délicatement mon poignet entre ses mains, tenant le linge qu’avait placé Ruuqo. Il le retira, nettoya la plaie enlevant tout le sel qui pouvait y avoir, y replaça un linge propre et me fit un bandage pour le tenir en place.

Vous pouvez remercier le ciel qu’elle ne soit pas humaine…..elle devrait s’en tirer maintenant ! Posez-la sur le lit...

Il se nettoya les mains le temps que Ruuqo me pose sur le lit et vint vers moi. Il vérifia qu’as par ça je n’avais rien. Et surtout que l’enfant n’avait rien ! Il releva mon haut, mettant à découvert mon ventre rond et posa ses mains dessus. Il sentait l’enfant bouger normalement

Bon...Tout a l’air normal ! Il lui faudra du repos à présent…et surtout aucune contrariété ! Si vous avez encore besoin de moi faites-moi appelé !

Il me recouvrit d’une couverture et s’en alla. Je ne bougeais toujours pas, mais au moins ma respiration était régulière. Je recommençais a entendre normalement, et cette fois, je pus ouvrir les yeux. La lumière me faisait mal, mais j’allais m’y habituer. La lettre était toujours posée sur la table.

Je ne savais plus très bien ou j’étais, ce qui s’était passé, mon esprit était plongé dans un brouillard épais. Je savais que j’étais sur un lit enroulé dans une couverture épaisse, je regardais autour de moi. J’étais toujours à la bastille, dans ma cellule, jusque la tout était ok ça je m’en souvenais. Je sentis la main d’un homme sur mes cheveux et la voix de mon mari résonner dans la pièce. Je tournais le regard vers lui, et tout me revint en mémoire. Notre dispute après que j’ai été voir Jacob dans son trou a rat. Toutes ces choses qu’il m’avait dites m’avaient blessé, et m’avaient jeté dans cette détresse sans nom. Toutes ces heures passées sans lui, dans l’angoisse qu’il m’abandonne pour une autre. J’étais toujours angoissé d’ailleurs, je croyais encore qu’il ne m’aimait plus. En même temps j’étais fatigué, je n’avais plus les idées très claire.mes yeux se remplirent à nouveau de larme sans que je puisse les en empêcher. C’était ça le problème quand on a les sentiments a fleur de peau, c’est que les larmes viennent facilement, n’importe où, n’importe quand. Même quand il ne faudrait pas. Ce qui pouvait me faire passer pour une louve faible, fragile, chose que je n’étais absolument pas. Je tuerais quiquonque me manquera de respect. Mais on ne me prenait jamais au sérieux…maintenant tout ça changera. Je redeviendrais une vraie terreur ! Je me roulais en boule, ma main toujours emprisonné dans celle de Ruuqo et fit non de la tête et le regardait, retenant mes larmes du mieux que je pouvais.

Quel autre choix j’avais ? Tu ne m’aime plus….c’est pour ça que tu m’as enfermé ici…une vie sans toi n’est que torture…

Je pensais chacun des mots que je disais…je les avais choisit avec soin. Une larme roula sur ma joue. Je voulais me blottir dans ses bras, mais en même temps je voulais le frapper, lui faire mal comme il me faisait mal. Je voulais qu’il souffre autant que moi je souffrais par sa faute. C’était un mélange assez confus d’amour et d’envie violente. Tout s’embrouillait dans ma tête, je ne savais plus trop ce que je voulais en fait. Je posais ma main libre sur mon ventre. Je sentais de petits coups de pied, ce qui me rendit un peu du baume au cœur. Je devais résister à tout pour cet enfant. Mon geste avait été bien lâche, je m’en rendais compte maintenant.

Inconsciemment, ses caresses me firent un bien fou. Je ne lâchais pas sa main, ne voulant pas qu’il parte. Même si je lui en voulais de m’avoir enfermé, de m’avoir dit des choses horribles, de m’avoir fait souffrir, de m’avoir séparé de mon fils, je ne pouvais pas me passer de lui ! Mon cœur ne battait que pour lui. L’avoir a mes coté me rassurait un peu. Au fond de moi, je savais qu’il m’aimait et que s’il m’avait enfermé c’est qu’il avait eu peur pour moi. Car c’est vrai, si j’étais partie, je serais allé chez les rebelles avec mon fils, sans me soucier vraiment de ce qui pourrait nous arriver, j’étais trop en colère pour pouvoir y songer. Je ne le lâchais toujours pas, voyant très bien dans ses yeux qu’il s’inquiétait pour moi. J’étais faible, je n’arriverais certainement pas a me lever, ni encore moins marcher.

Mais tout ce que tu m’as dit….tu le pensait vraiment ?

Je rassemblais mes forces, m’extirpa de la couverture, et alla dans ses bras. La tete me tournait, j’avais du mal à lui cacher ma faiblesse. Je me blottis tout contre lui, écoutant son cœur battre, respirant on odeur. Ses bras puissants m’avaient manqué, la chaleur de son corps aussi. Je voulais rentrer avec lui, que tout redevienne comme avant entre nous. Je ne voulais plus me disputer avec lui, plus jamais. Je l’aimais trop. Je luttais contre le sommeil qui me gagnait, je voulais rester éveillé et profiter de lui, profiter de sa présence pour rester dans ses bras.

Ramène-moi s’il te plait….rentrons…

Je ne pensais pas a Jacob pour le moment, n’était trop fatigué pour cela. Et puis, Ruuqo m’avait tellement manqué, je ne voulais penser qu’as lui. La leçon n'avait pas servit, bien au contraire, je finirait bien par aller revoir jacob, malgrès ce qu'il m'avait dit ou interdit, je transgresserait encore une fois toutes les regles pour aller le voir. Mais je doit avouer que pour cette fois, j'allait rester quelques jour en me tenant tranquille. Déja je ne pourrait pas bouger, et puis j'avait trop peur de perdre Ruuqo de cette façon! mais quand la pur serait passé, je n'hésiterait pas a aller vor mon ami.

Rester ensemble…c’est ce que je voulais. Je pourrais mourir pour lui, je pouvais faire et être tout ce qu’il voulait. Je crois que j’étais accro à cet homme, c’était lui et pas un autre ! S’il me disait que c’était uniquement sous le coup de la colère, je le croyais. On pouvait dire ou faire des choses horribles sous le coup de la colère. J’en savais quelque chose, je pouvais me montrer très violente quand j’étais folle de rage, et encore plus quand c’était quelqu'un qui ne signifiait rien pour moi. C’était important pour moi, je n’aimais pas me disputer avec lui.

Je suis rassuré alors…je déteste me disputer avec toi…je t’aime beaucoup trop…

Je restais dans ses bras, de toute façon, je ne pouvais pas aller très loin je ne pouvais pas tenir debout toute seule pour l’instant. Je respirais son odeur, écoutait son cœur battre. C’était une douce mélodie dont je ne me lasserais jamais. Un petit sourire apparut sur mon visage. Tigresse…ça faisait longtemps qu’il ne m’avait pas appelé comme ça. Depuis nos débuts en fait. Ça faisait du bien de retrouver de vieilles habitudes oubliés avec lui. Je le laissais me soulever et me ramener dans nos appartements au château. Je ne faisais pas attentions aux personnes qui se retournaient sur notre passage, le visage enfoui dans le cou de mon mari. Avaient-ils appris notre dispute ? Que s’était-il passé depuis que j’ai été enfermé pour mon bien ? Et Dean ? Qu’en disait-il ? Autant de questions qui resteront pour le moment sans réponses. Je crois même que je ne voulais pas les connaitre. J’avais assez de soucis comme ça en fait sans en rajouter d’autre. Je lui souriais après qu’il m’ait déposé.

Je n’ai pas très faim ne t’en fait pas….

Je n’eus pas le temps d’en dire plus que je m’endormis aussitôt. Mon rêve était un peu agité d’ailleurs. J’étais dans une pièce du château, je ne savais pas laquelle, rien ne me permettait de la reconnaitre. Mais un homme était dans cette pièce, je le reconnaîtrais entre tous ! C’était celui qui m’avait mordue transformé et abandonné lâchement. Il restait là, debout à me regarder, sans rien faire, mais avait un sourire énigmatique sur le visage. Il prit enfin la parole pour me demander si j’étais enfin heureuse. Je ne savais pas quoi lui répondre, c’était si soudain. Puis il m’entraina dans une pièce ou se déroulait devant mes yeux chaque instant de ma vie. Puis encore dans une autre pièce ou je voyais une tout autre réalité. Dans cette réalité, Dean avait renversé Ruuqo, qui a présent n’était plus que son petit toutou. Il malmenait Mon fils ainsi qu’une petite fille. Elle avait mes traits…c’était ma fille…l’enfant que je portais. Il disait a Ruuqo que son temps avait passé, qu’il avait tué la raison de sa faiblesse, c'est-à-dire moi, qu’il était trop faible et trop incompétent pour être le chef des loups, et qu’il allait subit le même sort que moi, lui et nos enfant. Je me réveillais en sursaut, complètement terrifié par ce que j’avait vu.

Ce rêve, ou plutôt ce cauchemar devoir je dire, avait été si réel que j’en avais été purement terrorisé. Jamais je ne m’était dit que cette possibilité pouvait arriver. Pour moi, Ruuqo était à la tête des loups, et je ne voyais pas pourquoi il en serait autrement. Il y avait bien des rivaux qui rêvaient de le renverser, mais jamais je n’avais pensé à Dean de cette manière-là. Je regardais autour de moi, me blottissant contre mon mari. Je tremblais toujours, mais sentir son corps contre le mien m’aidait à me rassurer. Rien de ce que je n’avais vu n’était réel. Ce n’était qu’un simple rêve. Et heureusement d’ailleurs. Je respirais son odeur puis réussit à retrouver mon calme. J’ai été bien bête d’avoir si peur. Je me décalait de ses bras et lui fit un petit sourire.

Oui ça va…c’était juste un simple cauchemar c’est idiot désolé de t’avoir alarmé !

Je l’embrassais doucement puis mon regard se posa sur les écrits de Ruuqo qu’il avait posé sur le lit tout proche de moi. Assez pour que mon regard puisse capter quelques mots de ce qu’il avait écrit. Et ces mots-là ne me plurent pas du tout. Il avait eu un accrochage avec Dean ? Assez méchant apparemment.

Qu’est-ce que….

J’attrapais ces écrit et en lu un passage qui parlait de ce qu’il s’était passé avec Dean. Je regardais Ruuqo, un peu contrarié mais surtout inquiète. C’était à cause de moi que c’était arrivé, je le sentais et ce serait aussi à cause de moi si Ruuqo se faisait renverser. Mon rêve me parut clair maintenant, c’était un avertissement. Je me rendis compte que j’avais beaucoup trop changé mon mari, je l’avait beaucoup trop adoucis. Je me rendais compte que son cœur et son âme me revenait, m’appartenait, mais je n’avais pas le droit de le retenir de cette façon. Il fallait absolument qu’il redevienne le loup cruel et intransigeant qu’il avait été autrefois ! il fallait qu’il redevienne fort !

Qu’est ce qu’il s’est passé avec Dean ? Et ne me ment pas s’il te plait…

Etre dans ses bras me fit un bien fou. Quand j’étais avec lui, plus rien d’autre n’existait. Je me sentais rassuré dans ses bras, je savais que rien ne pourrait jamais m’arriver. Je me rendis compte à quel point il m’aimait. Je ne devais pas avoir peur de le perdre. Même s’il était volage et que par son statut de loup dominant il ressentait le besoin de se satisfaire avec tout ce qui bougeait, je ne devais pas avoir peur de ça. Son cœur m’appartenait, je le savais inconsciemment. Il fallait simplement que je me batte contre ma jalousie dévorante, qui finirait par nous détruire tous les deux. Je n’ai pas bien compris pourquoi j’avais fait ce rêve. Une mise en garde ? Peu probable mais pourquoi pas. Je le regardais se lever et ranger ses écrit dans son tiroir habituel fermé à clef. Et bien sur la clef était sur lui. Mais si vraiment je voulais lire tout ça à son insu, je pouvais toujours crocheter la serrure. Mais je crois qu’il y a des choses dedans dont je préférerais ne jamais lire.

Une simple dispute ? Apparemment c’était plus qu’une simple dispute à en juger par ce que tu as écrit….Ruuqo s’il te plait ! Ne me ment pas ! Qu’est ce qu’il s’est passé ?

J’étais choqué, comment Dean avait-il eu le culot d’emmètre l’hypothèse que j’avais une relation avec Jacob ? Bah venant de sa part ce n’était pas vraiment étonnant, mais est ce que je m’occupais de sa vie privé moi ? Non ! J’étais vraiment en colère contre Dean, il cherchait par tous les moyens a m’évincer. Il semait la zizanie entre Ruuqo et moi, juste pour le monter contre moi et ainsi qu’il me rejette. Je me demandais si finalement il ne faisait pas tout ça pour pouvoir provoquer la chute de mon mari. S’il voulait jouer à ce jeux, nous allons être deux dans ce cas. Je pouvais très bien être capable de monter Ruuqo contre Dean, et sincèrement je n’aurais pas beaucoup de difficultés à le faire.

KOI ??? Comment a-t-il osé…non bien sûr que non c’est complètement faux ! Jacob n’est qu’un ami, ça s’arrête la ! Jamais je n’aurais de liaison avec lui… je n’aime que toi…Dean dirait n’importe quoi pourvu qu’il arrive à nous séparer…

Je virais les couvertures et me levait. J’allais à la fenêtre et regarda au dehors. Il fallait que je lui parle de ce rêve. Il fallait que je l’avertisse. Ce n’est pas pour rien que j’avais fait ce rêve. Il fallait que je remettre certaines choses en ordre. Il fallait que j’oblige mon mari a redevenir lui-même ! Le chef qu’il était autrefois. Il fallait à tout prix qu’il redevienne lui-même. Oh bien sur je ne renoncerais pas à ses petits moments de tendresse, mais je ne voulais plus interférer dans ses décision, et surtout ne plus l’inciter à la clémence. Il fallait qu’il reprenne les loups en main et assure de nouveau son autorité.

Ruuqo…ce rêve. Il concernait Dean ! J’ai un mauvais pressentiment ! Il essayera de te renverser un jour ou l’autre ! Tu as changé depuis que nous somme marié, et plus encore depuis que Mathias est né. Je ne te demande pas de ne plus être tendre envers nous, mais je veux que tu redeviennes celui que tu as été ! Le chef fort et dur qui savait se montrer ferme…je me rends compte qu’essayer de te changer était une erreur grave !

Je le regardais et finalement retourna dans ses bras. Je ne voulais pas le perdre et s’il fallait faire des sacrifices pour cela, je le ferais. Le bébé bougeai et dona des coup de pieds je sursautais et souriait tendrement. Je pris la main de Ruuqo et la mit sur mon ventre.

Chéri tu connais mon avis sur Jacob on ne va pas en rediscuter maintenant….Quand a Dean je commence à croire que pour lui tous les moyens sont bon pour déclencher une dispute ! Si ça n’aurait pas été à cause de moi ce petit trou du cul aurait trouvé autre chose !

J’étais crue dans mes termes envers Dean mais j’étais sincère et ne regrettait pas mes paroles. Tout ce que je disais, je le pensais. Je déplorais que Ruuqo et la meute considérait Jacob comme un traitre. Dans le fond c’est à moi que ça faisait le plus de mal…j’étais déchirait entre mon mari et mon ami. Et le pire c’est que je ne voulais perdre ni l’un ni l’autre. C’est une situation assez complexe et très difficile à supporter. Enfin bref. Je le regardais rire brièvement. Mais moi je ne plaisantais pas. J’étais sérieuse quand je disais que Dean était susceptible de le renverser, et qu’il n’hésiterait pas à le faire si l’occasion se présentait quitte à la provoquer cette occasion. Je me mordis les lèvres et le regarda.

Ruuqo…je suis sérieuse ! Ne crois pas qu’il ne le fera pas sous prétexte que ça fait longtemps que vous êtes amis ! Il n’hésitera pas ! Il n’attend que ça ! Tout ce qu’il veut c’est que tu sois assez distrait pour te tuer ! Et je crois que votre dispute en est la preuve ! Et oui tu as changé pour moi ! Tu es devenu plus….indulgent ! Plus… je ne sais pas ! Tu n’es plus du tout le même ! Tu ne penses qu’as moi et Mathias et tu en oublie tes obligations presque…plus rien ne compte à part nous, tu as moins d’autorité et tes hommes commencent à le remarquer !

Je restais dans ses bras, posant ma tête sur son épaule, bien au chaud. Le petit ne se calmait pas et continuait de frapper et de bouger. J’aurais bien aimé qu’il reste un peu calme, il commençait à me faire mal. Je souriais tendrement, posant une main sur le torse de mon homme.

Tout comme son père… Il sera aussi fort que toi ! Dit moi…tu as pensé aux prénoms que tu aimerais lui donner ?

Je déposais un doux baiser au creux de son cou et alla m’assoir. J’en pouvais plus d’être debout, je fatiguais.

Je restais tout contre mon mari, écoutant son cœur battre. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, je voulais que ce cœur continue de battre dans sa poitrine aussi longtemps qu’il lui sera donné de vivre. Je soupirais doucement

Je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour toi-même si je sais que je ne devrais pas…désolé !

J’étais la mère de ses deux enfants, il était l’homme que j’aimais comme une folle, alors je ne pouvais pas faire autrement que de m’inquiéter pour lui. Et c’était bien normal ! Mais je n’allais pas répéter mes erreurs passées à savoir de vouloir le retenir auprès de moi à tout prix. Il m’aimait et ça ne changera jamais même s’il mettait toutes ces louves en chaleur dans son lit. Moi seule pouvait affirmer être aimé de lui et de porter son enfant, ça devrait me suffire. Un petit sourire se dessina sur mon visage.

Et bien si jamais nous avions une fille j’avais pensé à Eliana. Et dans le cas contraire si nous avions encore un fils pourquoi pas Lorenzo ?

Je déposais un tendre baiser sur les lèvres de mon homme, la main posé sur sa poitrine à l’emplacement de son cœur.

Je sais j’oublie souvent ton âge…. Mais tu es mon mari et il est normal que je m’inquiète un peu pour toi ! Tout comme tu t’inquiètes de temps en temps pour moi j’en suis sure ! N’est-ce pas grand père ?

J’avais un petit sourire malicieux à cette petite boutade. Je ne le voyais pas comme un grand père bien évidement, pour moi il était simplement l’homme que j’aimais et peu importe son âge. Effectivement il valait mieux pour notre garçon d’avoir une petite sœur plutôt qu’un petit frère. Mais c’était reculer pour mieux sauter. Je n’avais pas l’intention de n’avoir que deux enfants. Le prochain serait peut-être un garçon. Mais pour le moment, j’en étais au second, et il fallait d’abord penser à accoucher et à commencer à l’élever avant de penser à en faire un troisième.

Effectivement. Mais ça ne change rien au problème ! Je ne compte pas avoir juste deux enfant mon chéri ! Au fait en parlant de notre fils…j’ai pu voir qu’une petite louve lui plaisait bien !

Hé oui Mathias grandissait et venait les premiers amours. J’adorais quand Ruuqo m’embrassait, j’avais l’impression d’être sur une autre planète, seule avec lui. Ses caresses sur mes cuisses allumèrent en moi un feu brulant que je connaissais bien quand mon mari était présent et qu’il savait très bien éteindre par la suite. Sauf que j’étais enceinte, pratiquement à terme et je n’étais pas très sure que des galipettes maintenant étaient bien raisonnable. Je pris sa main avant qu’elle ne me rende folle.

Je t’aime aussi….reste sage un peu…

Je fis une petite moue un peu triste. J’avais pensé avoir au moins 4 enfants. Bon peut être pas plus parce qu’après ça faisait quand même beaucoup. Et puis pour la succession, ça ne serait pas génial, il pourrait y avoir quelques rivalités mal placé. Je ne bougeais pas de ses bras.

Seulement deux ? J’avais pensé en avoir 4 pourtant….

J’aimais bien cette petite louve. Elle avait l’air digne de l’intérêt que li portait notre fils, enfin je n’avais pas fait de plus amples recherches sur elle, mais s’il décidait que ce serait elle, alors je ne m’y opposerais pas. Reste l’approbation de son père. Quoi que j’allais peut être la mettre un peu à l’épreuve histoire de savoir ce qu’elle avait dans le ventre.

Assez mignonne…quoi que pas très vive. Je ne l’ai qu’aperçut alors je ne peux pas te dire ….

Je ne lâchais pas sa main, mais il était trop tard pour faire machine arrière de toute façon. Mes hormones me travaillaient en ce moment et il ne fallait pas trop me titiller. J’avais envie de lui, ça faisait longtemps que je n’avais pas senti sa peau se coller à la mienne, ses lèvres se balader sur ma peau, traçant un chemin de feu qui me consumait.

Je le sais…mais n’oublie pas que je suis pratiquement à terme mon chéri…

Je l’embrassais dans le cou.

Lui n’en voulait pas plus, et c’était bien ça le problème. Je ne voyais vraiment pas où était le problème dans le fait d’avoir 4 enfant. C’est sur ce ne serait pas simple tous les jours, mais au final on s’en sortirait très bien. Mais je ne désespérais pas, je saurais bien le faire changer d’avis. Mais il avait raison, occupons-nous plutôt de nos deux enfant, et on verra plus tard si oui ou non nous aurions d’autres enfants.

D’accord…nous verrons cela plus tard !

Je ne savais presque rien sur cette louve donc je ne pouvais pas vraiment donner d’information sur elle a mon mari. Je tressaillis quand il parla de mariage à propos de Mathias. Voilà une chose à
laquelle je refusais de penser pour le moment, il était bien trop jeune, nous avions encore le temps avant de le marier. Mais la vérité, c’est que je sentais que mon fils grandissait, et de ce fait s’éloignerait de moi ! Et je n’aimais pas beaucoup ça.

Je n’en sais rien…mais mon chéri…on a encore le temps avant de penser à le marier tu sais…

Tien tien il redeviendrait un peu sage ? En même temps on n’avait pas vraiment le choix. Etant pratiquement à terme, des galipettes n’était pas du tout recommandé pour le bébé. Je lui fis un magnifique sourire.

Tout juste ! Et bien va je t’attendrais ici…

Je ne voulais pas non plus me disputer avec lui, pas maintenant ! Mes nerfs ne le supporteraient pas, d’autant plus que cette grocesse était un peu plus difficile que la précédente. Donc j’étais tout particulièrement prudente ! J’essayais de ne pas trop penser à des choses qui pourraient me contrarier. Mais mon mari venait de mettre le doigt sur un de ces sujet-là. Je n’étais pas vraiment prête à penser à marier notre fils. Il était encore jeune, et je voulais qu’il se marie par amour, que ce choix soit bien le sien et non celui dicté par son père et tout autre personne. Je voulais ce qu’il y avait de meilleur pour lui. C’était le veux de toutes mère pour leurs fils. Je souriais doucement et caressa doucement la joue de mon mari du bout des doigts.

Oui je le sais….mais je préfère qu’il choisisse sa compagne selon ce que lui dira son cœur…même si celle-ci n’est pas forcément de bonne famille ! Rappelle-toi je ne l’étais pas quand tu m’as épousé ! Moi une orpheline tout à fait rebelle !

Je l’embrassais doucement, mon estomac criant famine xD

Je t’attendrais ici mon ange…

Dès qu’il fut sorti, je fus prise de violente douleur au ventre. C’était une alarme pour me faire comprendre qu’il me fallait me reposer maintenant. Je me rallongeais donc sur le lit, calant mon dos contre les oreillers, attendant le retour de mon homme. Je regardais les rayons de soleil éclairer la pièce, puis Morphée me prit dans ses bras pour la seconde fois, je m’endormis donc d’un sommeil léger.