Je ne veux pas que tu me vois comme ça, vas t-en [Shalimar]

Il s’était passé beaucoup de choses depuis ma dernière visite a Jacob. Pour lui comme pour moi ! Et pour aucun des deux ça n’as été le pays tout rose des bisounours xD Pour ma part, je m’étais fait attrapé par Ruuqo, il avait sentit l’odeur de Jacob sur moi évidement. Je ne m’étais pas méfier. Mais lui n’avait même pas essayé de s’excuser ni de cacher qu’il m’avait encore une fois trompé quand je m’en étais aperçut. Il s’en était suivit une dispute des plus violente, ou insulte et menace avaient fusés venant de l’un comme de l’autre. Ce jour là j’étais tellement remonté contre Ruuqo que je crois que j’aurais été capable de partir avec Mathias, le temps de me calmer….et qu’il se calme lui aussi ! Et Dean qui avait rajouté de l’huile sur le feu ! Lui n’est pas pour la paix des ménages, enfin pas concernant le mien du moins ! Si je pouvais partir, il n’en serait que plus heureux ! Pourtant avant j’avais été comme sa petite sœur…ça c’était au début de ma relation avec le grand loup. Ensuite beaucoup de choses ont changé. A ses yeux a présent que je ne suis qu’une opportuniste qui a réussit l’exploit de se glisser dans le lit du grand loup et d’y rester…et même d’y faire un mouflet. Pour moi, ce n’est pas tout à fait ça ! J’aimait sincèrement Ruuqo, je serait prête a mourir pour lui si jamais il était en danger de mort. Mais ça personne ne veut le comprendre. Peut être qu’un jour ils ouvriront les yeux sur notre amour véritable.

Quoi qu’il en soit, j’ai passé quelques jours enfermé à la bastille, dans une cellule très confortable, mais cellule quand même ! Et tout ça parce que mon mari avais peur que je fasse une conerie, et qu’il me perde. Mais son erreur a été de m’enfermé ! Croyant qu’il ne m’aimait plus, j’ai tenté de mettre fin a ma vie…et a celle de l’enfant que je portais. Je ne devais la vie sauve qu’as son arrivée. Je n’avais donc pas eu la possibilité d’avertir Rosalie sur l’état de Jacob. Je lui écrirais une lettre plus tard. C’est donc très inquiet que je retournais à la bastille pour voir mon ami. Je ne savais pas ce qui lui était arrivé, même si je me doutais très bien qu’ils ne l’auront pas laissé tranquille. J’avais surtout peur de l’état dans lequel j’allais le retrouver. Les gardes le remontèrent donc sur mon ordre, en contrepartie d’une bourse bien remplie, comme d’habitude pour leur silence. Je ne me faisais pas d’illusion, si Dean le leur demandait, ils diront la vérité, mais ils n’iront pas d’eux même me dénoncer. Quand Jacob apparut a la lumière du jour, j’étouffait un cri d’horreur. Il était mutilé, blessé de partout, et il ne cicatrisait pas ! Comment on pouvait traiter quelqu'un de la sorte ? Il faut vraiment être un monstre pour faire ça ! Comme toujours, j’avais apporté a manger pour lui, mais aussi de quoi le soigner, ne sachant pas trop dans quel état j’allais le retrouver. Je posais ma main sur sa joue doucement, sans doute le seul endroit où je pouvais le toucher sans trop lui faire mal.

Jacob…mon dieu je suis désolé…terriblement désolé…

Je lui caressais doucement la joue, très triste de ce qu’il avait vécut. Il était blessé de partout, il ne survivrait peut être pas assez longtemps pour que les rebelles puisse le sortir de la. Mais qu’est ce que je raconte ? Bien sur que si il allait tenir ! Rosalie avait besoin de lui, ainsi que sa fille ! Je posais un doit sur ses lèvres.

Chut tait toi Jake… je ne te laisserais pas…ça va aller…

Je le fis installer sur une paillasse propre, afin que je puisse m’occuper de lui. Je me mis à le soigner, tout en râlant intérieurement contre la cruauté de celui ou celle sui lui a fait ça. Oh bien sur je pouvais me montrer moi aussi cruelle, mais je tuais, je ne laissais pas mes victimes agoniser ! Je ne m’amusais pas à les torturer. Mais il est vrai aussi que la situation est différente avec Jacob. Il tait prisonnier, et Ruuqo voulait lui soutirer des informations pour faire tomber les rebelles. Et le connaissant, il n’avait rien du dire, ou alors que des choses sans grand intérêt.

De qui tu parle ? De la personne qui ta fait ça ? Ne t’en fait pas…n’y pense plus !

Je le retournais sur le ventre doucement, aidé d’un garde a qui je promettais milles torture s’il se montrait brusque avec lui. Je m’occupais des blessures dans son dos. J’allais rester un bon moment a ses coté, il avait tant de blessures que j’allais passer un bon moment à le soigner et a atténuer ses souffrances. Je bandais ses blessures, il allait ressembler à une momie le pauvre xD une fois ses blessures au dos soignées, je le retournais doucement.

Si…j’aurais du au moins essayé de te sortir de la quand je suis venu au lieu d’avoir peur de ce qui pourrait se passer ensuite…

Je lui passais de l’eau sur le visage, passait une bassine sous sa tête, demandant au garde de lui tenir la tête pour éviter qu’il se fasse mal. Je lui lavais les cheveux, les lui séchait, et m’attaqua a ses piqures. Il en avait beaucoup sur le corps, je ne pouvais pas faire grand-chose à part atténuer la douleur. Je renvoyais le garde. Petit à petit, j’arrivais à soigner toutes ses blessures. Il allait mettre un moment avant de cicatriser, surtout s’il était encore une fois torturé. Je lui fis des attelles à ses membres, pour éviter qu’il ait mal, mais aussi pour éviter que ses os ne se reconsolident n’importe comment

J’avais peur de savoir quel était cette sangsue qui lui avait fait ça. Il n’y avait qu’un monstre capable de ça, et surtout qu’un seul qui soit payé pour ça. Je l’avais déjà rencontré une fois, alors que j’emmenais mon fils jouer dans les jardins. Instinctivement, je m’étais méfié d’elle. Je n’avais pas aimé son regard sur Mathias, et encor moins sa façon mielleuse de s’adresser a moi. Cette femme était dangereuse, je le savais, il ne fallait pas s’en faire une ennemie. J’avais finit de lui soigner toutes ses blessures, il allait pouvoir guérir a peut près correctement maintenant. Je lui caressais doucement la joue, j’allais passer le reste de mon temps libre avec lui, et tant pis pour ce que diront les gardes ! Il en avait besoin ! Je farfouillais dans le panier et en sortit de quoi manger pour lui. Me doutant qu’il ne pourrait presque pas bouger, je lui avais préparé que des choses simples à manger.

Ne t’en fait pas jake tout ira bien pour moi….ça ne m’aurait pas mis plus en danger qu’il y a quelques jours….

Je m’arrêtais la, inutile de lui dire ce qui s’était passé, il n’était pas en état de le supporter et puis il avait déjà ses propres problèmes sans avoir à écouter les miens en plus. Je ne devais me consacrer qu’as lui, sans laisser voir que ça n’allait pas fort. Mes manches étaient relevés, laissant voir ma cicatrice a mon poignet, preuve de ma tentative de l’autre jour. Je le redressais doucement, l’adossant au mur et m’assit en face de lui.

C’est normal jake… je n’allais pas te laisser…..tient mange ça…ça te fera du bien….

Je lui donnais a manger comme a un enfant, mais je n’avais pas le choix, le pauvre ne pouvait pas le faire lui-même. Mais ça ne me dérangeait pas ! Au moins je lui apportais un peu de réconfort. je voyait des larmes dans ses yeux, ce qui me brisait le coeur. Après lui avoir donné a manger, je me glissait sous lui, et le prit dans mes bras tendrement, le calinant.

Je ne répondis pas avant de l’avoir dans mes bras. Mon regard n’exprimait à présent que tristesse et amertume. Mais en même temps je ne voulais pas l’inquiéter, je ne voulais pas qu’il se ronge les sangs pour moi alors qu’il était enfermé ici ! En tout cas, les câlins lui étaient réservés. Il était mon seul véritable ami, celui sur lequel je pouvais vraiment compter. Et qui pouvait m’appeler n’importe quand en retour en cas de besoin ! Comme maintenant ! je caressait doucement sa main, posant mon menton sur son épaule, le regard vague.

Non il n’y a que toi ! Tu as toujours été mon seul véritable ami…même du temps ou eila habitait encore avec nous dans cette foret sordide…et ou tu venais la voir elle mais pas moi ! Tout ça est du passé maintenant…tu pourras toujours compter sur moi ! Pour ce qui est de Ruuqo…ce n’est pas lui qui m’as fait ça mais...rien que moi-même ! Après être venue te voir, je suis retourné dans mes appartements…Il y était et a sentit ton odeur sur moi ! En plus il venait encore de coucher avec une de ces trainées qui ne demandent pas mieux…de là est partit une violente dispute ! il ma dit des choses si horrible…je l’ai menacé de partir avec Mathias…j’était en colère, lui aussi, on a pas mesuré nos mots ! Et puis Dean est arrivé et il a rajouté de l’huile sur le feu. Il n’attend qu’une chose c’est que je m’en aille ou que Ruuqo m’oublie…j’ai passé ces dernières jour enfermé ici, dans les cellules un peu plus confortable ! Il avait peur que je ne mette a exécution mes menaces. J’ai cru qu’il ne m’aimait plus, qu’il m’avait remplacé…j’avais si mal au cœur que…j’ai voulut mettre un terme a mon existence…en me taillant les veines. Ruuqo est arrivé juste a temps.

Je le berçais doucement dan mes bras, mais en fait en le berçant, c’était moi que je berçais inconsciemment. J’aurais voulue lui cacher tout ça, mais c’était sortit quand même. En fait j’avait besoin de me confier a lui. Jacob savait me comprendre, et il ne me reprochait pas de n’être plus aussi rebelle qu’avant. Je me rendais compte que j’avais énormément besoin de lui, et que s’il disparaissait, je ne serais plus grand-chose. Il me permettait de tenir, et surtout de pouvoir évacuer tout ce que j’avais sur le cœur…comme la dernière fois en foret, ou encore avant que les loups prennent Versailles, quand on s’était vu au village, et qu’il m’avait di pour Iseult et le batard. Une larme roula sur ma joue.

Pourquoi je te raconte tout ça moi…tu a bien assez de tes soucis sans te préoccuper des miens en plus !

A l’époque, ça m’avait rendue triste qu’il prenne des risques pour Eila et pas pour moi. J’en étais venue à la détester cette fille et à imaginer mille façon de la tuer. Je pensais qu’il tenait à elle, mais pas à moi, que j’étais juste une fille à qui il avait pu parler, mais à qui il ne pensait plus. Je me sentait abandonné a cette époque-là, c’est au même moment que je me suis mise avec Ruuqo. Je le gardais dans mes bras, le berçant toujours tout doucement. Ce n’était pas sa faute ce qui était arrivé, ni celle de Rosalie ! Non bien au contraire !

Ce n’est pas ta faute Jacob…ça devait arriver un jour ou l’autre…mais j’ai compris que je ne pourrais jamais le changer…si je le faisais, ça serait trop dangereux pour lui comme pour nos enfant….

Pourquoi je lui racontais tout ça moi ? Peut-être parce qu’effectivement, j’avais besoin de me confier à quelqu'un. Mais si je lui en disais plus, je lui révélerais que la meute, et plus encore le chef de la meute était en mauvaise posture. J’aimais être près de Jacob, même si celui-ci était mal en point. Il savait me comprendre et savait comment me réconforter. Depuis quand nous étions rapproché l’un de l’autre ? Je ne m’en souviens plus. En ce moment, mon esprit était un peu brouiller, embrumer, je n’arrivais pas à réfléchir.

Je crois que t’en parler me fait du bien…il y a très longtemps que je me suis pas confier ! Tu sais tu as de plus gros problèmes que moi ! Tu es enfermé ici, sans pouvoir bouger, complètement a la Mercie des hommes de mon mari ! C’est carrément un cas désespéré !

Je lui fis un bisou sur la joue et continua de le câliner. Il y avait si longtemps que je ne l’avais pas fait. Je caressait doucement une de ses mains

Non tait toi jake…je serais toujours là pour toi, et ça ne changera jamais !

Je me fichais de ce qu’il avait fait ou pas fait pendant le passé. Il n’avait pas été un grand ami certes, mais ce n’est pas pour autant que j’allais l’abandonner ! Ce n’était pas dans mon caractère d’abandonner mes amis, surtout dans une situation comme la sienne. Je ne pouvais pas faire grand-chose moi-même pour l’aider, a part peut être soulagé un peu ses souffrances et me débrouiller pour le garder en vie assez longtemps pour que les rebelles puisse le sortir de là. Car j’étais sure que c’est ce qu’il se passerait. Ils n’allaient pas rester inactif, j’en étais sure. Je me mis alors à penser à Rosalie. Elle devait être anéantit de ne pas avoir son mari a ses côtés, et surtout de le savoir en danger, et si proche de la mort. Je ne sais pas comment je réagirais si nos rôles étaient inversés. Mais pourtant il fallait que j’y pense, car c’est bien ce qui pourrait se passer. Sauf que mon mari ne sera pas emprisonné, mais exécuté dans la minute ou l’heure qui suivra sa chute. Je ne sais pas alors ce qu’il adviendra de nous. Mais rien n’est encore arrivé alors inutile de s’alarmer pour le moment. Pour mes enfants, je savais qu’il ne leur arriverait rien. Ruuqo saurait se reprendre, reprendre son rôle de chef, comme il l’était autrefois. Je saurais me montrer moins…jalouse et possessive, pour le laisser redevenir l’homme qu’il était autrefois. D’ailleurs j’envisageais sérieusement de prendre moi aussi un amant. Je pourrais alors tuer ma peine entre ses bras. Oui je ferais ça. Je n’avais pas besoin de me mettre en quête d’un volontaire. J’en connaissais beaucoup qui ne demandait que cela.

Il n’arrivera rien à mes enfant ne t’en fait pas…Mathias est bien protéger et il en sera de même pour celui à venir.

Je n’avais pas remarqué tout de suite qu’il pleuré. C’est seulement quand j’y avais fait un bisou sur la joue que je m’en étais aperçut. Pour moi ce n’était pas une marque de faiblesse, mais plutôt une marque d’une grande sensibilité. Ça prouvait au moins qu’il avait un cœur. Je voulais le réconforter, le rassurer du mieux que je pouvais. J’étais prête à passer la nuit avec lui s’il le fallait. Et surtout si c’était possible. Mas malheureusement ce n’était pas possible et je le savais très bien. Je continuais de le berçait tendrement, comme je l’aurais fait avec mon fils ou avec un petit frère si j’en avais eu un.

Tu la reverras…j’aurais aimé pouvoir vous réunir tous les deux…tu sortiras d’ici Jacob…tu vas t‘en tirer vivant, je te le promets…je serais toujours là pour toi…c’est moi qui ne sais pas ce que je deviendrais sans toi.

Je le berçais doucement, respirant son odeur. Puis des coups dans mon ventre se firent sentir. L’enfant bougeait et me faisait un peu mal. D’autant plus que Jacob était un peu appuyé sur mon ventre. Je déplaçais doucement Jacob afin que la pression sur mon ventre s’atténue et plaçait sa main la plus proche sur mon ventre en faisant attention de ne pas lui faire mal. Sentir mon enfant allait peut être lui rendre un brin de sourire.

Il mourrait surement en héro, mais en baissant les bras, il abandonnait aussi Rosalie. S’il mourrait, elle n’en aura que faire qu’il soit mort en héros ou pas. Elle aura une blessure immense qui ne guérira malheureusement jamais je le pressentais. Elle ne voudra pas vivre sans lui, elle en sera parfaitement incapable et mettra un terme à sa vie pour le rejoindre. Leur fille aura alors perdue ses deux parents et se retrouvera orpheline. Il ne fallait pas que cela arrive. Jamais ! J’allais m’efforcer de les aider pour éviter ce drame. Je câlinais toujours Jacob restant silencieuse. Il perdait espoir, mais il ne fallait pas ! S’il perdait espoir, c’était la fin. L’espoir permettait d’avancer, de rester en vie, même dans les situations les plus critique. Rien n’était perdue, tout pouvait encore changer, j’en étais sure. Je ne cessais d’espérer pour jake, il fallait qu’il en fasse de même. Il fallait qu’il continue à se battre.

Non ne baisse pas les bras jake...Pense a Rosalie ! pense à ta fille ! Elles seront inconsolables si tu disparaissais ! Il faut que tu continues à espérer…pour elles ! Ne lâche pas Jacob…rien n’est encore perdue ! Je sais que tu as souffert et que tu souffres encore…tu en a assez c’est normal ! Mais si meurt, Rosalie se moquera que tu sois mort en héros ou pas….seul la douleur d’avoir perdue son mari restera…

Il souriait enfin en sentant mon enfant bouger. C’était déjà bien. Il y a longtemps que je n’avais pas vu de sourire sur son visage. Il fallait à tout prix qu’il puisse sortir d’ici et reprendre une vie normale auprès des siens, et retrouver enfin le sourire. Le petit continuait de bouger comme s’il ne devait jamais s’arrêter, ça en devenait un peu désagréable mais je préférais qu’il bouge, au moins c’était un signe qu’il se portait comme un charme.

Oui il bouge…il a déjà beaucoup de force…

Puis je pensais a quelque chose de très important qui pouvait lui remonter le moral. J’avais reçu cela il y a quelques heures a peine. Le coursier n’avait pas compris pourquoi il fallait me le remettre en main propre, ni pourquoi il n’y avait pas d’adresse. Il m’a simplement dit qu’un gamin le lui avait donné, ainsi que quelques pièces de monnaies pour payer sa course. Je savais d’où provenait cette lettre, je l’avais sur d’ès le moment où je l’avais eu en main. Elle était de Rosalie. Je n’avais pas encore eu le temps de prendre contact avec elle, mais elle m’avait devancé. Elle voulait que je remette une lettre à Jacob. C’est ce que j’allais faire. Je tirais donc la lettre de la poche de ma veste et la lui mit sous le nez, un petit sourire sur les lèvres.

Tu reconnais l’écriture ?

Je préférais ses paroles de maintenant, comparé à celles d’il y a quelques minutes. Je préférais le voir battant, qui ne baissait pas les bras. Il y avait toujours de l’espoir, il fallait seulement y croire. Pas mal de gens avait besoin de lui, il était hors de question qu’il abandonne sa femme et sa fille en abandonnant tout espoir. Rien n’était joué, il restait tout à faire encore ! je souriais, et lui fit de nouveau un bisou sur la joue.

Je préfère te voir comme ça ! Rose sera tellement contente quand elle te verra ! Tu sortiras bientôt c’est promis ! Ils viendront te cherché, ils monteront un plan pour te sortir de la j’en suis certaine !

Je souriais à la mention de la grocesse de sa femme. C’était bien si la mienne pouvait lui rappeler la sienne. On dit que les femmes enceintes sont apaisantes, et toucher un enfant dans le ventre de sa mère calmait aussi. Autant qu’il en profite. En tout cas j’avais hâte que ce petit bout naisse. Il ou elle serait fort comme son père, il aurait aussi un peu de mon caractère mais pas trop quand même ! Mais en même temps, je voulais que cette période dure indéfiniment. Je ne faisais qu’un avec mon enfant, je le portais en mon ventre, je pouvais le sentir bouger. Quand il naitra, tout cela sera finit. Il grandira, et fera sa propre vie.

Non c’est elle qui l’as fait. Je n’ai pas eu le temps depuis que je suis sorti. Elle a du se douter qu’elle pouvait me faire confiance surement !

Je lui lus donc la lettre ou elle lui racontait un peu ses journées, combien elle l’aimait, mais en évitant les informations importantes au cas où la lettre serait intercepté. Une fois finit, je le regardais, les yeux brillant de larme. C’est plus fort que moi cette lettre était magnifique ! Leur amour était réellement pur !

Est-ce que ça va aller ?

Tu pourras bientôt refaire toutes ces choses ne t’en fait pas !

Il méritait d’avoir une vie heureuse avec sa femme et sa fille. Il ne m’méritait pas d’être la a se faire torturer pour des renseignements qui pourraient causer la perte des rebelles. Je trouvais ça dommage que les loups et les vampires ne puissent pas cohabiter en paix sans pour autant se faire la guerre pour une question de supériorité. Mais bon dans ce monde rien n’était simple. J’avais la mauvaise impression de ne pas être née dans le bon siecle.En même temps le futur n’est peut-être pas plus prometteur. Je souriais doucement. Cette Rosalie avait l’air d’avoir un sacré tempérament et une sacrée dose de courage pour me faire parvenir une lettre sans savoir si elle ne tomberait pas en d’autres mains que les miennes.

Elle a un sacré courage quand même ! En principe le courrier est filtré….

Je sentais qu’il était prêt à craquer. Il ne fallait pas qu’il se retienne juste parce que je suis là. Je lui caressais la joue et le serra doucement contre moi, le berçant doucement comme un enfant. Je lui chuchotais a l’oreille.

Ne te retient pas jake….libère tes larmes….

Ce n’était pas grave s’il inondait mon haut. Je préférais qu’il craque dans mes bras plutôt qu’il pette les plombs tout seul et qu’il veuille mettre fin à ses jour et se laisse mourir. Je ne pouvais pas le laisser à son sort, je devais faire l’impossible pour le faire sortir et retrouver les siens. Il fallait que je le fasse évader.

Jacob je vais te faire sortir…mais il faut que tu tiennes encore quelques jours…je vais essayer de faire en sorte qu’il ne t’arrive rien ou alors pas grand-chose….fait-moi confiance d’accord ?

Je le serais contre moi, fermant les yeux. Une larme unique roula sur ma joue. J’avais mal de le voir comme ça, même très mal. Soudain je ressentis une douleur dans le ventre, suivie par d’autres. Je savais bien ce qu’elles annonçaient, mais ce n’était pas vraiment le bon endroit pour accoucher, surtout que j’avais Jacob dans les bras. Je retenais mes gémissements de douleurs et serrait les dents. Je ne savais même pas si j’arriverais à aller au château avant de perdre les eaux….. Bon apparemment non je venais de les perdre xD.

Jacob….je vais devoir partir…

Pleurer était tout à fait normal, même pour un homme. Ça prouvait au moins qu’il avait un cœur, qu’il était quand même humain. Je le serais doucement contre moi, lui caressant doucement la joue. Il était hors de question que je le laisse la, que je laisse mourir mon ami sans rien faire ! Je fis non de la tête.

Il est hors de question que je te laisse mourir de cette façon ! Les rebelles n’arriveront pas à temps, jamais ils ne pourront te faire sortir ! Il faut que ça soi quelqu'un de qui on ne se méfie pas….

Je serais les dents tellement la douleur était atroce. Le pauvre pensait que c’était à cause de lui, alors que j’allais tout simplement accoucher.

Non ce n’est pas toi qui est la cause jake…il arrive simplement un moment ou une grocesse se termine… la prochaine fois que tu me verras, ce sera le jour de ta libération…

Une façon de dévoiler à mi mot à jake que j’allais accoucher. J’allais me relever quand je sentis que je perdais les eaux. Ho je n’allais pas pouvoir rentrer au château pour accoucher et merde j’étais dans de beaux draps moi xD je tapais un coup contre la porte. Des pas venant vers nous se firent entendre. Les gardes allaient devoir m’aider à me relever …..Et appeler un médecin pour accoucher.

Mais pas cette fois jake ! Tu ne pourras pas t’en sortir tout seul ! Laisse-moi t’aider !

Je voulais vraiment le sortir de là, il le fallait ! Je ne pouvais pas le laisser tomber ! Lui ne m’as jamais laissé tomber quand j’en avais besoin…enfin presque pas ! En tout cas il ne m’avait pas laissé en pleine forêt, seule quand j’avais fait mon malaise, il m’avait mise en garde sur Ruuqo. Bref je ne pouvais pas l’abandonner. Il avait l’air choqué de ce qui se passait, en même temps c’était compréhensible. Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’y lancer une plaisanterie pour tenter de nous détendre. Accoucher dans une prison n’était pas simple pour moi non plus.

Non jake je m’apprête à faire de la luge ! Mais j’ai oublié mes moufles !

Je laissais faire le garde, de toute façon je ne pouvais pas faire grand-chose. Je me concentrais sur ma respiration pour souffrir le moins possible, comme j’avais appris ale faire pour Mathias, mais ça ne marchait pas cette fois ci. La situation ne le permettait pas.

Je sais….mais je devais quand même le faire…Si on vous le demande ce n’est pas Jacob black que je suis venue voir…

Je voulais bien l’aider, mais je devais aussi assurer mes arrières xD Le médecin prit ses affaires et suivit le garde jusqu’as nous.