Bah ils sont où les autres? [Marie]

Erwan n’avait pas vu Reaven et Aliénor depuis quelques jours… enfin deux, mais il avait une nourrice qui s’occupait de lui. Il était plutôt content pour le moment, bien qu’il ne soit pas parfaitement rassuré quand il était loin d’eux. Il avait eu envie de partir quand on lui avait dit que Reaven était parti avec Marie, mais il préférait attendre un peu quand même. Pour une fois qu’on s’occupait bien de lui quelque part, il n’allait pas partir comme un voleur.

Il avait du mal à s’habituer à la nourriture d’ici, elle était tellement différente que celle du domaine des loups… rien à voir. En plus, il pouvait manger à sa faim, mais il n’avait jamais vraiment faim. Sa nourrice était bien plus gentille que l’ancienne, elle l’aidait à se laver, même si au début, il ne voulait pas la laisser s’approcher. Elle avait eu un mouvement de recul en voyant son dos la première fois… Faut dire qu’il était relativement marqué par les années qu’il avait passé chez les loups.

Coup de fouets, brulures… Enfin, il n’avait plus mal mais garderait les marques surement toute sa vie. Il était dans le jardin, la femme qui le surveillait lisait tranquillement étant assise sur un banc, et lui, il ne savait pas vraiment quoi faire… Il regardait donc le paysage… Rien de bien intéressant pour un enfant…

Il avait entendu Marie arriver derrière lui, mais n’avait pas bougé, il avait confiance en elle maintenant. Erwan ne bougea pas quand elle caressa ses cheveux. Il allait bien, bien qu’il s’ennui mortellement.

-Bonjour Marie. Oui ça va et vous ?

Il se demandait quand même où étaient les deux autres adultes. Il ne se doutait pas que Marie craigne pour sa vie au point d’avoir laissé des consignes au cas où il lui arrive quelque chose. Erwan releva la tête vers elle pour plonger ses yeux bleus dans ceux de la jeune femme. Il se releva pour faire face à la jeune femme et demanda en penchant un peu la tête sur le côté.

-Ils sont où Reaven et Ali ?

Oui, il appelait l’amoureuse de Reaven par son surnom, comme le faisait son tuteur… Enfin, c’est comme ça qu’il considérait Reaven momentanément… Pour l’instant, il était bien avec eux, mais si cela venait à changer, il partirait, comme il l’avait fait avec les loups. L’enfant ne se doutait pas une seconde que Marie et Aliénor puisse avoir du ressentiment l’une envers l’autre.

Pour ce qui était de monter à cheval, Reaven avait commencé à lui apprendre, puis Ali avait prit le relais avec son hongre. Il n’était pas relativement à l’aise dessus quand il était accompagné, et n’était pas près de monter seul… Pas encore. Déjà, il n’avait plus peur de ces grosses choses avec leurs gros sabots. Quand elle parla de Reaven et Ali, il sourit, oui, il avait remarqué que ces deux là s’aimaient beaucoup, ils étaient un peu comme Dean et Eila… Elle lui disait qu’elle était là, elle pour s’occuper de lui. Il lui sourit.

-Oui

Il n’était pas du genre à poser des questions, il ne voulait pas s’attirer des ennuis et paraître trop curieux sur des choses qui ne le regardait pas. Quand elle parla de jeux, il haussa les épaules… Il n’avait vu aucuns enfants à la cour, il avait demandé à sa nourrice pourquoi il n’y avait pas d’enfant, elle lui répondit que les enfants n’étaient pas autorisé au château, à part les enfants royaux ou de la famille royale, et que ceux-ci, la plupart du temps étaient à St Germain. Il n’y avait donc pas de jeux à envisager ici.

-Euh… Je ne connais pas de jeux…

Enfin, il jouait des fois avec Sandhy, mais il fallait rester discret… alors bon… Enfin, il n’en avait aucun qui lui venait à l’esprit. Il n’avait pas trop l’habitude de jouer de toute manière.

Erwan baissait un peu la tête pour la regarder, comme elle était à croupis, il était un peu plus grand qu’elle du coup. Il l’écoutait avec attention, oui, son visage s’illumina et il regarda Marie avant de dire fièrement.

-Je connais ce jeu !

Il était tout fier de savoir de quoi elle parlait, lui montrer qu’il n’était pas non plus complètement inutile, comme il le sentait parfois. Mais il ne lui était pas venu à l’idée quand elle lui avait demandé si il en connaissait. En même temps, cache cache était un grand classique ! Elle allait compter jusqu’a dix, et elle viendrait le chercher ! oui, il avait compris.

-J’ais compris ! et après c’est moi qui compte jusqu’à 10.

Il se retourna, prêt à courir quand Marie se mettrait à compter. De toute manière, il n’allait pas se cacher loin, il y avait tant de cachettes partout dans ce grand parque… pas besoin de courir à des km. Il avait déjà quelques idées de cachettes. Quand Marie se mit à compter, il resta planté là au moins jusqu’à ce qu’elle ait compté jusqu’à trois pour être sur qu’elle ne regardait pas. Elle était appuyée sur un arbre, il leva la tête, puis s’accroupis avant de bondir directement dans l’arbre. Il s’assit sur une branche solide. C’était pratique la lévitation quand même. Il souriait, faisant un coucou à sa nourrice qui l’avait vu faire et qui lui souriait.

Marie sourit en apprenant qu'il connaissait le jeu ! au moins il connaissait ça ! elle le regarda avec un air joueur quand il lui dit qu'il avait comprit. Elle était contente de le voir aussi enthousiaste.

- alors je compte.... prêt ?

Elle se releva et elle s'appuya contre un arbre, posant son bras contre le tronc et appuyant sa tête sur son bras, ses yeux contre ce dernier. Ainsi elle ne pouvait pas le voir, et elle ne voulait pas non plus le faire. Elle se mit alors à compter assez doucement... Elle avait un large sourire sur le visage, rejouer à ces jeux d'enfants lui faisait du bien... Elle était restée gamine dans son esprit, même si elle avait appris à être adulte, elle aimait toujours autant jouer... Et il n'était pas rare qu'elle joue au loup avec Louis avant.

- 1... 2... 3... 4... 5... 6... 7... 8... 9... et 10 ! prêt ou pas, j'arrive !!

Elle se retourna alors et elle scruta le paysage... Elle regardait autour d'elle... Elle s'avança alors doucement, allant fouiller derrière un buisson, puis derrière un autre.
Elle portait une grande robe, comme s'en était la mode à l'époque, elle devait douc parfois faire le tour de haies alors que l'enfant lui aurait pu tout simplement passer au travers car elles n'étaient pas très serrées.

- tu es la ?? ah... non...

Elle chercha à divers endroits.... puis elle revint non loin de l'arbre où elle avait compté, elle était alors au pied de celui où était caché l'enfant...

- mais où est caché ce petit singe ???

Elle l'avait vu depuis le début en parcourant le paysage du regard, mais elle n'en avait rien laissé paraître, elle faisait semblant de ne pas savoir où il était....

Erwan écouta Marie conter jusqu’à dix, puis aller chercher derrière des buissons, elle revint vers l’arbre en le traitant de singe, ce qui le fit rire. Il plaça les mains sur sa bouche pour masquer son rire. Même si elle faisait semblant, il n’en savait rien, et il était content qu’elle le fasse. Jouer était une échappatoire amusant à ses pensés, il n’arrêtait pas de se demander ce qu’il allait faire maintenant… De se demander ce que pensait Sandhy, lui en voulait-elle de l’avoir laissé ? C’était aussi pour elle qu’il était parti… il avait eu peur quand la nourrisse avait failli la trouver derrière la porte… Peur qu’elle se fasse disputer, elle n’avait pas le droit de le fréquenter, et elle prenait de gros risque en désobéissant délibérément.

Le garçon regardait Marie entre les branchages et gloussa de bonheur, il était bien caché là, du moins, c’est ce qu’il croyait vu qu’elle ne le trouvait pas. Il bondit alors, atterrissant à croupis au bord de l’arbre et tapa contre l’écorce en disant bien fort.

-Je suis sauvé !

Il la regarda d’un air malicieux, son visage fendue en deux par un grand sourire qui s’étirait presque jusqu’aux oreilles.

-J’était bien caché ! A toi de te cacher maintenant !

Marie l'entendit rire, et cela la fit sourire, il essayé d'être discret... mais c'était pas tip top, c'est pas grave, elle jouait le jeu et ça l'amusait autant qu'Erwan.

- ohh je l'ai entendu !! il est où ??

Elle tourna sur elle-même regardant autour d'elle, et puis elle le vit bondir à coté d'elle, elle sursautta sans feinter cette fois, elle ne s'attendait vraiment pas à ce qu'il bondisse ainsi, elle s'attendait à le voir descendre doucement. Elle posa une main sur son coeur et elle ouvrit de grands yeux.

- eh bien alors ??? tu étais caché où pour surgir de nulle part comme ça??? je t'ai pas trouvé moi !!

Elle riait bien sur, elle lui fit un sourire malin, elle avait cette petite étoile de bonheur dans le regard, c'est vrai qu'elle s'amusait beaucoup et qu'elle était très contente de voir l'enfant s'amuser à son tour, c'était un réel bonheur de le voir ainsi.

-humm.... je ne sais pas si je trouverai une aussi bonne cachette moi.... Surtout qu'avec ma robe je ne peux pas monter aux arbres...

même sans la robe, elle ne comptait pas monter aux arbres.... elle n'était pas assez agile... mais elle trouverait bien un petit coin où se cacher en attendant que l'enfant vienne, sans oublier de lui donner quelques indices sans qu'il se rende compte que c'était volontaire.... Et puis avec son instinct, il devrait la retrouver facilement... Il avait les mêmes facultés que con père, et ça faisait de lui un être très puissant, même s'il ne s'en rendait pas encore vraiment compte.... il aurait bien le temps d'en prendre conscience, pour le moment il devait rattrapper le temps perdu ! et apprendre à s'amuser !

Erwan se retourna vers Marie, ravi de son coup, il avait les yeux qui pétillaient et il voulait encore jouer. Marie n’avait pas à faire semblant de mal se cacher, en effet, il utilisait son flaire, mais surtout, il avait 8 ans, pas 4… si elle en faisait trop, il finirait pas le remarquer inévitablement.

-J’étais dans l’arbre ! tu m’as pas vu hein !

Avec sa robe elle ne pouvait pas se cacher pareil… Oui, surement, mais pourqoi mettait-elle des robes comme ça aussi… un pantalon ça aurait été bien mieux. Il la regarda d’un air sur de lui.

-Avec un pantalon tu aurais pu te cacher plus facilement !

Bah oui, soyons logique… Il se retourna quand même face à l’arbre avant de dire en souriant.

-Va te cacher, c’est moi qui compte !

Il se plaça comme elle même l’avait fait plus tôt, un bras contre l’écorce et l’autre posé sur les yeux.

-1… 2… 3… 4… 5… 6… 7… 8… 9… 10… Attention ! j’arrive.

Erwan se retourna d'un coup sec, essayant d'appercevoir Marie.

Erwan se retourna, observant les alentours, mais il ne vit rien à première vue qui pouvait ressembler à Marie… Il s’avança un peu, mais pas trop, prêt à foncer vers l’arbre pour dire qu’il l’avait trouvé. Il guettait la moindre feuille qui bougeait, cherchant la moindre chose suspecte. Il avança encore un peu, cherchant dans un buisson, mais rien, il se dit alors qu’il allait utiliser ses dons. Il huma l’air qui l’entourait, cherchant à trouver le parfum de Marie. Pas besoin des battements de son cœur où le son de sa respiration. En tant que loup, il était habitué à utiliser son odorat plus que son ouïe.

Il avança donc, suivant la piste, comme un chien de chasse avec un lièvre. Il se rapprocha dangereusement du bosquet où était caché la jeune femme. Puis, à pas de loup, il bondit derrière elle, les yeux brillant de satisfaction. Il cria alors.

-Vu Marie !

Il ne courra cependant pas à l’arbre, préférant lui sauter dans le dos, sachant qu’elle était à croupis, passant ses bras autour de son cou, sans pour autant l’étrangler. C’était un pogo câlin.

-C’est votre robe, elle vous gêne pour bien vous cacher ! si vous étiez en pantalon, je vous aurais pas trouvé, c’est sur.

Il souriait, ravi quand même de l’avoir trouvé. Comme tout enfant, il se sentait trop fort sur le coup. Plusieurs courtisans les regardaient en souriant, se demandant aussi qui était ce gamin… Un enfant à Versailles, ce n’était pas trop habituel.

-A moi de me cacher !

Il lâcha le dos de Marie, pour qu’elle puisse se relever quand même.

hj désolée du temps de réponse....

Marie l'entendit arriver, mais elle ne bougea pas, elle afficha un grand sourire en entendant la voix de l'enfant, puis elle fut surprise quand il lui sauta sur le dos. Il avait passé ses jambes de chaque coté de sa taille, elle lui prit alors les jambes pour ne pas qu'il tombe et elle se redressa un peu, pour ne pas tomber en avant, le tenant toujours sur son dos. Elle rit à sa phrase.

- mais bien sur.... moi j'aurais plutôt dit que c'était ton flair de jeune loup qui fait ça !

Elle riait toujours et elle le lacha pour qu'il descende de son dos, elle se releva alors et elle se mit face à lui. Elle le regardait dans les yeux, avec un air malin. Ce brin d'enfance qui était toujours au fond d'elle et qui renaissait à chaque fois qu'elle jouait sans crainte d'être jugée lui donnait un air merveilleux.

- hum.... le premier arrivé à l'arbre sera....

non.... pas un loup mouillé.... Il fallait trouver autre chose que cette expression que les vampires utilisaient habituellement...

- un chat mouillé !!!!

Elle rit alors et elle partit en courant, à vitesse de vampire mais guettant toujours ou était le jeune loup qui, elle le savait, pouvait aussi courir vite, mais elle restait tout de même plus rapide, car il n'était encore qu'un enfant....

Il redescendit donc de son dos et l’écouta parler. Son flaire, oui… il l’avait utilisé, mais ce n’était pas tricher que d’utiliser ses dons. Il fit un petit sourire malicieux, puis fronça un peu les sourcils. Le dernier à l’arbre serait ? Il se préparait à courir aussi vite que possible, et se mit à rire en entendant la fin. Un chat mouillé… Erwan couru, mais pas assez rapidement, Marie fut la première, alors qu’il lui lançait un regard boudeur. Il croisa les bras sur son torse, comme il avait vu Reaven le faire.

-Je suis pas un chat ! je veux pas être un chat Marie !

Il rigolait bien sur, il lui sourit en coin, avant de se mettre contre l’arbre non loin de l’endroit où se tenait la jeune femme.

-Marie, c’est à vous de compter ! je vais me cacher et vous ne me trouverez pas cette fois.

Il faisait un regard convaincant en fronçant les sourcils, ce qui était assez drôle. Comme tous les enfants, il avait prit goût au jeu, et n’avait pas envie d’arrêter sur un échec. Quant elle se mit à compter, Erwan se mit à courir et bondit derrière un buisson, se cachant plus au milieu des fourrés que derrière.

Il se tenait la main sur la bouche pour ne pas rire et se trahir. Cette fois, elle allait avoir du mal à le trouver, il était tout tassé dans le bosquet, caché par l’épaisseur du feuillage.

Dea se promenait dans les jardins de Versailles… Du château ? ben oui, il en avait un peu marre du domaine des loups, et s’évader un peu de sa routine ne lui déplaisait pas. Il n’avait eu aucun mal à gruger les gardes et était passé comme une lettre à la poste. Il n’avait pas peur des vampires, et le prouvait bien en se promenant directement sur leur nez. Directement dans le nid. Il observait le paysage, l’accumulation de beauté l’écœurait plus qu’autre chose… Les habitants d’ici c’étaient-ils seulement rendu compte à quel point cet étalage de luxe était une insulte pour la population qui avait du mal à nourrir sa famille ?

Enfin, il se promenait le nez en l’air, quand quelque chose attira son attention, des rires… Il se reprocha tranquillement, et constata que ce n’était autre que Marie, et Erwan… Erwan ? ici ? Ben tien… Louis était mort, mais Marie ne l’avait pas suivi dans la tombe… Etrange… Elle aurait pu y aller avec lui quand même… enfin, il faudrait peut-être l’y pousser à l’occasion… Erwan jouait à cache cache… Trop mignon… C’était le moment rêvé de le récupérer vu que c’était à lui de se cacher. Dean fit le tour, à pas de loups, et se dirigea très discrètement vers l’endroit où s’était caché le petit.

Marie finit de compter alors que le loup se trouvait derrière Erwan, qui se tenait la bouche pour ne pas rire… Dean lui plaqua sa grande main sur le visage, tandis que Marie se rapprochait dangereusement d’eux. Erwan était vraiment un incapable… Il ne pouvait pas se cacher dans un endroit plus isolé ? Il se pencha à son oreille et lui murmura quelques mots pour que l’enfant se tienne tranquille. Erwan ne comptait pas de toute manière jouer les héros. Dean préférait tenter le tout pour le tout, et se releva d’un coup, plaquant la tête de l’enfant entre son torse et sa main, qui lui servait toujours de bâillon. Erwan ne touchait pas le sol, et était maintenu en l’air par la seule pression du loup sur son visage. Il était à la limite de l’étouffement, et ses jambes brassaient l’air énergiquement pour essayer de trouver une prise pour pouvoirs avoir une position plus confortable. Dean sourit à Marie comme si c’était de vieux amis.

-Quel beau temps aujourd’hui. Vous profitez vous aussi des jardins ?

Son sourire se figea, et il sortit un couteau qu’il plaça sous la gorge de l’enfant avant de regarder Marie d’un œil entendu.

-Vous n’êtes pas trop stupide… Vous ne crierais pas et ne tenterez rien, sinon, je le tus.

Il en était capable, pas besoin de tenter le diable. Le regard qu’il lançait à Marie en disait long.

-L’insecte et moi allons tranquillement quitter le château, et il ne se passera rien.

Il lui fit un petit clin d’œil, appuyant assez la lame sur la gorge d’Erwan pour qu’un filet de sang s’en échappe.

Point de vue d’Erwan

Erwan avait peur, il tressailli en sentant la lame sous sa gorge, et faillit emmètre un couinement quand il lui perça la peau, mais la main de Dean se plaça plu durement sur son visage, l’obligeant à se taire. Il avait peur et cela lui permettait de garder son esprit bien ouvert. Il reçu les pensés de Marie en ayant du mal à les comprendre… Elle voulait qu’il aille voir le roi ? lui ? Mais qu’allait-elle faire ? Il se concentra le plus qu’il pouvait pour qu’elle puisse lire en lui.

Je veux pas qu’il vous fasse du mal… Il va vous tuer… Je veux pas.

Il n’était pas d’accord il ne voulait pas avoir sur la conscience ce que Dean lui ferait subir. Il savait bien que Dean pouvait-être horrible, et il ne la laisserait pas se faire du mal à sa place. Il s’était échappé, il se doutait bien qu’on allait le rattraper un jour.

Point de vue de Dean

Dean écarquilla les yeux aux paroles de Marie… Cette femme était folle ? de toute manière, elle ne l’intéressait pas le moins du monde. Il haussa un sourcil avant de reculer d’un pas.

-Serais-ce une demande ? Je vous tuerais quand le moment sera venu… Pour l’instant, vous ne m’intéressez pas. Me croyez vous désespéré sexuellement au point de coucher avec vous ? Vous torturer me servirais à quoi ? Vous n’êtes plus rien…

Une idée lui vint soudain, elle voulait échanger quelque chose contre Erwan ?

-Voulez vous m’échanger votre fils contre l’insecte ?

Il appuya un peu plus sur la lame, coupant la nuque de l’enfant de la racine des cheveux à son épaule, faisant couler son sang abondamment. Il recula d’un pas, souriant sadiquement.

-Maintenant, nous allons partir, cesse de bavardage, ma décision est prise.

La prochaine incision serait pour la carotide du petit. Qu’elle ne joue pas les héroïnes maintenant, où alors le petit mourrait. Ruuqo avait promit à la mère du petit de s’en occuper et pour tout dire, Ruuqo était plus détendu depuis que le gamin était là pour lui passer les nerfs. Tout le monde était content de ne pas se prendre une engueulade vu qu’Erwan était là pour ça.

Point de vue d’Erwan

Les pensés que Marie lui envoyaient étaient cruelles… Il ferait ce qu’elle lui avait dit ? Peut-être que si Dean relâchait son emprise sur lui, ça serait possible, mais pour l’instant, il était à la l’imide de l’étouffement, et faire deux choses en même temps… ce n’était pas trop possible. Il essayait de respirer mais il n’y arrivait qu’avec beaucoup de difficultés. En plus, sa nuque lui faisait mal, il avait l’impression que sa tête allait se décrocher du reste de son corps… Quand Dean se mit à lui découper la peau du cou, Erwan ferma les yeux, et la douleur lui fit couler une larme. Le reste de la conversation, il ne l’entendit pas pas, les dernières pensés de Marie, il les entendit, avant de tomber dans les pommes par manque d’oxygène et par la douleur.

Point de vue de Dean

Ravie d’apprendre qu’elle était consentante pour se faire tuer, il y penserait à l’occasion. Pourtant, il ne voulait pas d’elle, et il ne comptait pas laisser Erwan ici. Il sentit que le petit avait arrêté de s’agiter mais ne baissa pas les yeux pour voir ce qu’il avait. Il continua à marcher en arrière jusqu’à ce qu’il en ait marre d’elle.

-Que le roi se soucie de vous, c’est très bien, et je me fiche bien de savoir ce qu’il ferra pour l’insecte. Si il ne bouge pas le petit doigt, c’est d’autant plus sage de sa part, et vous devriez suivre son exemple. Cet enfant est à nous, et il n’y a aucune raison qu’il subisse votre mauvaise influence. Si vous voulez un jouet, trouvez vous en un vous-même au lieu de prendre celui du voisin.

La fourmi n’était pas prêteuse. Erwan était peut-être un parasite, mais c’était le leur ! Il finit tout de même par lui tourner le dos assez rapidement, et se mit à marcher comme si de rien était au travers des allées. Si Marie était intelligente, elle ne bougerait pas, sinon, le petit allait souffrir encore plus une fois rentré. Dean allait passer ses nerf sur lui, et plus il serait en colère, plus ça serait douloureux.

-Vous allez rester sagement ici, et compter jusqu’à 5000, le temps qu’on aille se cacher avec Erwan. Arrêtez de penser à vous une seconde, et imaginez ce qu’il va lui arriver si on me rattrape. Ma vie dépend de la sienne. Avant de mourir, je le tuerais. Faites réfléchir votre cerveau pour une fois, qu’il n’y ait pas quelqu’un qui souffre de votre bêtise.

Et paf, comment la faire culpabiliser sur ce qui était arrivé à Louis… Mouahahahahaha il avait jeté ça par-dessus son épaule comme si il avait raconté une blague. Pourtant, si elle ne faisait pas ce qu’il avait dit, elle le regretterait… Comment expliquer au père de l’enfant qu’il était mort car elle n’avait pas suivit la règle du jeu de cache cache et était partie à la recherche d’Erwan avant d’avoir fini de compter ? Sur qu’il apprécierait.

Alors que Dean continuait à marcher avec l’enfant inerte bloqué sous son bras, Dean sentit que Marie se rapprochait rapidement de lui. Il s’y attendait gros comme une maison… Elle ne le laisserait pas partir sans combattre… Lui qui n’avait pas envie de se compliquer la vie, c’était raté. N’empêche, Marie devait avoir un problème d’oreille… Dean avait pourtant bel et bien parlé en français quant il l’avait prévenue que si elle bougeait un orteil, le petit allait souffrir… A croire qu’elle voulait se débarrasser elle aussi de l’insecte. Elle aurait voulu qu’il souffre, elle n’aurait pas agit autrement. Soit elle était débile, soit elle avait une artère bouché qui empêchait le sang d’irriguer convenablement le cerveau.

Elle lui sauta sur le dos, le faisant basculer un peu vers l’arrière, mais pas au point de tomber. Il haussa les yeux au ciel, avant d’enfoncer le couteau qu’il tenait toujours en main dans le ventre de l’enfant qui rouvrit instantanément les yeux, réveillé par la douleur. Son sang coulait abondamment. Il le lâcha, le laissant se rouler en boule au sol, il allait maintenant s’occuper de Marie, qui était toujours sur son dos, et qui essayait de l’empêcher de s’approcher de l’enfant… De toute manière, il n’en avait aucune intention, Erwan n’allait pas s’envoler avec la blessure qu’il venait de lui infliger, même en râpant avec une avance de 10 minutes, il le rattraperait sans mal.

Dean arma son bras, et plusieurs reprises les côtes de la jeune femme avec son coude. Il passa ensuite sa main puissante derrière l’épaisse chevelure de Marie, et referma ses doigts sur sa nuque. Il se pencha alors vers l’avant, et l’envoya au sol comme si il s’était s’agit d’un sac à dos encombrant. Alors qu’elle était au sol, il lui sourit ironiquement, tenant fermement le couteau d’où un filet de sang faisait du goute à goute au sol dans sa main droite. Il lui mit un coup de pied dans le flanc droit pour qu’elle reste au sol.

-Et voila, à cause de toi, le petit va être saigné comme un porc… Comment expliqueras-tu au seul loup qui porte la même odeur que le petit, que par la bêtise d’une femme, toi, son fils est mort ?

Reaven avait menacé la famille de Dean la première et dernière fois qu’ils s’étaient vu… C’était une vengeance en quelques sortes. Il s’accroupit à côté de Marie, et lui planta le couteau à plusieurs reprise dans le ventre, faisant gicler du sang un peu partout. Il allait se relever, quand il se dit qu’elle serait bien fichue d’essayer de le suivre avec les entrailles à moitié à l’air. Elle avait voulu prendre la place du petit tout à l’heur. Dean espérait qu’elle appréciait le cadeau, après tout, quand y’en a pour un, y’en a pour deux. Il retira donc le couteau du ventre de Marie, puis arracha un bout de sa robe pour le lui enfourner dans la bouche. Elle avait au moins 5 plais béantes dans le ventre, dont son sang vampirique immonde s’échappait, Dean fronça les sourcils, avant de lui planter le couteau une fois dans chaque jambe. Là, elle aurait du mal à continuer le combat… C’était une sécurité. Avec les blessures qu’il venait de lui infliger, elle avait de la chance si elle ne mourrait pas dans les minutes qui arrivaient. Dean se releva, rangeant son couteau à la ceinture, en ayant prit soin d’essuyer la lame à la robe déchiré de la jeune femme, puis prit le garçon dans ses bras. Celui-ci avait de nouveau perdu connaissance sous l’effet de la douleur, pourtant Dean était certain de l’avoir vu écarquiller les yeux quand Dean et Marie avaient émit l’hypothèse que Reaven était son père… Pas si orphelin que ça finalement ce petit.

Dean repartit comme il était venu, laissant derrière lui une Marie en charpie, et portant l’enfant qui, même si il devait souffrir, n’allait pas mourir des coups de couteau qu’il avait reçu. Ils quittèrent le château de Versailles sans plus de problèmes, et regagnèrent les terres des loups sans encombre.

HJ: DSL, la sauvetage, c'est prévue avec Leria, c'est elle qui va sauver Erwan, elle est venue du futur exprès pour ça