Un véritable gamin [ouvert]

Profiter de la vie. Pourquoi pas? C’est ce qu’il faisait tout les jours, mais aujourd’hui ce n’était pas le cas. Sebastian c’était réveillé ce matin là, alors que c’était l’après-midi. À sa gauche, une jeune femme blonde, la peau foncée, les traits d’une jeune adulte de 23-24 ans, encore assoupie. À sa droite, une autre jeune femme, celle-ci était rousse et paressait plus jeune, à moins que ce ne soit ses taches de rousseurs qui créaient une fausse impression de jeunesse ? Le garçon s’était levé, laissant aux domestiques le bon soin de jeter les deux dames dehors à leur réveil. Il avait enfilé un pantalon large, noir, mal défini et s’était rendu sur le balcon de leur somptueux manoirs, laissant aux femmes présentent dans leur cour privée le loisir de le dévorer des yeux alors qu’il était à peine habillé. Malgré les rayons du soleil, l’endroit était assez plaisant. D’ailleurs, la vue était magnifique. Seulement, Sebastian se lassait vite des ces moments, surtout lorsqu’ils étaient nostalgiques, et n’hésita pas un seul instant à rentrer à dans sa chambre, à l’abri des nombreux rideaux de velours rouges-sangs. Il avait enfilé sa tenue de sortie qui se résumait à une nouvelle chemise blanche, si jamais il avait envie d’une tenue plus légère, et une veste, sans manches noire, bien coupée qu’il attachait à l’aide de boutons dorés, des pantalons noirs, ajusté, munis de poches et pour terminer, il fit tinter son collier.
Devant le miroir, il plaça quelques mèches rebelles en place. C’était la touche finale. Satisfait, le gosse de riche sortit de sa chambre, croisant une femme, qui devait être la nouvelle femme de ménage, accompagné de sa supérieure, qui devait probablement la superviser. Sebastian indiqua qu’il ne fallait pas oublier de jeter les draps aux ordures, car ils étaient sales maintenant. Malgré l’incompréhension qui se lisait dans les yeux de la nouvelle, la plus expérimentée hocha la tête avec toute l’obséquiosité que le vampire lui connaissait.
Sans événement particulièrement marquant, Sebastian avait déambulé un instant dans les rues de la ville, ne manquant pas une occasion de faire peur à un bœuf poussant une charrette, à l’aide d’une illusion bien choisie, ou en lançant un ou deux sourires enjôleurs aux femmes qu’il jugeait jolies. Lorsqu’on lui faisait remarquer son comportement libertin, le jeune homme répliquait « J’aime seulement les belles choses, je me contente de complimenter l’artiste. ». L’expression de honte et de rage sur le visage de son père était alors à son comble, la joie du garçon était alors complète. Sebastian n’était pas comme ces dragueurs qui brisaient les cœurs pour la gloire où le prestige qu’ils n’auraient jamais. Il savait éperdument que c’est mal, mais parfois certaines choses sont plus fortes que tout et la rage envers son père en faisait partie.
Le vampire avait tenté d’oublié ce qu’il était avant afin de se consacrer entièrement à son but, mais cette coquille avait des faiblesses. Ce qu’il se plaisait à appeler « l’ancien-Sebastian » était toujours présent en lui, il le cachait avec des vannes à deux ronds et des farces des plus mauvaises. C’était cette faiblesse qui l’avait poussé à acheter une pomme à une gamine qui devait lui arriver à la taille et qui était maigre comme un clou, un sourire chaleureux était apparu sur son visage pendant cet instant.

« Comme punition, pourquoi ne pas aller embêter les gens au château ? »

Il s’était donc dirigé vers Versailles, il y était bien connu pour être le fils d’un des ministres, mais dans ce temps-là il était encore l’ancien-Sebastian.
Le vampire se rendit donc dans la cour du château. C’était vraiment un endroit immense… et magnifique. Parfait pour gâcher un peu le début de soirée des nobles gens qui côtoyait son paternel tous les jours. Le vampire commença par quelques illusions simples comme faire apparaître un serpent à une femme qui se mit à hurler comme une poule sans tête alors que son mari, complètement affolé essayait de comprendre ce qui provoquait autant d’émoi chez la pauvre dame. Finalement, il obliqua vers les jardins et grimpa dans un arbre, à l’abri des regards indiscrets puis, il changea d’avis. Fan d’acrobatie en tout genre, Sebastian se laissa tomber vers l’arrière, dans le but de se suspendre tête en bas, mais sa chute fût arrêter par une collision avec quelqu’un qu’il n’avait pas vu venir. Sonné, le vampire tomba au sol, dans un craquement sinistre. Après un long silence ou il resta immobile, le garçon émit finalement un gémissement rauque et releva la tête.

-C’était ma nuque, marmonna-t-il alors qu’un autre craquement se faisait entendre et qu’il serrait les dents pour retenir un cri.

Lorsque ses vertèbres se replaçaient, bien que l’opération soit simple avec le pouvoir de Sebastian, une horrible douleur lui parcourait la colonne vertébrale. Il maugréa un instant, sans se préoccuper de la personne, puis sembla s’apercevoir de sa présence.

-… ‘a va ? Dit-il dans un français douteux.

Avoir 8 ombres est assez spéciale selon moi, mais mes gardes du corps ne voulaient pas me lacher d'une semelle, à cause des tentatives d'assassinat, j'avais cependant réussi a leur faire accepter une distance acceptable, assez pour croire que nous n'étions pas ensemble. La vie était bien dur. Une maman que je n'avais pas connu, un père qui ne pouvait pas se déplacer, des sujets qui voulaient ma mort...

Ne sachant quoi faire, je mettais levé assez tôt pour me préparer, je laissa mes servantes me couper la réspiration avec un corset de satin rose, s'escrimer avec mes cheveux pour les mettre dans un chignion avant de le défaire et les laisser libre une fois dehors. Je n'étais pas du genre à apprécier d'être sérrée de partout, et j'avais une nette préférence pour les épées et les pantalons. Et puis ce chapeau, beurk, enfin bref, je le jeta au loin avant de sortir. Malgrè mes habitudes de marcher en bottes, je jouais assez bien mon rôle de Lady first classe. Je ne pu m'empêcher de rire à ce moment, un rire discret tout de même.

Je parcouru la gallerie des glaces d'un pas nonchalant avant de continuer mon chemin dans les jardin et de m'installer sous mon arbre habituel. Oui c'était le mien et pas celui d'un autre. Mes gardes du corps s'éparpillèrent au loin.

Plongée dans mes pensées, un truc noir vint obstruer ma vue avant de voir un flash, ce qui me fit tomber à la renverse. Mais quel imbécile...Je me mis sur un coude pour observer l'individu avant qu'un de mes gardes me relévent, un air mauvais sur l'individu qui n'avait même pas l'air de s'inquiété de sa bétise !

C'est bon Eric, il ne l'a pas fait exprès je suppose, mais des excuses seraient bienvenue jeune homme je-suis-un-danger-publique !

Eric se retira malgrès lui, mes iris qui avait viré au noir sous la colère devenirent gris, car je ne savait pas quoi penser. Mes iris changeaient de couleur selon mes sentiments. Et j'étais impatience que cette personne non chalante, reprenne une langage plus français.

Non, 'a va pas vraiment...Vous pourriez faire un peu plus attention non ?

Sebastian se releva en s’époussetant alors que des hommes aidaient la femme qu’il avait percutée à se relever. Il avait du la frapper assez fort, aux vues de ses propres blessures qui déjà se refermaient.
Bien que Sebastian soit un homme immature aimant les farces les plus stupides, il ne blessait jamais les autres, du moins pas physiquement. C’était probablement sa seule qualité, d’ailleurs.
Il sourit à l’appellation « Je-suis-un-danger-publique ». C’était bête, mais il appréciait ce surnom.

-En effet, je vous dois mes plus sincères excuses. (C’est probablement la seule fois où il disait le mot sincère dans une phrase sans mentir.) Et je vous les offres, excusez-moi mademoiselle « j’ai-une-bosse-de-la-taille-d’une-poire-sur-la-tête ».

Il avait dit ça avec un grand sourire. C’était la première personne qui lui adressait la parole. Sans trop savoir pourquoi, il fût très content de tomber sur elle. Une jolie jeune femme blonde dont les yeux semblait pouvoir changer de couleur. Cette caractéristique lui rappela quelque chose, mais quoi? Peut-être un portrait de sa mère, avec les yeux gris, c’était à peu près le même regard. Finalement, il revint à la réalité, sortant un peu de sa bulle.

-C’était une blague, pardonnez-moi à nouveau. J’aime bien le surnom « je-suis-un-danger-publique ». Il me correspond assez bien et me fait un peu penser à celui que m’a donné mon père, c’est « la-plus-grande-erreur-jamais-commise-dans-ce-monde ». C’est un peu plus long, cependant.

Sebastian sourit à la jeune femme, même si quelque part, c’était un peu triste ce qu’il racontait. Le vampire avait cessé d’éprouver de la tristesse par rapport à ce genre de chose. Il l’avait accepté. Il le comprenait. La vérité faisait mal, parfois. Très mal… Ses yeux reflétèrent une tristesse immense pendant, ne serait-ce qu’une seconde. Une seconde où son sourire lui faisait mal.
Le vampire secoua la tête un instant et se prit le nez de façon théâtrale en tournant la tête sur le côté.

-Mais j’échappe vraiment à tout les devoir d’un gentleman! Je vous fonce dedans, ensuite je vous donne un surnom stupide, je devrais être écartelé pour un tel affront!

Il se retourna et exécuta de façon malhabile et exagéré une courbette qui se voulait être une révérence.

-Sebastian Ulliel. Enchanté de rencontrer une femme telle que vous et espérant la voir un jour sourire.

Le vampire se releva avec un sourire sincère aux lèvres.

-Ça vous irait si bien.

Sebastian souriait très rarement, sinon jamais avec sincérité. Ce visage lui donnait l’air serein et joyeux. Un peu comme une étoile filante qui donnait un sentiment de joie et d’espoir dans les moments difficile. Le seul moment où on voyait une facette du vrai lui.
Il tendit la main, pour exécuter un baisemain traditionnel.

-Pourrais-je savoir votre nom, mademoiselle?

Mademoiselle« j’ai-une-bosse-de-la-taille-d’une-poire-sur-la-tête », vous fait savoir qu'elle les acceptes, et que de toute manière, vous n'auriez pas pu me blesser, vu que je possède le pouvoir de guérir répondis je amusée

Charmant jeune homme qui plus est pensai je malicieusement, je ne voyais pas pourquoi ne pas l'excuser bien que je sentais le désappointement chez mes gardes du corps. Il faut dire que même après quelques temps à la cours, l'étiquette n'était pas mon fort, mon comportement était celui d'avant.

La plus grande erreur commise dans ce monde ? Etrange constatai je perplexe, c'est ce que je pensai de moi avant ma résolution de vivre pour les êtres que m'aiment.

Mes iris devenirent bleus gris, couleur de la tristesse, j'avais vécu tellement longtemps de la culpabilité d'avoir tué ma mère lorsqu'elle m'avait donné naissance alors qu'elle avait fuit le pays de mon père, la Norvège qui interdisait formellement les unions entre humains et vampire, et tué les hyprides, d'ou les multiples tentatives d'assassinat dont j'avais fait l'objet.

J'ai grandit toute seule, ma mère est morte, et je n'avais jamais vu mon père, j'ai vécu comme humaine, ignorant que j'étais moitié humaine et vampire, tout le monde me rejetait parce que j'étais différente. J'ai vécu dans les rues, j'ai vu mon seul ami mourir sous mes yeux en me sauvant. N y avait il pas une logique que je pense que j'étais une erreur ? Depuis je me suis dis que je devais vivre pour eux, savourer la vie, et les faire vivre dans ma mémoire.

Quand je parlais il y avait une force tranquille qui s'échappait de ma voix, la tristesse avait empoisonné ma vie depuis trop longtemps, j'étais sincère avec moi maintenant et je pouvais penser à eux avec le sourire. Mes paroles s'étaient échappées de mes pensées et je réalisa lorsque le vampire se présenta que je ne savais pas de qui il s'agissait.

Je crois que le choc de la chute m'a rendu quelque peu bavarde à l'excès. Désolée de vous inportunité avec mes propos. Un surnom stupide mais j'ai commencé donc serai je aussi stupide ? répondis je malicieusement. Pour ce qui est de l'écartelement je serai contre mais certain trouveraient cela justifié

Je pensais à mes gardes du corps qui avaient vraiment du mal a se faire à l'idée que je ne respecterai jamais l'étiquette. Trop impersonnelle pour moi ! Sébastian Ulliel, je n'avais jamais entendu ce nom auparavant.

Cassandra Giovanni

Eric fut prit d'une quinte de toux discrète mais je l'entendis. Je préfére mon ancien nom à celui qui je porte maintenant depuis presque deux ans.

Princesse Cassandra de Norvège, unique héritière du trône corrigai je gênée, enfin "unique héritière du trône" ne fais pas partie de mon nom riai je. J'ai 19 ans et toutes mes dents hormis cela je suis heureuse de faire votre connaissance

Mes iris adoptèrent la couleur or qui était toujours bon signe celle qui apparaissait quand j'étais heureuse ou contente. Je lui tendis ma main.

Vous avez seulement 21 ans et demi ? Vous étes comme moi ou alors êtes vous un jeune vampire ?

Si Sébastian était comme moi, c'était le premier d'un peu près mon âge que je rencontrais, j'étais vraiment intriguée. Le seul que je connaissais était le Roi défunt. Peut être que ma question pouvait paraitre bizarre, mais je me contenterai de celles là. J'avais envie de lui demander si sa mère était encore en vie, mais si son père lui avait dit qu'il était la pire erreur, cela me laissait supposé que sa mère avait subi le même sort que la mienne, tué par leur propre sang, d'autre part, je trouvai cette question déplaçée, il en souffrait peut être encore, il avait un pouvoir de guérison comme moi et j'étais bien placée pour savoir que les blessures du coeur ne peuvent pas être soignier. Autant ne pas rouvrir la plaie. Peut être mes questions pouvaient le mettre mal à l'aise.

Vous avez oublié de préciser si vous y avez toutes vos dents plaisentai je

Vous êtes une princesse, à cette question je ne pus m'empêcher de rire, pas un rire de vanité ou d'arrogance, un rire joyeux et enfantin. Sa question venait d'un autre age, celui des enfants qui rêvaient d'avoir une belle destinée, un prince charmant ou une princesse. Alors que la vie de Princesse franchement essuyer les tentatives d'assassinat, se faire torturer pour rentrer dans une robe, se tenir à l'étiquette, marcher comme ça et pas autrement, ce n'était pas une vie. Mon ancienne vie n'était certainement pas merveilleuse, mais je pouvais faire ce que je voulais quand je le voulais, j'étais une anonyme, ce qui n'est pas le cas maintenant. Personne de versaille ne m'aurait adressé la parole si je n'avais pas un titre. Je trouvais cela d'un hypocrite.

Un chevalier ?

A peine ai je eu le temps de poser la question que Sebastian avait endossé une armure. Un vampire fut il rapide ne pouvait pas endosser une armure digne des contes de fée. Etait il illutionniste comme Octave ?

Vous avez un coeur d'enfant Chevalier Ulliel riai je

Le dégaignage de l'épée, n'avez pas plu à mes gardes du corps, malgré leur désapprobation une fois de plus, ils ne bougèrent pas, Nilo avait le pouvoir de lire dans les pensées de gens, et Sébastian ne devait pas représenter un danger

Jusqu'a ce que la mort nous sépare, savez vous que je suis une Princesse capricieuse qui n'en fait qu'à sa tête et que d'autre part la vie d'un vampire est trèèèèèèès longue, votre vie sera un calvaire. Mais bon vous avez prété serment, il ne peut être retiré dis je d'une voix taquine.

J'étais de bonne humeur aujourd'hui, et rencontrer une personne qui ne se prend pas la tête me plaisais beaucoup.

Un dragon, s'il est gentil, et que vous n'en profitez pas pour me lacher en plein vol, non parce que tuer un dragon j'aime pas trop, d'ailleurs, pour votre serment vous avez oublié quelque chose

Je tenais ma petite vengeance, je regarda Octave et Nilo, un sourir aux lèvres, pour l'assomage de tout à l'heure, aussi vive que l'éclair je pris l'épée et asséna un coup du plat de l'épée sur l'épaule de Sébastian avec un peu beaucoup de force. Illusion contre illusion.

Vous voila adouber preux chevalier, à partir d'aujourd'hui tu ne devras que servir des causes justes et nobles et respecter votre serment. Tu croiras à tous les enseignements de l'Eglise et tu observeras ses commandements. Tu protègeras l'Eglise. Tu défendras tous les faibles. Tu aimeras le pays où tu es né. Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole. Tu seras libéral et généreux. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.

Je fis une pause, j'avais beaucoup étudié la période du moyen age, et le serment des chevaliers m'avaient paru encore valable, enfin si je le lui avais cité ce n'était pas pour faire valoir mes connaissances, mais pour l'embêter.

Et maintenant comme ton parrain n'est point la, je me fais un plaisir de le remplacer.

Je lui administra la collé, une frappe du plat de la main sur la nuque. Avant d'éclater de rire.

Maintenant que tu as essuyé l'adoublement, le bavardage et la collé tu est entièrement pardonné de m'avoir assomé toute à l'heure. Moi rancunière, mais non, mais non.

J'avais l'impression qu'il avait attendu mes réactions, pensait il a celles la ? Savait il dans quoi il s'était embarqué avec moi, qui était aussi une grande enfant qui adorée taquiner les gens. A moins que je l'ai soit ennuyé soit effrayé et qu'il ne m'adressa plus la parole et répendra des rumeurs comme quoi, la Princesse de Norvège est violente.

Et bien si vous n'étes pas trop sonné, j'attends mon dragon riai je

La façon dont je l'avais dit faisez penser à "j'attends ma monture", parfaitement ordinaire et anodin. J'adorai faire pleins de choses, mener ma vie à 100 à l'heure. Je n'étais pas princesse à faire tapisserie, danser ou chanter. Dommage pour Sébastian, j'étais une princesse active !

HJ: J'espère que tu t'es pas ennuyée mdr

-Si comme vous signifie un hybride, oui.

L’hybride se demanda un instant en quoi vivre pour servir la jeune femme pouvait être un calvaire. Elle avait l’air d’une princesse charmante, mais il ne fallait jamais se fier aux apparences et Sébastian le savait. Après un tel adoubement, n’importe qui avait de quoi être assommé, dans tous les sens du terme. Malgré tout, Sébastian n’interrompit en aucun cas le discours de la jeune femme, c’était la première personne qui embarquait avec lui dans ses jeux enfantins.
Après avoir été un peu bousculé et perdu. Il arborait toujours un énorme sourire, si elle voulait un dragon, elle en aurait un! Une légère concentration et une énorme ombre s’éleva de derrière la jeune femme. Une énorme créature rocailleuse noire sombre, d’impressionnantes dents acérées luisantes de baves, qui devaient faire au moins 3 fois la taille d’un cheval qui se serait en équilibre sur ses pattes arrière, s’approcha de la jeune femme.

-Il a peut-être l’air méchant, mais son cœur est bon, dit-il à l’intention de la jeune femme. Il ne faut pas se fier aux apparences.

Le garçon s’approcha de la créature cauchemardesque et tendit doucement la main vers lui afin de caresser son encolure avec douceur. Un étrange silence s’installa alors que son regard se perdait dans un endroit lointain.
Il finit par secouer la tête de gauche à droite, semblant se rappeler qu’il n’était pas seul et il se retourna vers la femme arborant le même sourire que tout à l’heure.

-M-mais peut-être serait-ce mieux si il avait l’air moins effrayant peut-être?

L’hybride claqua des doigts et le dragon se vit affublé d’un pelage blanc comme la neige, qui parfois tombait en hiver, et ses yeux devinrent bleus et froids. Ses dents étaient celles d’un herbivore.

-Il a l’air d’un gros lézard poilu, ria-t-il un instant. Peut-être désireriez-vous faire une balade, Ô belle et douce Princesse Cassandra.

Il fit une courbette des plus ridicules avant de se relever et de faire disparaître le dragon et l’armure.

-Il nous faudrait cependant utiliser un véritable cheval.

[HRP:M'ennuyer? Noooon! (Pourquoi m'ennuyer? Oô)]

J'admira le dragon, changé ainsi, il était cent fois mieux, en blanc, j'étais emerveillée comme une petite fille de 4 ans. Mais je m'enfichais.

Il faut admettre que vous maitrisez parfaitement ce dons, il a l'air plus vrai que nature, et vous savez 21 ans et demi, perso, j'ai 19 ans et j'ai commis de graves erreurs ! Quand je suis arrivée à Versailles, j'ai eu le droit à des appartements privées. Jusqu'a la tout va bien. Seulement j'ai joué avec les particules de l'eau qui se trouvait dans un sceau, sans doute pour remplir la baignoire, et là j'ai innondé mon appartement de A à Z, pendant plus d'un mois je n'ai pas pu mettre les pied de temps car j'avais glacé l'eau pour éviter d'abimer les autres appartements. Les pauvres domestiques avaient l'impression d'être au pôle nord.

Belle et douce, il parlait bien de moi là ? J'avais l'impression de n'être ni l'un ni l'autre, quelqu'un de banale qui ne se fait pas trop remarqué hormis quand elle fait des bétises. Bon d'accord j'en faisais un tas, mais j'étais jeune, je voulais un peu en profiter. Une ballade...Mmm pourquoi pas, ma monture n'avez pas été montée depuis longtemps, elle me manquait, la dernière fois que j'étais à cheval...mmm, c'était pour aller dans les alpes voir ma maman.

Pourquoi pas, mais je vous avertie que je suis excellente cavalière, il faudra suivre, et qu'en me proposant une ballade, et bien vous le proposez à mes 8 gardes du coeur riai je, ils ne me lachent pas d'une semelle. Même si je sais que c'est pour mon bien, pour éviter qu'on me dis, j'ai vraiment du mal. Avant quand j'étais à la rue, j'étais seule et j'ai toujours survécu. Mais bon, le titre de Princesse à changé toute ma vie.

Je commença a arpenter le jardin, suivit de mes gardes du corps à proximité, les écuries étaient plus loin, ce qui nous laissez encore un moment pour bavarder pied à terre.

Que faites vous de vos journée ici, hormis assomer de pauvres princesses ? Etes vous ici depuis longtemps ?

J'étais curieuse et bavarde de nature, cependant je ne parlais qu'avec peu de gens, mais Sébastian me mettait à l'aise, et nous avions tous deux des choses en commun, notre nature, notre maman, ce coté enfantin...J'étais heureuse en quelque sorte qu'il m'ait assomé et pas une ou un autre.

J'éclata de rire

En effet la pauvre bête, non ils nous surviront à pied, et de loin, je ne pense pas que nous les verrons si nous ne leur prêtons pas attention. Bien que je me sens continuellement épiée

Mais ils m'avaient sauvé la vie à plusieurs reprises, je devais bien me faire à l'idée d'être suivie.

Je suis arrivée à Versailles, il y a deux ans, avant j'ai passé une grande partie de mon enfance dans les montagnes et une autre dans les rues de Paris luttant pour survivre, avec tous ces être démunis qui sont égoistes, et ne pense qu'a assurer leur survie, la lois du plus fort. Défendre son territoire...Mon activité principale était de tuer les loups garous, jusqu'au jours ou en me sauvant la vie, mon meilleur ami c'est mal muté en loup garou, et j'ai du l'abattre.

Mes poings se crispèrent et mes yeux devenirent bleus gris. J'enfouis mes doigts dans mes cheveux avant de les retirer

Ensuite, quand je suis arrivée ici, j'ai rencontré votre Roi qui n'était pas encore roi, nous avons discuté. Après, je me sentais mal dans cet univers où j'étouffais, alorsj'ai fait le tour du monde pendant un an, j'ai appris énormément de chose, découvert des cultures incroyables. Je suis revenue le jour de mon anniversaire, le jour du couronnement de Sa Majesté Thomas 1er, et puis je me suis quelques peu brouillé avec lui. Du coup, je ne vois plus votre Roi depuis longtemps, et passe mon temps à flaner.

Depuis l'incident sous l'arbre, je n'avais pas cherché à revoir Tom, il menait sa propre vie, je devais en faire de même. Il enchainait les conquêtes à croire que c'était plus interéssant que les affaires d'état. Pourtant quelque chose en moi était curieuse de le revoir, seulement pour m'assurer qu'il est heureux ainsi. Mais s'il n'avait pas cherché à prendre de mes nouvelles, c'est qu'il était heureux. Enfin j'effaça rapidement cette pensée. Je repris d'une voix malicieuse

Ne me dites pas que mon preux chevalier ne connait pas autre chose que Versailles riai je. Nous pouvons aller vers Rambouillet ou bien St Germain en lay. Mais si vous étes piètre cavalier ce qui est un comble pour un chevalier nous pouvons aller dans la foret ou la prairie.

J'étais heureuse d'avoir rencontré un compagnon qui était sur la même longueur d'onde que moi, l'amusement, l'enfantillage, il fallait profiter de la vie, et ne pas se prendre la tête.

La princesse avait changé d’attitude lorsqu’elle avait parlé du roi. Sébastian commençait à comprendre en quoi consistait le changement de couleur qu’il observait dans les yeux de Cassandra. Y avait-il eût quelque chose entre elle et Thomas (-> Sébastian n’aime pas les titres et il se retient bien de les utiliser.) ?

-Le soleil se couche, dit-il en se permettant d’observer le ciel. Vous semblez bien connaître le roi, ou en tout cas bien l’avoir connu. (Il marqua une pause.) Je ne souhaite pas vous rappeler de mauvais souvenir et revoir vos yeux bleu-aciers, bien que cette couleur vous aille très bien.

Il se tourna vers la jeune femme à nouveau et lui sourit, l’air de dire «Si vous ne voulez pas en parler, je ne souhaite pas vous mettre mal à l’aise, je m’intéresse à vous, c’est tout. » Sur ce il soustrait à nouveau son regard à celui de la femme.
Une étrange émotion à l’estomac. Il l’a connaissait. C’était une émotion dangereuse, la compassion. Cassandra était le genre de femme qui lui faisait ressentir beaucoup de compassion. C’était dangereux, très dangereux.

« La compassion est une mauvaise chose, c’est les sentiments de l’ancien-Sébastian… »

L’hybride ferma les yeux un instant, une légère brise commençait à souffler, malheureusement, la chaleur de l’été ne semblait pas vouloir laisser place à la fraîcheur du soir. Sans trop réfléchir, il retira la veste noire et déboutonna les deux premiers boutons de sa chemise.

-L’été ne finira donc jamais ! S’exclama-t-il en utilisant sa main comme éventail. N’avez-vous pas chaud ? Rien qu’à vous regarder j’ai l’impression de fondre sur place.

Sébastian se consola en se disant qu’à cheval, il y aurait plus de vent et que ça rendrait l’air plus frais. Quant à l’endroit où il voulait aller, il n’en avait aucune idée. Il savait qu’il voulait faire de l’équitation, il savait qu’il voulait que ce soit avec cette femme, mais quant à savoir où… Après l’écoute des choix qui s’offraient à eux, il ferma les yeux, vida son esprit et, sans réfléchir un instant, s’exclama :

-Nous irons dans la forêt !

L’hybride ponctua sa phrase d’un index vers le ciel et d’un regard déterminer vers… absolument rien, si ce n’est en avant.

-Oui, la forêt, ce sera parfait. Il y a un tas de truc à voir et à faire dans la forêt.

Il se retourna avec espièglerie.

-On verra combien on peut attraper de luciole en une soirée !

La suite

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