| | | Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie |  |
| | | Auteur | Message |
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Gabrielle Bontemps
 Messages : 44
Date d'inscription : 09/03/2010
| | Sujet: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mar 9 Mar - 17:34 | |
| Carte d’identité 
feat : Rosie Huntington Whiteley
| Nom : Bontemps
Prénom : Gabrielle
Age : 18 ans
Rang : Son père était détenteurs de la charge de premiers valets de chambre du roi, Comte de Saulloy et Vicomte de Champmorin, elle est donc, en tant que seule héritière Comtesse de Saulloy et Vicomtesse de Champmorin.
Nature (loup, humain, vampire): Humaine
Don (ce n'est pas pour les humains) : //
Statut (marié, célibataire, amoureux): Célibataire, mais est sous la coupe d’un homme.
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Histoire Je suis la fille d’Alexandre Bontemps, où plutôt, j’étais la fille, car celui ci est mort il y a un an, mais commençons par le début.
Je suis née il y a 18 ans, mon père n’était pas à la maison. Ma mère vivait dans une petite maison dans le village de Versailles, alors que mon père passait le plus clair de son temps au château, au côté de Louis XIV. Ma mère a eu beaucoup de mal à me mettre au monde. J’étais la première, mais je serais aussi la dernière. Ses relevailles furent longues et douloureuse. Elle ne se remit pas de ma mise au monde et sombra dans une profonde déprime. Mon père ne savait plus vraiment quoi faire n’étant jamais très présent.
Finalement, ma mère préféra aller au couvant, et devenir nonne. Je n’avais pas compris ses motivations, mon père non plus, mais il essayait de se faire plus présent. Moi, je grandissais doucement. Les enfants n’étaient pas les bienvenus au château. Seuls ceux qui avaient le sang royal avaient le droit d’y vivre. Et encore, pourtant, les jardins m’étaient ouverts. Ce que j’aimais par-dessus tout, c’était suivre les fontainiers. Je trouvais tout ces jets d’eaux fascinants.
Le temps passant, il se passa quelque chose qui toucha vraiment mon père. Le grand Louis XIV rendit l’âme à notre seigneur, laissant sa place à un fils tombé du ciel. J’avais maintenant 15 ans, et le roi était maintenant Thomas Ier. Mon père avait gardé sa place et était maintenant son premier valet de chambre. Je n’avais pas abandonné mon addiction aux fontaines du château, mais étant considéré comme adulte, je pouvais maintenant me promener ailleurs que dans les parties réservés aux domestiques, valets, e gens de l’ombre. Je me faisais tout de même toujours très discrète de peur d’embarrasser mon père.
Seulement un an après le début du règne de notre nouveau souverain, celui-ci a déserté sa place, laissant le royaume aux mains de ses ministres et de sa tante. J’avais du mal à concevoir cette désertion. Ne se rendait-il pas compte qu’il était le dirigeant d’un grand royaume qui comptait sur lui pour nous préserver des loups ? Apparemment non. Quelques mois après son départ, les loups ont envahis Versailles. Les rues, le château, tout s’écroulait. Mon père, qui voyait tout son monde s’écrouler ne voulu pas les laisser entrer dans le château et en subit les conséquences. Il fut embastillé et torturé. Quand on me l’a rendu, il n’était plus que le reflet de lui-même. Il était paralysé de la partie inférieur du corps, et semblais atteint d’un mal qui le rongeait, le rendant de plus en plus faible.
J’avais 16 ans, et me retrouvais à veiller sur mon père alors que l’inverse aurait du être plus plausible. L’argent disparaissait vite dans nos mains entre les docteurs, la nourriture qui se faisait rare et chère. J’avais du trouver un emploi. Un tisserand qui avait travaillé pour le château et que mon père avait connu voulu bien me prendre et m’appris l’usage d’un métier à tisser. Ce n’était pas un travail facile, et souvent, je me blessais avec les fils d’or, les échardes… Je n’étais pas vraiment douée, et même si mon employeur ne me disait rien, je sentais que le fait de devoir reprendre mon travail le gênait plus qu’autre chose.
La paye n’était pas grosse et nous avions du abandonner notre belle maison pour un logement plus modeste. C’était la descente aux enfers. J’avais quitté la boutique de mon maître tisserand, les temps étant durs pour lui aussi. Je me sentais misérable de devoir voler des miches de pains noirs aux marchands… mais je n’avais pas vraiment le choix. Un jour, un homme me proposa de m’aider. C’était un vampire, j’en avais côtoyé assez pour les reconnaitre. Il me prêta une jolie somme et se fit présent dans ma vie, à telle point que je me laissais séduire par son charme. Il était avec moi quand mon père mourut à son tour de ce même mal qui le rongeait depuis une année. Une profonde tristesse m’envahit, je venais de perdre le seul être qui avait été là pour moi.
Une fois encore, je dus abandonner l’appartement que j’occupais avec mon père pour une simple chambre qui était finalement bien assez grande pour moi. Heureusement, il y avait toujours ce gentil vampire qui avait permis à mon père une fin de vie plus digne que si j’avais été seule à m’occuper de lui. Romuald se faisait de plus en plus présent dans ma vie. Il venait me rendre visite chaque jour, m’apportant de la nourriture. Il me paraissait évident maintenant qu’il voulait autre chose. Etait-ce moi qui l’intéressais ? ma logeuse disait que ce n’était pas un homme fréquentable. Je ne voyais pas pourquoi… Il s’était toujours montré charmant avec moi.
Je ne tardais pas à comprendre. Il se fit de plus en plus insistant au sujet de l’argent qu’il m’avait prêté. Il en avait soit disant besoin rapidement, je me confondais en excuse à chaque fois, mais ce petit manège me fatiguait, je pensais qu’il se lasserait. Un jour, il me proposa un moyen simple de le rembourser, avec les intérêts. Je pouvais, si je le voulais, travailler pour lui. Faire le ménage, la cuisine. J’acceptais, après tout, je n’aimais pas avoir des dettes. Je commençais à travailler à son service, il vivait dans une maison que je n’avais jamais fréquentée. Il y avait de nombreuses filles chez lui, des artistes, qui dansaient, jouaient avec les hommes. Je rentrais toujours par la porte de derrière, de peur de me faire surprendre. Une nuit, alors que je finissais de nettoyer l’estrade, Romuald entra en fureur et bondit sur moi. (Façon de parler). Il m’empoigna le bras, me hurlant que le remboursement n’allait pas assez vite, qu’il allait devoir faire appel à la justice.
Je pris peur, après tout, les loups avaient pris le pouvoir, il n’y avait pas de quoi être en confiance. J’abandonnais donc la chambre que j’avais chez ma logeuse, pour m’épargner le loyer et rembourser l’homme à qui je devais de l’argent au plus vite. Une fois avoir réussi à regrouper un peu d’argent, je le lui apportais, dans l’espoir de le voir satisfait, mais Romuald se mit à rire aux éclats. Il me jeta l’argent au visage, me tendant un papier où selon un contrat qui semblait en ordre, je lui appartenais jusqu’à ce que ma dette soit remboursée. Je lui appartenais ? J’étais une femme libre, jamais je n’appartiendrais à personne. Mais je devais rapidement déchanter. Etant plus fort que moi, il me tira dans une chambre, me disant que ce serait désormais la mienne, que je danserais et chanterais comme les autres filles. Que si un homme demandait à me fréquenter il serait convié dans ma chambre. Moi ! Une honnête jeune fille. Devant ma mine, il dut comprendre que je n’avais jamais fréquenté un homme. Il me sourit à la manière des carnassiers, et me tendit un verre d’eau de vie.
Je ne sais pas ce qu’il y avait dans ce verre, mais une chose est sure, après seulement quelques minutes, je me sentais mal. La tête me tournait et mes muscles semblaient mou, inexistants. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Il me conduit dans la chambre qui serait désormais la mienne, et se coucha sur moi. J’avais l’impression de ne plus pouvoir bouger, mes muscles ne me répondaient plus. Seuls mes yeux trahissaient ma peur et ma souffrance.
 
Un an plus tard, je ne me reconnais plus. Je ne pense jamais à ma vie d’avant. Surement à cause de l’opium que Romuald nous distribue à toutes. Cette petite pilule nous rend joyeuses, nous permet de supporter les ivrognes qui viennent chaque jour fréquenter le cabaret. Les filles qui vivent avec moi sont toutes plus où moins dans ma situations. Des humaines qui n’ont plus de famille, plus nulle part où aller. Où irions-nous ? En plus, Romuald est gentil quand nous faisons ce qu’il veut… Dimanche, il nous à dit qu’il nous emmènerait en promenades dans la prairie. Ça risque d’être amusant.
Caractère J’étais une fille pleine de soif d’apprendre, pleine de vie, j’avais envie de m’en sortir, d’aider mon père, mais suite à son décès, tout a basculé. Ma vie est devenue un cauchemar. L'homme qui m'aidait est devenu un maître chanteur. Ma vie n'est plus du tout la même, enfin, surtout depuis que je suis perpétuellement droguée. L’Opium rend mon regard vide, comme si quelque chose était éteint chez moi. Mais c'est ça, je ne me rends même pas compte de la situation critique dans laquelle je suis. Tout m'est égal. J’ai perpétuellement l’impression de flotter dans un monde imaginaire peuplé d’hommes qui ne semblent pas s’offusquer de ma mine affreuse et de mon manque de réactions fasses aux choses dégoutantes qu’ils me demandent. Je mène cette vie depuis seulement un an, mais j’ai vu des choses horribles et ais du me faire avorter il y a quelques mois. Ces pilules que Romuald me donnent, je ne sais pas ce que c’est, mais une chose est sur, elles m’aident à tenir. Sans elle, je serais surement dépressive, pourtant, j’arrive encore à sourire. Je ressemble à une poupée dans des robes de prostitué, mon esprit est ailleurs, je n'ai plus aucune volontés. Parfois il m'arrive d'avoir un sursaut de conscience, de me révolter, mais les poings de Romuald me ramènent vite à la raison. Il sait se montrer persuasif quand il le décide. Je ne sais pas lui résister, surtout quand il glisse des choses dans mon verre. J'ai souvent peur quand je l'énerve, après tout, Romuald est un vampire, ce ne serait pas la première fois qu'une des filles disparait. je ne voudrais pas être la prochaine.
Physique Je suis grande, près d’1m70, fine avec de belles formes qu’une grossesse à rendu encore plus appétissantes aux yeux des clients. Je suis blonde, où plutôt châtain clair, car tout dépend de la lumière. Dans les maisons mal éclairés comme celle où je vie actuellement, je parais châtaine. Mes cheveux ondulent avec l'humidité, sinon, ils sont raides. Mes yeux sont bleus clairs, pourtant, ils semblent un peu morts… quand je suis en manque, ils s’activent, comme si ils étaient fou, un peu exorbités. Je ne suis pas souvent en manque, seulement quand Romuald s’amuse à couper les vivres, juste pour que nous le supplions de nous en donner. Il aime se sentir irrésistible et important, mais il peut aussi se montrer violent quand nous ne sommes pas assez gentilles avec les clients. Il m’arrive d’avoir des marques sur le corps, pour peu que Romuald soit de mauvaise humeur, mais parfois, les clients ont des envies bizarres. Il y en a un en particulier qui aime frapper la fille avec qui il se trouve. Nous, n’avons jamais envie de le recevoir et nous passons le relais, mais il est là, et nous aussi. Quelques cicatrices parsèment mon corps, disons que… je suis tombé dans les escaliers. Parfois, il m'arrive d'avoir des bleus, dans ces cas là, je suis de repos. Une fois, j'ai eu le visage complètement ravagé. Romuald était vraiment en fureur ce soir là. Le matin, j'avais plusieurs os cassés, mais je n'en ais pas gardé de marques. Encore heureux, il ne manquerait plus que ça. Si je perds ma beauté, il ne me restera plus rien, je mourrais sans que personne ne s'en rende compte. Les autres filles sont mes seules amies mais je sais qu'elle ne bougeraient pas le petit doigt pour m'aider, elles ont bien trop peur.
Relations Romuald
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Relation : Disons que c’est mon employeur, mon homme permanent, mon fournisseur d’opium. Je ne l’aime pas, mais je lui suis redevable. Je lui dois de l’argent, il me loge, me nourris. Je n’aurais jamais fini de le rembourser, en plus, les intérêts grimpent. Je ne sortirais surement jamais de ses griffes. Il est immortellement vampirique en plus.
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Et derrière votre écran ?
Dernière édition par Gabrielle Bontemps le Lun 5 Avr - 0:55, édité 2 fois | |
| | | | Thomas Ier
King legitim of France
Messages : 369
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 36
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mar 9 Mar - 17:39 | |
| Ton code était bon, je le valide, en attendant que tu finisse ta fiche, bienvenue, | |
| | | | Jacob Black
Messages : 1032
Date d'inscription : 25/04/2009
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mar 9 Mar - 21:18 | |
| Birenvenu  Tu es validé !! Tu peux dès maintenant valider le règlement, recenser ton Avatar et recenser ton Don. Tu peux aussi faire ta feuille de lien et de topiques. Mais également, voter pour nos tops sites toutes les deux heures et faire de la pub autour de toi pour aider notre beau forum à se développer. | |
| | | | Gabrielle Bontemps
Messages : 44
Date d'inscription : 09/03/2010
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mar 9 Mar - 21:42 | |
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| | | | Leria Syviel
La vengeance est une justice sauvage.
Messages : 114
Date d'inscription : 13/06/2009
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mer 10 Mar - 11:14 | |
| Bienvenue ^^
Bontemps me fait penser au majordome de Napoléon enfin bref...
Amuses toi bien | |
| | | | Dean
Messages : 523
Date d'inscription : 08/05/2009
Age : 36
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mer 10 Mar - 11:32 | |
| Bontemps était le premier valet de chambre de Louis XIV, c'est lui qui allait chercher les filles qui plaisaient à son roi, passait discrètement les mots... . Il était son conseiller le plus fidèle, son homme de confiance. Louis XIV lui a d'ailleurs donné de nombreuses charges.
* Conseiller du Roi
* Comte de Saulloy et Vicomte de Champmorin
* Commandeur de Villaré
* Gouverneur des Terres, Pars, et Château de Versailles
* Gouverneur des Terres, Pars, et Château de Marly
* Gouverneur de Rennes
Par contre, je ne savais pas qu'il y en avait aussi sous Napoléon... xD si tu veux en savoir plus sur notre cher Bontemps Alexandre, Wikipédia est assez complet ^^ | |
| | | | Leria Syviel
La vengeance est une justice sauvage.
Messages : 114
Date d'inscription : 13/06/2009
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mer 10 Mar - 11:40 | |
| Oui je connais aussi son existence mdr, Saint Simon le mentionne
dans ses mémoires | |
| | | | Dean
Messages : 523
Date d'inscription : 08/05/2009
Age : 36
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mer 10 Mar - 11:47 | |
| en effet, Saint Simon parle de lui ^^. Premier valet de chambre, c'est une charge très honorable et envié, avoir l'oreille de Louis XIV lors d'une monarchie absolue, ce n'est pas rien. | |
| | | | Leria Syviel
La vengeance est une justice sauvage.
Messages : 114
Date d'inscription : 13/06/2009
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie Mer 10 Mar - 11:52 | |
| le valet qui murmurait à l'oreille du Roi  Bref arrêtons de papotter -_-' | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: Danseuse, chanteuse, trainée... On ne choisit pas toujours sa vie | |
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