Retour à la vie

Tandis qu’elle observait toujours le cache œil, il se mit à lui expliquer, enfin. En une phrase… un maléfice ? Elle allait poser une question supplémentaire quand il se mit à lui mordre la nuque, en la léchant en même temps, elle ferma les yeux pour apprécier au mieux. Il était bestial dans tous ses mouvements. Elle soupira, puis rouvrit les yeux en lui souriant.

-Non, on verra ça plus tard.

Elle se mit à frôler son entre jambe, baissant doucement son pantalon pour arriver à ce dont elle avait envie. Oui, il avait raison, il n’y avait rien entre eux, à part un désir corporel et une profonde amitié. Louis et Marie l’amusaient beaucoup, mais elle devait avouer que pour l’instant, Reaven donnait l’impression d’être plus dégourdit.

-Tu auras tout le temps de me raconter ton histoire, mais en attendant, c’est une autre histoire qui m’intéresse.

D’un geste sec, elle baissa son pantalon, tandis que sa robe entrouverte glissait doucement le long de ses épaules sans qu’elle n’ait rien à faire. Elle allait se retrouver à nouveau nue sans que le jeune homme n’ait rien à faire. Elle sourit à cette idée et l’embrassa à nouveau, avant de se mettre plus à son aise, à cheval sur lui. Ils allaient bientôt arriver là où ils avaient tous deux un jour arrivé penser. Elle ne savait pas pourquoi, mais savoir que c’était Louis dans ce corps ne la dérangeait pas du tout… alors qu’elle n’éprouvait rien pour le roi. Ce corps mystérieux l’émoustillait tout à fait, lui donnant envie de commettre des folies. Elle lui sourit avant d’effleurer les traits de son visage d’un geste doux, comme si elle prenait le temps d’imaginer ce qui lui était arrivé, d’où il venait. C’était tellement excitant d’avoir un homme dont on ne savait même pas ce qu’il était dans son lit.

Elle sourit à sa phrase. Il avait de l’humour en plus. Elle l’aimait déjà bien ce nouveau lui. Il était doux, mais ferme à la fois. Il l’aida à se déshabiller. Enfin, elle ne serait pas restée longtemps habillé en tout cas. Reaven ne savait trop ce qu’il voulait en fait. Un coup habille toi, un coup déshabille toi. Avalone était ravie. Quand elle l’enfourcha, il se redressa, l’embrassant dans la nuque, et lui mordant les seins. Elle poussa un peut gémissement avant de rire.

-Tu veux me mordre beau loup ?

Il fit descendre ses doigts le long de ses fesses, la faisant frissonner. Il la serrait contre lui, et elle pouvait sentir son membre sous elle, mais qui ne la pénétrait pas. Elle le poussa non sans douceur pour qu’il se couche sur le lit. Elle n’avait plus envie d’attendre de jouer. Non, maintenant, elle avait envie de lui. Ava se souleva un peu libérant le pénis de Reaven, puis quand elle se rebaissa, il était en elle. Elle commença à faire des mouvements de va et viens, se penchant un peu vers l’avant pour continuer à le toucher avec des mouvements doux et lents. Elle aimait bien prendre son temps, profiter de son amant du moment, mais un peu de sauvagerie la faisait fantasmer, sans pour autant la fracasser contre un arbre, comme l’avait fait Ruuqo quelques mois auparavant.

Avalone l’embrassa avec fièvre, caressant ses cheveux et sa nuque sans pour autant cesser ses mouvements de hanche qui lui faisaient monter des vagues de plaisir qu’elle n’aurait voulu arrêter pour rien au monde. Décidément, elle n’arrivait pas à comprendre les nones qui restaient toute leur vie sans connaître cette ivresse. Son souffle se faisait saccadé, rapide et chaud. Elle ne voulait pas fermer les yeux, pour ne pas quitter ce bel oeil bleu qui la regardait. domage qu'elle ne puisse pas voir l'autre. comme celui qu'elle avait vu sous sa forme de loup, il devait être doré. un regard curieux pour un homme mystèreiux avec une allure de mauvais garçon.

Avalone ne resta en effet pas longtemps dessus. Quand il la fit basculer, sans pour autant la lâcher ou sortir d’elle, elle poussa un petit cri de surprise, mais il fut couvert pas le baisé qu’ils n’avaient cessé de se donner. Quand leurs lèvres se détachèrent, elle riait, c’était particulièrement agréable. Sa main glissa alors dans son dos, jusqu’à descendre sur sa jambe pour la maintenir surélever et ainsi la pénétrer encore plus profondément.

-Ohh! Reaven!

Elle était toute offerte à lui, et accompagnait chacun de ses mouvements par un gémissement aigue, qu’elle essayait de maîtriser tant bien que mal. Elle ne voulait pas que tous les domestiques et employés du château soient au courant de ce qui était entrain de se passer dans sa chambre. Avalone laissait courir ses main sur le dos de Reaven, accompagnant ses mouvements avec son bassin.

-Me… dévorer ? Comme tu… y vas… Je ne suis pas… sure… d’être comestible.

Sa voix était entrecoupée de respiration saccadée. Elle fermait les yeux en souriant. Elle n’arrivait pas à s’empêcher de sourire. C’était due aux vagues de plaisir qui parcouraient son corps. Elle gémit encore une fois, avant de tirer la tête du jeune homme vers elle, l’embrassant avec envie et conviction, sa poitrine se gonflait au grès de sa respiration.

Reaven avait compris qu’elle ne voulait pas ameuter toute la population des combles, mais ne faisait rien pour l’empêcher de gémir, bien au contraire. Il la caressait avec ardeur, et les coups de reins qu’il lui mettait étaient de plus en plus violents et profonds. Elle qui voulait être discrète, c’était loupé, elle essayait de se mordre l’intérieur de la lèvre, mais c’était trop dur. Elle se mit à hurler, se fichant finalement qu’on l’entende.

Ils continuèrent ainsi pendant un moment, puis ils jouirent à l’unisson. C’était une explosion de bonheur. Quand il se coucha à côté d’elle, elle tourna la tête vers lui, souriant béatement, ayant encore la respiration saccadée.

-Waouh ! Reaven… Waouh !

Elle n’avait rien d’autre à dire. Avalone reprenait elle aussi sa respiration, une main posé sur son ventre, et l’autre derrière sa nuque. Elle passa sa main derrière le crane du jeune homme et lui caressa les cheveux qu’il portait mi long. Ava avait elle-même la chevelure lâchée, qui s’éparpillait autour de sa tête comme une auréole sombre. Elle soupira quelques coups, puis lui sourit à nouveau, comme si il restait un peu de plaisir en elle qui tardait à descendre.

-Alors… ton œil ?

Elle ne perdait pas de vue la question qu’elle lui avait posé un peu plus tôt.

A ses mots, je tournais la tête vers elle et lui rendit son sourire. J'avais compris son message : ça lui avait plus. Tant mieux, à moi aussi, énormément! Ça m'avait même fait un bien fou.

- Je crois qu'il n'y a rien d'autre à dire...

Je la laissais caresser l'arrière de mon crâne, la contemplant toujours. Avalone était une femme magnifique, merveilleuse... ainsi nu, j'aurais voir l'apparition d'une déesse grecque, sculpté dans une roche blanche avec perfection, avec la finesse et en y rajoutant chaque fantasme que les hommes demandaient au physique d'une femme.
Je fus amusée par sa question qu'elle m'avait posé avant l'acte et qu'elle n'avait pas oublié. J'allais maintenant pouvoir lui répondre. Je me mis sur le coté, posant mon coude sur le matelas et ma joue dans ma main. L'autre vint lentement caresser du bout de ses doigts la peau du bras et du ventre de la jeune femme.

- Disons que je ne suis jamais sortit du ventre d'une mère... Je ne suis pas né d'un acte érotique entre deux personnes. Il y a longtemps... hum... très longtemps.... Avant même que je ne porte le nom de Louis. J'étais enfermé dans une sorte de rocher...

Je fronças les sourcils, tentant de me rappeler.

- Va savoir pourquoi, je n'ai pas d'explications! Tout était paisible pendant longtemps, j'ai certainement eu le temps de me développer dans le noir... mais un jour j'ai reçu un choque, je m'étais enfin écrasé sur terre. Malheureusement pour moi, une pierre m'a crevé l'œil droit en se brisant... la douleur ma rendu fou et j'ai tout cassé. Je suis sortit de ma coquille et quand j'ai ouvert les yeux pour voir ce qui m'entourais... tout a pourri.

Je fis une légère grimasse en me rappelant de ce moment.

- Il y avait de grand animaux, ils hurlaient sous la douleur... la verdure... tout devint noir. J'ai fermais les yeux et... et depuis je ne l'ai plus jamais ouvert sous forme humaine. (c'est lui qui a fait disparaitre les dinosaure tellement son don était puissant à ce moment là xD)

Je la regardais en laissant un gros blanc puis vins sourire.

- Tu as toujours envie de le voir?

Je riais doucement.

- Au fond... j'ai la conviction de pouvoir me contrôler mais je t'avoue que je n'en ai pas le courage!!

Ah ? Lui aussi il était en mode waouh ? Xd en tout cas, Ava ne se doutait pas qu’il était entrain de la comparer à une déesse grecque. Ça aurait été très flatteur pour elle. Elle savait qu’elle était bien faite, mais de là à pouvoir combler tous les hommes physiquement, il y avait une marge. Elle tourna la tête vers lui à nouveau en sentant ses doigts caresser son bras et son ventre avec douceur. Elle l’écouta attentivement. C’était une histoire de fou… Alors comme ça, il n’était même pas originaire de la terre ? Incroyable. Elle ne savait pas qu’il y avait de la vie ailleurs, mais en même temps… pourquoi n’y en aurait-il pas ?

Ava grimaça en entendant qu’il avait eu l’œil crevé, le pauvre, pour ce qui était de son don, il n’était pas très ragoutant… le pauvre, ça devait-être dur. Elle lui caressa la joue en douceur avant de lui sourire. Non, elle n’avait pas très envie de le voir à l’œuvre.

-Non, j’ai déjà eu ce plaisir… tu es aussi un très beau loup. D’où te viens cette particularité ? Ni homme, ni vampire, ni loup… Tu es exceptionnel Reaven.

Quand il parla de se contrôler, elle haussa un sourcil, se levant d’un coup, histoire d’enfiler sa robe avant de se tourner dos à lui pour qu’il lui attache.

-Ça serait dommage, ce bandeau te donne du chien, tu es à croquer. Peux-tu m’aider à l’attacher cette fois ?

Elle avait dit ça d’une voix malicieuse, avant de se pencher vers l’avant et d’attraper son pantalon pour le lui lancer au village. Pendant qu’il attachait sa robe, elle poursuivit, comme si il ne s’était rien passé entre eux un peu plus tôt.

-Je crois qu’il y a des entretiens aux écuries dans quelques jours, tu devrais y aller.

Il s’y prenait comme un chef pour rattacher la robe ! Très bien, ils étaient tous deux rhabillé. Quand il lui frôla le cou avec ses lèvres, elle frissonna en faisant un beau sourire. Elle se retourna d’un coup pour l’observer une dernière fois. Il ne faudrait plus qu’il vienne dans sa chambre torse nue, sinon, elle allait de nouveau lui sauter dessus, un si bel homme.

-Merci à toi.

Quand il attrapa sa ceinture et son sac, elle ouvrit la porte pour qu’ils retournent dehors. Il faisait beau, ils n’allaient pas rester dedans quand même. Elle s’amusait de sa petite sacoche qu’il trimballait à sa ceinture. Ça devait-être pratique, mais pas très esthétique pour une dame… surtout par-dessus une robe. En tout cas, ça faisait très ceinture d’ouvrier et on avait l’impression qu’il allait en sortir des outils.

-Je devrais penser à une chose comme ça… Quoique pour y entrer une robe… il me faudrait une male.

Elle n’avait pas enfilé de chaussures, elle aimait bien marcher pieds nus, et comme les salons et les pelouses étaient tout le temps propre et que personne ne pouvait voir ses pieds vu la longueur des robes, c’était parfait. Quand elle le regarda à nouveau, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Marie. Elle aurait été tellement heureuse de le revoir… Même dans un autre corps. Mais s’il disait lui-même ne plus être le même…

-Je suis sure que tu as à faire. Moi, j’ais un rendez vous en ville. En tout cas, si tu ne sais pas où dormir cette nuit, plutôt que dans la rue, tu peux dormir ici, je n’y serais pas moi.

Elle lui tendit la petite clef en fer qui ouvrait sa chambre. Ava ne la lui donnait pas, c’était juste un prêt, pour le moment, en attendant qu’il se trouve une charge au château. Elle lui fit un clin d’œil.

-Elle s’appelle reviens.

Très bien, comme elle s’en doutait, il avaient tous deux à faire. Quand Reaven refusa la clef qu’elle lui proposait elle lui sourit aimablement en la re-rangeant dans son corsage.

-Si tu pense pouvoir te debrouiller. Mais je te préviens, qu’on ne vienne pas m’anoncer à nouveau ta mort. En cette saison il fait encore bon, mais si il fait trop froid, n’hésite pas à venir ici. Quelqu’un te passera les clefs si je ne suis pas là.

Il comptait donc quitter Versailles, mais personne ne le reconaitrait ici de toute manière, à moins que comme avec Ava il ne commette une erreur. N’empeche, elle ne l’aurait surement pas reconnu si il ne l’avait pas comise. Ce serait-il passé la même chose dans la chambre… ? Elle descendit les escaliers qu’ils avaient empruntés avec Reaven à l’allée et atterit dans une petite cour ou de nombreux nomestiques s’affairaient, faisant entrer de la nourriture et des animaux carrément vivant dans les cuisines du château.

-Fais attention à toi !

Avalone se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baisé sur le levres du jeune homme en guise d’au revoir et lui tourna le dos, filant vers le village. Elle n’avait pas vraiment de rendez-vous, mais elle avait besoin de reflechir un peu… ce n’était pas tous les jours qu’on rencontrait un mort dans un corps allien.