Versailles Vampire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Versailles Vampire


 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Une bonne humeur[Sebastian]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyVen 11 Sep - 11:58

Après m’être pris le bec avec Emmett et Jacob, j’étais retourné au château de notre roi avec une certaine mauvaise humeur, heureusement, celle-ci ne durait pas pour peu que je croise quelqu’un de bonne humeur. Comme c’était le cas, depuis quelques jours, j’étais contente malgré la cohue qui régnait en permanence dans la demeure de notre bon roi. Je profitais donc de ma bonne humeur pour me rendre dans les jardins. Mes longs cheveux bruns aux reflets acajou étaient retenus par une résille rouge, de la même couleur que ma robe de satin. Je marchais un peu à l’écart, balayant les bosquets d’un regard circulaire à la recherche d’une émotion intéressante, en fait, c’était les gens que je rencontrais qui me donnaient envie d’aller à droite où à gauche.

Je n’étais pas seule, ma demoiselle de compagnie qui était à mes côtés depuis ma naissance se promenait avec moi. Mes parents l’avaient envoyé à la capitale avec moi, pour qu’elle me surveille, mais également pour qu’elle me tienne compagnie, comme sa fonction le lui ordonnait. Plus qu’une employé, pour moi, elle était une amie. Nous marchions donc toute deux dans les jardins en rigolant et en suivant à la trace mais de loin les gens heureux que mon don captait immédiatement. Nous esquivions les gens tristes où en colère, et nous bavassions comme deux jeunes pipelettes à se raconter leurs journées.

-Je te le dit Pauline, ces deux là vont finir par se battre… ce n’est pas bien, je le sens… il faudrait faire quelque chose.

Pauline souriait en imaginant les deux gaillards et moi si petite au milieu, elle prit le bras en riant.

-Mademoiselle, je vous en conjure, ne vous mettez pas inutilement en danger pour des gens que vous ne connaissez pas… cette escapades aurait pu mal tourner.

Je haussais les épaules en souriant à Pauline, je ne me mettais pas danger avec ces gens là, ils étaient peut-être un peu brute, mais pas méchant. Je ne regardais pas où je marchais, bien trop occupé à badiner avec mon amie sur la rencontre que j’avais fais plus tôt dans la journée. Il faisait beau et rien que ça, c’était un bonheur pour les sens.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyVen 11 Sep - 22:19

Qu’il était bon de voir le résultat d’un dur labeur aussi satisfaisant ! Sébastian s’était levé très tôt, ce qui signifiait un peu avant l’heure du déjeuner, afin et s’était rendu tranquillement aux jardins, espérant retrouver « sa princesse », qu’il considérait maintenant comme une partenaire de jeux, mais il n’avait trouvé nulle trace de Cassandra.
Cependant, l’hybride n’était pas du genre à dépendre de quelqu’un. D’ailleurs, il n’avait jamais eût d’ami jusqu’à maintenant. Quelques connaissances qui avaient finies par grandir, à l’opposé du grand gamin qu’il était resté. Il supposa qu’il n’avait été qu’un passe-temps pour la souveraine et qu’il n’avait plus qu’à faire ce qu’il voulait maintenant.
Et justement, pourquoi pas ! Il avait commencé à foutre le bordel dans les jardins avec style et panache après ne serait-ce que 6 minutes d’attentes. Des femmes qui croyaient se voir complètement nue face à tous les spectateurs, alors qu’en fait il n’y avait qu’elles qui se voyait cette image. L’expression des nobliaux estomaqués face aux abracadabrantes mimiques des dames qui se croyaient dénudées. Ensuite, pourquoi ne pas déclencher une petite série d’insultes, c’était toujours des spectacles intéressants et ça lui permettrait… d’enrichir son vocabulaire!
En quelques illusions bien placées, les deux hommes- qui ne devaient déjà pas s’aimer beaucoup, au vu des insultes qui furent échangées lors de l’altercation.- décidèrent un peu rapidement d’en venir aux poings ! Sébastian, qui n’était pas nécessairement diplomate de nature, n’avait pas envisagé que les deux nobles qui discutaient froidement depuis plusieurs instant étaient issus de deux familles qui se haïssait profondément depuis plusieurs générations à propos d’une histoire de cuillères volées. Il faut dire que seul peu de gens ayant une connaissance éclairée sur l’histoire des cuillères en tout genre aurait pu reconnaître les représentants respectifs des familles de Syerie et d’Hallande qui avaient mené un nombre incalculable de guerre avant d’accepté un traité de paix temporaire.
Mais passons les grandes lignes de l’histoire générale des vols d’ustensiles de cuisine et retournons à l’histoire qui nous intéresse. Toujours est-il que : Sébastian n’avait pas prévu le premier coup de poing et avait longuement redouté le second, le troisième était un peu prévisible et le quatrième probablement de trop.
L’hybride se mordit la lèvre, n’appréciant pas vraiment l’idée que les deux hommes puissent se blesser par sa faute.

« Zut, un imprévu ! L’ancien-Sébastian va m’en faire baver pendant des semaines ! »

Sans se poser plus de question, il s’immisça entre les deux hommes. Le premier qui portait un incroyable surcot vert qui donnait mal à la tête et aux yeux, marbré de sang qui affluait de son nez, sûrement une conséquence du premier coup de poing… ou serait-ce le deuxième ? Bref il était presqu’aussi mal en point que son adversaire qui arborait un pourpoint bleu azure et un chapeau qui aurait bien faire rigoler le paon qui avait servit à le fabriquer. Il maintenait à bout de bras, qu’ils soient le plus loin possible.


-Allons messieurs ! Calmez-vous ! Ces coups sont d’une inutilité… Vous devriez vous reprendre et faire la paix.

Il marqua une pause, attendant qu’ils baissent leurs poings et qu’ils se calment un peu.

-Alors, pourquoi vous battiez-vous ainsi ?

Le premier regarda le second et ils répondirent, presque en cœur :

-Sa famille a volé nos cuillères !

Après quelques secondes de silences, Sébastian ouvrit la bouche, mais ne put retenir un éclat de rire bien sentie. C’était la raison pour laquelle ils étaient sur le point de s’entre-tuer ? Une histoire d’ustensile ?!
Jamais il n’aurait crut qu’on puisse se battre pour de telle raison.


-Attendez ? Vous voulez dire que vous vous êtes sauté dessus pour des cuillères ? C’est quoi cette raison stupide !

Jamais Sébastian n’avait entendu quoi que ce soit d’aussi stupide. Il faut dire qu’il n’aurait jamais crût non plus que l’homme en vert lui aurait envoyé une bonne droite et pourtant, c’est ce qu’il a fait.
Sonné et surpris, l’hybride se retrouva au sol, un mince filet de sang qui lui coulait de son nez dont la taille devait avoir doublé, voire triplé. Malgré tout, on pouvait entendre un mince rire filtrer d’entre ses mains jointes sur son orifice nasal.
Le plus curieux, c’est que les deux hommes, regardèrent Sébastian comme un illuminé et conclurent d’un commun accord que cet homme était un crétin et le plantèrent là pour s’en aller, bras-dessus bras dessous discutant de cet énergumène qui se croyait supérieur.
Sébastian resta sur le sol à rire jusqu’à ce que son nez reprenne une taille normale. Il avait les mains maculé de sang, mais il semblerait que l’incident était clos et il ne pouvait s’empêcher de sourire en repensant au ridicule motif des deux autres nobliaux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyVen 11 Sep - 23:06

Je continuais à marcher dans les bosquets, quant un brusque sentiment de malaise m’envahis… des gens se battaient non loin de nous. Je l’avais senti avant de les entendre. Je serrais la main de Pauline qui me demanda ce que j’avais senti, mais je n’eu pas le loisir de lui répondre que déjà, nous distinguions les hommes qui se battaient à coup de point. J’allais m’élancer pour les séparer, mais ma compagne me retint plus fort par le bras, m’interdisant de m’en mêler.

-Non mademoiselle Louise, vous avez déjà arrêté une lute en début de semaine, je ne voudrais pas que ces hommes vous fassent du mal.

Je me stoppais net et la dévisageais. Le temps que je proteste, un jeune homme c’était interposé entre eux et leur parlait comme moi je l’aurais fait… sauf que lui n’avait visiblement pas un aussi beau sourire que le mien et un don aussi pratique. Il se prit donc un bon coup de point qui le jeta à terre et lui brisa le nez. Je poussais un couinement en portant mes mains à mes lèvres. Je n’aimais pas la violence et encore moins le sang. Je pris mes jupes dans les mains avant de courir vers lui, m’affalant plus que je m’accroupissais à ses côtés.

Dieu qu’il était beau, je sortais un mouchoir de mon corsage en me ressaisissant un peu tandis que Pauline se tenait à l’écart ne voulant pas me gêner dans mes mouvements, sachant très bien qu’au final, je n’en ferais qu’à ma tête. Je posais un coin du mouchoir délicatement sur son nez avant de lui faire un petit sourire.

-Monsieur, vous arrive t-il souvent de vous glisser dans des disputes ne vous concernant pas ?

Après l’avoir rapidement débarbouillé, je posais le mouchoir sur ses mains maculées de sang. Ces deux hommes entre lequel il s’était interposé se battaient depuis très longtemps, mais s’entendaient bien ensemble au fond… il leur en fallait peu pour que cette histoire de petite cuiller revienne sur le tapis… il leur manquait à coup sur quelques neurones et après chaque prise de bec, ils allaient boire une choppe pour se réconcilier. Je ne me relevais pas, attendant qu’il me dise qu’il allait mieux. Il cicatriserait vite et dans quelques longues minutes, il n’y paraitrait plus.

-Car si c’est le cas, j’espère que vous ne finissez pas au sol à chaque fois…

Je pouffais tandis que ma demoiselle de compagnie me dévisageait avec un air de chaperon effarouché. Elle était plus vieille que moi, mais une vraie confidente et une amie de confiance.

-Je vous apprendrais si vous voulez, je vous donnerais quelques tuyaux pour éviter les coups… la violence n’est pas très bien perçue dans ce château. Il ne faudrait pas que vous vous fassiez remarquer pour actions de saint Maritain… pas très doué au passage.

Oui je me moquais de lui, mais c’était amicale, ce jeune homme était tellement beau qu’il me troublait un peu et que je me sentais obliger de lui envoyer des petites piques sympathiques pour masquer mon embarras.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyVen 11 Sep - 23:44

Après avoir pu observer le ciel un instant et profiter d’un bon nombre de regards tournés vers lui, Sébastian se fit prendre en charge par une brunette arborant une magnifique robe aux couleurs chatoyantes. Il aurait bien voulut lui dire que ce n’était pas la peine de s’occuper de lui, il n’y avait plus de blessure, c’était juste du sang, mais elle ne lui en laissa pas de temps. Très bien, il la laissa faire, un sourire embarrassé au coin des lèvres. Il n’avait plus six ans, mais seul sa nourrice avait fait ce genre de chose pour lui et il n’avait jamais sût l’en empêcher.

-Je ne me considère pas… comme un bon samaritain.

Il referma doucement ses doigts sur le mouchoir.

-Au moins, ça me donne l’occasion de mieux voir la beauté du ciel !

Il observa la jeune femme qui se tenait derrière elle. Probablement une dame de compagnie de la demoiselle. Elle était plus vieille que la vampire qui s’occupait de lui, visiblement, sans pour autant être une de ces vieilles femmes qui tentent de séduire les jeunes hommes pour se donner l’illusion qu’elles sont encore aussi belles et désirables qu’avant, celle-ci faisait plutôt adulte calme et encore jeune.
Mais il ne s’attarda pas trop longtemps sur la dame qui le regardait bizarrement et en revint à la noble vampire assise à ses côté. Une fois qu’il fût hissé sur ses coudes, il put prendre précieusement la main de la jeune demoiselle et l’approcha de ses lèvres.


-Ça serait un honneur, demoiselle. Il déposa un léger baiser sur ses jointures glacées et relâcha sa main, sachant bien que les dames n’appréciaient pas les longs baisemains. Sébastian Ulliel, enchanté.

Les baises-mains étaient la seule marque de politesse qu’il appliquait.

-Désolé si je ne suis pas à genoux, mais en vous voyant, j’ai cru que je voyais encore des étoiles ! Ria-t-il. Est-ce que cette étoile à un nom ?

Il ajouta à sa phrase un sourire enfantin qu’on aurait facilement attribué à un gamin qui complimente une jeune femme plus vieille qui lui plaît beaucoup.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptySam 12 Sep - 1:28

Il ne se considérait pas comme un bon samaritain, et pourtant, il se jetait au milieu d’une dispute au risque de se faire frapper comme maintenant en l’occurrence. Je me rassérénais en constatant qu’il ne souffrait pas. Sa blessure était déjà refermée, il n’avait plus qu’un peu de sang, qu’il pouvait se nettoyer avec mon mouchoir.

-J’espère que vous ne faites pas ça à chaque fois que vous voulez observer le ciel.

Quant il prit ma main, je le laissais faire, habitué à ce genre d’exercice. Comme les autres, il ne s’attarda pas à cette exercice et repris le file de ses pensés et paroles… Cet homme était surprenant, il prenait tout à la légère. Il serait honoré que je lui donne des conseils ? Je me relevais avec grâce en lissant ma robe. Je lui tendais la main pour l’aider à se relever à son tour… j’étais peut être un petit bout de chou, mais j’avais assez de force pour tenir tête à mes frères qui eux, avaient hérité de la carrure impressionnante de mon père. Quelques mèches s’échappaient de ma résille.

-Déjà, ne vous interposez pas entre deux hommes, vous n’avez pas les appâts nécessaires. Si deux harpies se crêpent le chignon, n’hésitez pas, votre sourire les calmera aussi tôt.

Sebastian Ulliel… charmant prénom pour un charmant jeune homme, en plus, c’était un petit séducteur. Je lui fis un sourire amusé à son allusion sur les étoiles en levant les yeux au ciel.

-Vous êtes un charmeur monsieur Ulliel, et oui, l’étoile que je suis a un nom. Je suis Louise d’Harcourt.

La fille cadette du duc d’Harcourt, qui occupait également la place de maréchal de France faisant de lui un homme important du royaume. Si j’avais su qu’il se considérait comme un enfant complimentant une dame plus âgée, je me serais assurément vexée… je n’avais que 55 ans, ce qui était très jeune dans le monde vampirique, et avais l’apparence d’une jeune femme de 18 ans. Ne sachant pas ce qu’il pensait, je lui souriais, je n’avais pas l’habitude qu’on me drague étant donnée que mon père était un homme puissant. Mes dons faisaient que je me faisais beaucoup d’amis… si il me déplaisait, je le rendrais fou amoureux de moi et je le ferais courir comme un petit chien. C’est peut être pour ça que je n’avais pas encore de mari au grand désespoir de mon pauvre père. Par contre, mes frères étaient ravi que je ne pose pas mon dévolu sur un autre homme, préférant garder leur petite sœur pour eux seul.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyDim 13 Sep - 2:29

Une fois debout, Sebastian put remarquer allègrement qu'il devait avoir deux têtes de plus que la jeune femme et ne put retenir un sourire en coin à cette pensée. Il ne s'était jamais considéré comme quelqu'un de grand, mais il fallait avouer que du haut de son mètre 90, il surplombait la plupart des autres personnes, vampires, comme humains, loup-garous comme hybrides.

-Charmeur, charmeur... Ne jugez pas trop vite les gens, belle étoile. Dit-il avec un air espiègle en replaçant quelques mèches de la jeune femme et déplaçant les siennes.

Il fit "apparaitre" un carnet dans sa main et commença à y noter.

-Alors, "ne jamais s'interposer entre deux hommes. Sourire aux harpies.".

Il rangea le faux-carnet dans sa poche et transforma la plume qu'il avait utiliser en un magnifique oiseau qui prit son envol et disparut entre les branches d'un pommier. Assez fier du résultat il se tourna vers la demoiselle.

-D'Harcourt... D'Harcourt... Ce nom me dit quelque chose. Il lança à Louise un regard en coin.

Bien sûr qu'il savait d'où venait ce nom. Son père travaillait comme ministre, il avait donc déjà collaboré avec celui de la jeune femme. Il fallait dire que Sebastian portait le nom de jeune fille de sa mère, Ulliel. Il était donc difficile de faire le rapprochement entre Sebastian Ulliel et Antoine d'Ascq, le ministre. C'est que son paternel avait pensé à tout.


-Louise... c'est un beau prénom pour une étoile, pensa-t-il à voix haute. Que venez-vous faire ici? Peut-être pourrais-je vous accompagner et nous pourrions ainsi poursuivre nos leçons.

Après tout, si il ne la dérangeait pas, il n'avait absolument rien à faire et l'envie de rester un peu avec la jeune femme. Un peu de compagnie n'avait jamais fait de mal et il appréciait celle-ci. Le garçon épousseta un peu son habit. Si on peut dire ainsi, il était simplement vêtu d'une chemise blanche boutonner à moitié et de pantalon en lin noir. Malgré un accoutrement aussi rural, les airs altiers de l'hybride n'en étaient pas terni, bien au contraire. Sebastian avait le don d'avoir l'air distingué, même dans les tenues les plus grotesques. Il en profitait pour porter ce qui lui plaisait. Il trouvait d'ailleurs la mode féminine beaucoup trop exagérée. Aucune femme ne pouvait avoir l'air gracieuse lorsqu'elle n'arrivait plus à respirer!

"Bref..."

Louise était une très jolie demoiselle, sans aucun doute. Sebastian commençait à croire qu'on emprisonnait à Versailles les plus belles femmes de la planètes pour jalousement les garder loin du regard des mortels. Sans vraiment s'en rendre compte, il devait la regarder pendant plusieurs bonnes minutes parce que quand son regard eût fini de se promener sur les magnifiques courbes de la jeune femme, il tomba sur le regard de la dame de compagnie de celle-ci qui semblait sur le point de le pendre avec ses propres entrailles.
Il offrit un sourire gêné à la jeune femme en question et se dit qu'il était plus sûr pour sa vie de fixer ses pieds.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyDim 13 Sep - 11:31

Il ne se considérait pas comme un charmeur ? Pourtant les mots doux lui filaient entre les dents assez aisément, on pouvait donc en déduire qu’il en avait l’habitude.

-Et comment nommez-vous donc un jeune homme qui complimente les jeunes femmes à tout va ?

C’était une question rhétorique, et donc qui n’appelait aucune réponse particulière. Je le regardais faire apparaitre un carnet dans sa main… d’où le sortait-il ? Avait-il pour don de pouvoir faire apparaitre des objets ? il y marqua mes recommandations tandis que je le regardais faire avec un sourire en coin. Une fois le carnet dans la poche de son pantalon, il fit passer la plume à l’état d’oiseau qu’il laissa s’envoler alors que je battais des mains comme une enfant devant un spectacle de troubadour et de saltimbanques dans les foires. Je me retournais vers lui avec les yeux pétillants et un large sourire.

-Comment faites vous ça monsieur, seriez vous magicien ?

Je me doutais que c’était un pouvoir et non un talent d’illusionniste particulier, mais il était très attrayant et devait lui permettre de subjuguer son publique régulièrement, comme quoi, je ne m’étais pas trompé en le qualifiant de charmeur. Malgré les habits simple du jeune homme, je me doutais que vu son attitude face aux grands de ce monde, il ne devait pas les craindre lui non plus. Quant il se mit à chercher où il avait entendu mon nom, je rigolais franchement de mon rire argentin.

-Mon père de duc d’Harcourt est un puissant seigneur normand, il y a quelques années, il a été nommé maréchal de France par notre feu roi Louis le XIV ième

Pour ma part, je ne savais pas bien qui il était, mais ne lui poserais pas la question, me contentant de faire faire quelques recherches à ma dame de compagnie lorsque nous serions à nouveau dans mes appartements. Il trouvait le prénom de Louise jolie pour une étoile ? il manquait d’imagination, les étoiles étaient tellement belle vu de notre terre qu’il leur faudrait des noms illustres, non pas de fades prénoms trop communs tels que Louise, Marie ou Beatrice.

-Mon prénom est d’une banalité affligeante, je plains l’étoile qui porterait ce triste sobriquet. J’eus un petit rire amer à sa question… que venais-je faire ici… Mon père désire que je prenne époux et espère que le roi lui rendra grâce de me trouver un partit intéressant, mais ne parlons pas de sujets délicats. Je serais ravi que vous m’accompagniez dans ma promenade, mais je crains de ne pas avoir plus de leçon à vous instruire… Pour une femme, il est plus aisé de se glisser entre deux hommes en feignant le malaise, les deux gentlemans arrêteront leur querelle pour porter secours à la dame en détresse selon les vieux adages de chevaleries, alors que lors d’une querelle de femme, le sourire d’un beau jeune homme est le plus efficace des remèdes.

Pour ma part, je me fichais de la mode, il m’arrivait souvent de porter des pantalons, enfin, surtout lorsque j’étais avec mes frères dans l’un des châteaux de mon père, ils me trainaient partout comme si j’étais un petit frère ayant soif d’aventure… Pour nous vampires, la mode n’était pas contraignante, n’ayant pas besoin de respirer, nous pouvions porter toutes sortes de choses que les humains auraient qualifiées d’engin de torture. Alors que je regardais le paysage autour de moi pour ne pas trop rester subjuguée par la beauté de mon interlocuteur, l’acajou de mes prunelles se vrilla sur ma demoiselle de compagnie qui elle ne se gênait pas pour dévisager le jeune homme d’un regard dur… Je suivais donc son regard pour constater que celui de Sébastian était posé sur moi comme si il me détaillait… ça aurait pu être outrageant, d’ailleurs, c’est comme ça que ma demoiselle de compagnie le considérait, mais pour moi, c’était flatteur quant même, sachant que je n’avais pas utilisé mes dons sur lui… En constatant le regard furibond de Pauline, le beau jeune homme se mit à contempler le sol, où ses pieds, au choix. Je dévisageais ma suivante en l’éclipsant d’un geste de la main, elle n’y obéit qu’à regret, mais finit par disparaitre.

-Ma pauvre Pauline a eu peur pour ma vertu sous votre regard trop explicite à son goût. Reluquez-vous souvent ainsi les demoiselles ?

Oui, je m’amusais à jouer les jeunes filles scandalisées, bien que ça ne soit pas le cas, je voulais m’amuser et profiter de cette rencontre pour ne penser à rien de triste. Ce jeune homme était rempli d’une sorte de douce candeur et rester à son contact me faisait plaisir, comme si ce moment promettait d’être amusant. Pour une personne empathique comme moi, ce n’était pas toujours simple de ne pas croiser que des gens heureux dans une journée, j’avais donc souvent de coups de blouse…
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyDim 13 Sep - 17:42

Comment appelait-il un homme qui complimente les jeunes femmes? Un homme courtois qui aime rendre à césar ce qui est à césar. Si une jeune femme était belle, pourquoi se retenir de lui dire? Ce n'est pas comme si il disait aux femmes qu'il trouvait d'une laideur repoussante qu'elles étaient moches. Il n'y avait rien de mal là-dedans.
À l'évocation du mot "magicien", Sebastian ne put s'empêcher de sourire. On pouvait le conscidérer comme un magicien, après tout. Il fait rêver les gens en faisant des choses que les autres qualifiaient d'impossible. Les illusions étaient un don spécialement difficile à contrôler, contrairement à ce qu'on pourrait croire. À première vu, c'est le pouvoir le plus inutile dans le domaine du combat et c'est peut-être vrai, si le vampire ou l'hybride ne contrôle pas toutes les facettes de l'illusion. On n'imaginait pas à quel point il fallait du contrôle pour empêcher le leur de dégénéré. Tout d'abord, il fallait s'assurer de ne pas faire apparaitre n'importe quoi. Ensuite, il s'agit de ne pas transformer une simple illusion passagère en cauchemar continu pour la victime. Sebastian avait perdu le contrôle une seule fois dans sa vie, et jamais il ne l'oublierait.
D'un hochement de tête, il chassa un peu les mauvais souvenirs qui venait gâcher un si bel après-midi. Ce n'était pas le moment de penser à des choses aussi morbide en aussi bonne compagnie!

- Je ne suis pas magicien, désolé. Je ne suis qu'un simple joueur de tour. (Il prit une pose théâtrale.) Je suis un menteur à grande échelle! Un conteur de vérité. Je modifie la réalité à ma guise. Je suis un illusionniste, demoiselle Louise.

Pour appuyer ses dire, il fit apparaitre une pluie d'étoile autours de lui et son interlocutrice. Comme si ils avaient soudainement plongé dans le firmament. Il faisait nuit, à présent et de minuscules points de lumière dorée flottaient autours d'eux. Il n'y avait plus personnes d'autres, plus de sol, plus de ciel. Plus de haut, ni de bas. Plus de soleil, ni de lune, la seule lumière provenait des millions d'étoiles qui emplissait maintenant le ciel artificiel que l'hybride maintenait en place.

-Je crée des illusions. Tout simplement. J'espère que l'expérience vous plait, parfois les gens ont peur.

Il sourit à la jeune femme et se concentra pour faire apparaitre la lune, plus grosse que jamais, magnifique perle surplombant tout les nuits. C'était la première fois qu'il recréait une nuit le jour et dans de telle circonstance! Il sourit à la jeune femme, espérant ne pas trop l'effrayer avec ses petits tours de passe passe, mais il avait la conviction qu'elle n'était pas du genre à être effrayer de ce genre de chose.

-Pour... répondre à votre question, bafouilla-t-il en perdant soudainement toute traces d'assurances. Eh bien, j'avoue ne pas savoir pourquoi... je, enfin... Vous... Je ne voulais pas vous ... enfin... C'était déplacé. Pardonnez-moi.

Jamais, au grand jamais, Sebastian ne s'était excusé d'avoir fait quelque chose de déplacé. En fait, habituellement ça lui faisait plaisir parce qu'ainsi son père pouvait avoir honte, il était donc satisfait, mais par rapport à la vampire, il se sentait comme un espèce de pervers. Il se sentait un peu bizarre, comme si il allait être malade. Peut-être avait-il attrapé quelque chose l'autre soir avec Cassandra? La température était fraîche et il n'avait pas apporté grand-choses de chaud.
Il sourit à la jeune femme, pour cacher son malaise, et mit fin à l'illusion pour les ramener dans les bosquets, avec les nobles, le soleil et la réalité.

- Si je vous ai offensé, je m'en excuse. Là, n'était pas mon intention. Ce doit être ce coup de poing qui m'a grillé les neurones! Ria-t-il avant de reprendre son calme et de rechercher les prunelles de Louise avec les siennes. Confidence pour confidence. Pourrais-je savoir quels sont vos propres dons, belle étoile?

Il riait, mais il commençait à se demander si ce coup de poing ne lui avait pas réellement bousillé le cerveau! Il se sentait très bien tout à l'heure. Peut-être n'était-ce que passager? Il finit par tourner la tête vers la route, se disant que peut-être serait-il déplacer de la regarder dans les yeux aussi longtemps. Surtout si elle cherchait à devenir l'épouse du roi.
Il ne fallait pas que Sebastian ne porte préjudice à son but. Il ressentait cependant un petit pincement désagréable au cœur, ce disant que si toutes les jolies femmes étaient au palais, c'était plus parce que le roi les voulait pour lui tout seul. Sans trop savoir pourquoi, il trouvait le souverain assez égoïste. Pourtant, il ne l'avait vu que très peu de fois et il lui avait parut très bien. Lui avait-il parut très bien, en fait? Peut-être avait-il commis un geste qui aurait pu lui déplaire?
D'où lui venait cette soudaine haine envers le dirigeant de ce royaume? Il décida de penser à autre chose au plus vite. Où était la logique dans son raisonnement. Le roi avait toujours été très bien avec lui, pourquoi le détester aussi soudainement. Non; il fallait penser à autre chose. Malgré tout, ce sentiment attisa la curiosité de l'hybride au plus haut point. Sebastian décida d'ignorer cet épisode pour l'instant. Il aurait décidément besoin d'une bonne douche froide pour se remettre les idées en place lorsqu'il serait de retour chez lui.

-Au risque de paraitre déplacé à nouveau, vous avez de très jolis yeux. Mais je souhaite uniquement souligner ce fait car j'adore vraiment cette couleur. Mais je me rends compte finalement que c'est vraiment déplacé et que ça n'aide pas mon cas. Pas vrai? Il eût un sourire gêné, redoutant la réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyDim 13 Sep - 21:29

Une chose était sur, ce garçon avait un don merveilleux, pouvoir faire apparaitre des choses magnifiques, quel bonheur, je ne m’imaginais pas qu’il puisse être utilisé à des fins machiavélique. Il fut perturbé l’espace d’un instant, et en même temps que le sien, mon visage se ferma un peu. Quant il essaya de chasser ses idées morbides je fis de même. Je secouais un peu la tête avant de lui répondre.

-Quel don merveilleux vous avez là, je vous envie en vérité.

Soudain, sans me prévenir, Sébastian nous donna la sensation d’être dans le cosmos, enfin, dans un ciel de nuit étoilé. C’était tout simplement époustouflant, je retenais ma respiration même si elle n’était que facultative, son don me coupais le souffle. Il me demandait si l’expérience me plaisais, si je n’avais pas peur… peur, je me sentais en confiance car lui n’avait pas peur, il aurait ressentit lui-même de la peur à l’égard de son illusion, j’aurais fais de même.

-Rassurez vous, je n’ai pas peur, je trouve cela époustouflant.

A peine répondu qu’il fit apparaitre une grosse lune, je ne pus m’empêcher de taper dans les mains en rigolant. D’un coup, il perdit son assurance, et je me sentis mal à l’aise, tout comme lui… un mauvais sentiment, je l’écoutais donc bafouiller.

-Ne vous excusez pas monsieur, je ne disais pas cela dans l’espoir que vous vous fustigiez, recouvrez votre bonne humeur, je vous en prie.

Il mit carrément fin à l’illusion, je fis la moue… je n’avais jamais l’occasion de voir le ciel de l’intérieur, et sentir tout ce malaise ne m’aidais pas, il se mit ensuite à s’excuser tout en cherchant mes yeux, ce que je lui offrais volontiers, je ne m’effarouchais pas de contempler les hommes droit dans les yeux, d’égal à égal, bien que l’époque prétende le contraire.

-Je suis empathique monsieur, et je peux manipuler les émotions de gens à ma guise, pratique pour dénouer les conflits, c’est pour ça que je peux me permettre de vous donner des conseils en la matière.

Quant il quitta son regard pour observer le chemin, je fronçais les sourcils… qu’avait-il ? Je ne me doutais pas qu’il puisse penser un seul instant que mon père espère me donner en épousailles au roi de France, c’était absurde, je n’étais pas d’assez haute lignée pour lui, et cela ne lui apporterait rien, une future reine apportait une dot considérable et des territoires en apanage, la Normandie était déjà un territoire Français… mon père espérait juste que le roi ferait en sorte de trouver un plus où moins jeune homme avec un titre de noblesse à la hauteur de celui de mon père, où un bon statut, ainsi qu’une richesse conséquente. Il se sentait haineux d’un coup, je lui effleurais la main avec un air un peu angoissé, prête à libérer un parfum apaisant, quant il me regarda à nouveau.

-Ne soyez pas gêné, je suis très flatté par vos compliments, et détrompez vous, vous n’avez pas besoin de faire attention à vos paroles, personne ne vous pendra par les pouces pour m’avoir complimenté. Vous aussi avez de très beaux yeux bleus.

Je relâchais sa main pour ne pas le gêner plus qu’il ne l’était déjà.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyLun 14 Sep - 22:16

Lorsque Louise lâcha la main de Sébastian, il eût presque envie de retourner la cherche, mais se retînt de justesse. Tranquillement, il laissa aller les mauvais souvenirs et les pensées noires. La vampire avait raison, rien de plus stupide que d’être de mauvaises humeurs, surtout en aussi bonne compagnie ! Petit à petit, son sourire refit surface dans son visage et des étincelles éclatèrent à nouveau dans ses yeux.
Il ne pensait pas que son don soit réellement enviable, mais ne fit aucun commentaire. Pour quelqu’un qui n’avait pas vécu ce qu’il avait vécu, c’était difficile de croire que ce pouvoir pouvait souvent tourner au cauchemar, dans tous les sens du terme.
Sébastian avait bien remarqué la déception de la demoiselle lorsqu’il avait mit fin à son illusion et son sourire s’élargie en un sourire enfantin, presque naïf.

-Vous avez raison, excusez-moi d’avoir ainsi perdu ma bonne humeur. Pour me faire pardonner, laissez-moi vous amener où vous le désirerez. Ordonnez et je le ferai, demoiselle Louise.

Il n’avait pas à mentir sur ses sentiments, de toute façon avec une empathique ce serait inutile. Lorsqu’il réussit à sortir chaque petite pensée désagréable, l’hybride ne s’était jamais senti aussi euphorique. Il pouvait tout faire, à présent ! Il n’avait pas dit ça à la légère, il se sentait si fort, si grand, il aurait pu lui chercher la lune sans aucun problème.
Sébastian s’avança de quelques pas et s’étira, comme si il s’apprêtait à faire un effort physique extrême. Le soleil lui picotait la peau de manière à la fois agréable et désagréable. Sans trop s’attarder sur la sensation du soleil sur sa peau mâte, il reprit une position plus normale et se tourna vers la jeune femme.

-Allez-y ! Ce que vous voulez, n’importe quoi ! Marcher sur la lune, voir le fond de l’océan, voir le monde d’un nuage, marcher sur un arc-en-ciel, ce que vous voudrez !

Finalement, il s’approcha à nouveau.

-Non, attendez, il vaut mieux nous asseoir. Les gens trouveraient étrange de voir deux personnes debout à observer des choses qui ne sont pas là… Moi, j’ai l’habitude de me faire prendre pour un fou, mais pour vous… se serait tragique.
Sébastian l’attira vers un coin d’ombre dans les bosquets. Il s’assied en tailleur et invita Louise à en faire autant.

-Ce sera plus naturel et ça repose les jambes.

Une fois qu’ils furent assis, l’hybride reprit son discourt :

-Vous pouvez y aller à présent ! C’est quand vous voulez, belle étoile.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyLun 14 Sep - 23:19

Petit à petit, le jeune homme se départit de ses mauvaises sensations où souvenir et je retrouvais moi-même ma bonne humeur. Moi j’enviais son don, car il avait la chance de pouvoir faire vivre des aventures où des choses merveilleuses… je ne me rendais pas compte qu’il pouvait aussi faire voir des choses horribles. Mais je préférais imaginer qu’il était un faiseur de rêve plutôt que l’inverse. Moi, j’étais contrainte de subir les humeurs des autres, cherchant toujours les gens heureux pour me sentir bien à mon tour, où alors, me réfugiant dans la solitude. Pourtant, j’avais la capacité de changer les humeurs des gens, mais je ne le faisais qu’en cas d’extrême urgence, quant les humeurs des gens étaient aussi néfaste pour eux que pour moi, quant ils souffraient, où qu’ils voulaient me faire du mal, comme avec Ruuqo dans la forêt.

-Oh, je n’avais jamais pensé voyager aussi loin que là où vous m’avez entrainé tantôt, c’était tellement sublime. Je n’ai rien à vous ordonner Sébastian, mais je vous demanderez une faveur, appelez moi par mon prénom, comme mes proches, après tout, nous avons fais un long voyage à travers les étoiles ensemble.

Je lui souris, il avait réussi à chasser toutes ses idées noires et je me trouvais aussi euphorique que lui, ravi de l’être. Il me donnait des idées plus tentante les unes que les autres, je ne pourrais pas faire un choix entre toutes ces hypothèses, n’ayant jamais imaginé qu’elles fussent possible, je voulais toutes les tenter. J’allais répondre quant il m’entraîna derrière un bosquet en m’arguant qu’il vaudrait mieux que nous nous cachions des autres gens qui ne comprendraient surement pas que nous nous extasions sur des choses qu’eux même ne pouvaient pas voir.

-Rassurez-vous, passer pour une folle ne me dérange pas si vous ça ne vous dérange pas non plus.

Tandis qu’il s’asseyait, je remarquais pour la première fois qu’il était hybride, n’ayant pas pris le temps de le regarder où de le sentir avec plus d’attention que nécessaire, mais rester debout trop longtemps lui donnait des fourmis dans les jambes. Je m’asseyais quant même non loin de lui, étalant ma robe sur l’herbe tendre, posant mes mains bien à plat derrière moi en l’effleurant du bout des doigts.

-Mes jambes ne s’engourdissent jamais… je n’ai besoin d’aucun repos, mais vous ? Lequel de vos parent est humain ?

Rêver auprès de lui, c’était tentant, mais en savoir un peu plus sur lui, ça l’était encore plus.

-Excusez moi d’être aussi curieuse, mais je me rend compte que bien que je connaisse votre nom, cela ne m’éclaire pas plus sur la personne que vous êtes. Je ne connais personne portant ce même nom occupant une charge au château, pourtant, vous êtes un jeune homme éduqué et habitué aux jeux de la cour… dites m’en plus sur vous, après, je vous laisserait m’emmener là où vous voudrez.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMar 15 Sep - 0:20

Jamais une femme ne lui avait demandé de parler de lui. Personne ne s’y intéressait vraiment, en fait. Parler de lui à quelqu’un… De sa mère, de son père, de qui il était. Il ne savait pas trop par où commencer. Il ne voulait pas la saouler en lui racontant sa vie, mais en même temps si c’était ce qui l’intéressait. Commençons par répondre à sa première question, ensuite il trouverait bien quelque chose d’autre à lui dire.

-Ma mère était humaine, dit-il en levant les yeux au ciel, pas par agacement, seulement parce qu’il avait souvent l’impression qu’il pourrait mieux se rappeler des détails lorsqu’il fixait les cieux. Elle et mon père ne voulait pas d’enfant car ils savaient ce qu’impliquait l’accouchement d’un enfant hybride. Il est rare que la mère survive, lorsqu’elle est humaine. Mes parents savaient les risques, malgré tout, ils ont du faire une belle erreur de calcul parce qu’elle est tombé enceinte après 10 ans de mariage. Comme ils l’avaient redouté, ma mère est morte en me donnant la vie. C’est sûrement pour ça que mon père m’en veut. Il m’en a toujours voulut. C’est d’ailleurs pour ça que je ne porte pas son nom.

Il marqua une pause, retournant sur terre pour regarder son interlocutrice dans les yeux. Sébastian n’était pas triste, ce n’est pas pour autant qu’il était heureux, on aurait presque dit qu’il discutait du temps qu’il avait fait cette saison. Ce comportement avait toujours été une énigme pour les gens, c’était comme si il s’était totalement détaché de tout sentiment par rapport à cette portion de son existence. Comme si il avait rayé un paragraphe qui lui indiquait ce qu’il ressentait par rapport à la mort de sa mère et au mépris de son père. Il gardait son sourire et son sentiment de joie, comme si de rien n’était et poursuivit, tentant de voir si les informations qu’il fournissait était pertinente aux yeux de Louise.

-Les gens se pensent que ça doit me rendre terriblement triste de penser à ce genre de choses, mais… Non. Ça m’affectait quand j’avais 8 ans et que mon père me reprochait toutes les misères du monde, mais… j’ai changé.

Il se tourna vers les passants qui marchaient, un sourire nostalgique aux lèvres.

-Mais il n’y a pas que des événements malheureux, dans ma vie ! Je ne suis pas à plaindre, il m’arrive un tas de truc bien, comme notre rencontre, par exemple !

Il s’accota sur ses coudes et jeta à Louise un regard malicieux accompagné d’un sourire taquin. En effet, il y avait eu des événements heureux dans sa vie, comme cette soirée passé avec Cassandra qui l’avait beaucoup amuser, sa nourrice si gentille avec lui. En effet, il n’était pas à plaindre, il était même très heureux.

-Allez ! Pour nous changer les idées, je nous transporte ailleurs ! Prépare-toi.

Il fit un signe des plus ridicules du genre « abracadabra » et l’herbe sur laquelle ils étaient assis se transforma petit à petit en fin grain de sable blond. Les nobliaux qui s’agitaient dans les jardins disparurent doucement pour laisser place à une grande nappe d’eau turquoise. Derrière eux, d’énormes palmier était apparus et on pouvait voir passer d’étranges oiseaux multicolores colorant le ciel qui tirait maintenant vers les traits orangée. L’eau leur reflétait les rayons d’un soleil rouge cramoisis qui tentait de se noyer dans l’horizon et les vagues venaient s’échouer à leurs pieds. L’hybride créa même une douce brise qui vînt soulever délicatement ses cheveux et qui fît danser les quelques mèches rebelles qui s’échappaient de la coiffe de la vampire.

-C’est peut-être un peu trop classique, j’aurais dû nous amener dans les nuages…. Au septième ciel, pourquoi pas. Ria-t-il. C’est mon endroit à moi, cette plage imaginaire.Le soleil ne se lève jamais, il semble toujours être sur le point de s'assoupir, sans jamais disparaître.

Il était assez fier du résultat cependant, il n’avait jamais réussis à créer une plage aussi réaliste, mais ça ne l’étonnait pas puisqu’il était invincible !
Sebastian s’étendit sur le sable fin, fermant les yeux pour savourer le moment. Il n’avait jamais amené personne sur cette plage. C’était son endroit à lui, il s’y projetait lorsqu’il avait de la peine, mais n’avait jamais osé le montré à quelqu’un, de peur qu’il le trouve trop terre à terre ou nunuche.

-‘te moques pas, hein ! Dit-il en lui tirant la langue comme un gamin. Je sais que ça fait un peu fleur bleu, une plage, le sable chaud, mais la fraicheur du soir. C’est pourtant un endroit que j’ai toujours apprécié.

Il finit par ouvrir les yeux et fixer la vampire sans se relever. Les traits de la jeune femme étaient encore plus beaux sous la lumière rosée du soleil couchant. Lorsqu’elle lui avait prit la main, il avait sentis le froid, mais aussi la même douceur que sa gouvernante avait envers lui.

-Tu es vraiment magnifique, on te le dit souvent, j’espère ? Pensa-t-il tout haut.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMar 15 Sep - 14:00

Bah moi, sa vie m’intéressait, après tout, ce n’était pas souvent que j’avais le loisir de passer du temps avec un si beau jeune homme. Il n’avait pas été désiré par ses parents, le pauvre, même si lui ne semblait pas triste, moi, je l’étais un peu pour lui quand même. Ce n’était pas facile comme situation. Son père lui reprochait sa venue au monde, quelle attitude déplorable, comment pouvait-on reprocher la venue au monde d’un de ses enfants ? je ne pouvais pas imaginer un telle situation, moi mes parents m’avaient choyés, ravi d’avoir enfin une petite fille après deux grands gaillards. Il conclu son histoire en me faisant un compliment, à nouveau.

-Ravi que vous me considériez comme une bonne chose.

Sans que je ne me l’explique, il passa au tutoiement, on ne me l’avait jamais faite celle là… je lui souris, même mes parents ne m’avaient jamais tutoyé… j’appréciais ce genre d’initiative, je me préparais donc à me sentir transporté ailleurs, je fermais les yeux pour avoir une surprise totale. Quand je les rouvris, j’étais sur une plage, enfin, nous étions sur une plage. Si j’avais pu pleurer, je l’aurais fait, c’était tellement beau comme endroit. Le soleil rasait la mer en nous couvrant de ses rayons chauds, j’en revenais pas, et ouvrait de grands yeux. J’en avais le souffle coupé, heureusement que je n’en avais pas besoin pour vivre. Je ne disais rien, trop occupé à tourner la tête en tout sens comme un colibri ne sachant quelle fleur avait le plus d’arome. Il trouvait que cette plage manquait d’originalité ? je posais un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.

-C’est sublime, rassure… toi, difficulté avec le tutoiement… je suis certaine que le septième ciel n’a rien à lui envier.

Je passais mes mains dans le sable, l’effleurant sans avoir la certitude que l’illusion ne s’envolerait pas. J’enlevais mon doigt de ses lèvres pour le laisser parler. Le prendre pour un homme trop sensible ? c’était tout à son honneur au contraire.

-Tu as raison, c’est vraiment féerique comme endroit, je le trouve très beau et n’aurais pas pu rêver mieux, voyager sans bouger.

Je profitais du fait qu’il ait les yeux fermé pour me rapprocher de lui sans un bruit, sans aucun bruissement de tissu. Oubliant que nous n’étions pas seul sur une plage, mais caché des regards indiscrets au cœur d’un bosquet. Je me penchais sur lui pour poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Elles étaient douces et chaudes contrairement aux miennes qui étaient froide et de marbre. Ça n’avait duré qu’un instant, le temps qu’il rouvre les yeux, j’étais à nouveau à ma place, ne semblant pas avoir bougé. Je lui souriais. J’étais magnifique ? non, on me le disais jamais… personne n’osait, où alors, c’est que je les avais charmés.

-Navrée, je n’aurais pas du me laisser aller, mais tu étais tellement beau sous ce soleil. Non, on ne me le dit jamais, enfin, si, mes parents et mes frères me le disent, mais je ne suis pas sur que ça compte.

Je respirais un peu, bien que cela me soit totalement inutile, puis je tournais le visage vers lui, plongeant mes yeux acajou dans les siens, y voyant mon propre reflet.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMer 16 Sep - 0:46

Sébastian fût ravi que l’endroit lui plaise autant. Il ne possédait pas son don d’empathie, mais il n’en avait pas besoin pour voir qu’elle était sincère. Lorsqu’elle posa son doigts sur sa bouche, c’était comme si son ventre le chatouillait, comme lorsqu’il ressentait un malaise, à l’exception que cette sensation lui plaisait énormément. Un étrange sentiment qui l’envahissait à une vitesse fulgurante, comme une vague de chaleur apaisante qui lui disait de ne pas bouger. Comme si le doigt fin de Louise avait été un papillon et qu’il avait peur de le faire s’envoler.
L’hybride, les yeux fermés, avait sentit les lèvres de la jeune femme sur les siennes. Le contraste entre la chaleur des rayons du soleil et la tendresse des lèvres froides de Louise l’avait quelque peu surpris, mais il n’en laissa rien paraître. Lorsqu’il rouvrit ses deux prunelles, la vampire semblait n’avoir pas bougé. Sebastian se redressa, passant les doigts sur ses lèvres, craignant que ce ne soit qu’un rêve éveillé. Pourtant, c’était si réel… Il cherchait un moyen de lui demander sans avoir l’air vraiment louche du style « Excusez-moi, m’avez-vous embrassé? », quand la jeune femme dissipa tout doute qu’il aurait pu y avoir. Sans trop savoir pourquoi, il ne put retenir un sourire. La douce chaleur qu’il ressentait s’intensifia encore et encore. Il n’avait jamais ressentis cela auparavant, c’était une impression de légèreté et de bonheur irréel.
Le jeune homme prit plaisir à plonger son regard dans le sien, comme il aurait voulu s’y noyer. Être une délicate larme pour pouvoir y loger. Il se contenta de prendre délicatement sa main dans la sienne, elle avait beau être glacée, il avait l’impression qu’elle lui réchauffait la paume. L’hybride s’approcha plus près, pour ne plus être qu’à quelques centimètres de son visage, il sentait son souffle irrégulier, mais présent.

-Alors permets-moi de te dire que tu es vraiment… Magnifique.

Sans ajouter quoi que ce soit, bien qu’il n’y eût rien à ajouter, il posa à son tour ses lèvres sur les siennes. Il ne pensait plus du tout à ce qui allait ce passer, le futur n’existait plus, le passé n’existait plus, seul le présent comptait. La seule chose qui lui passait par la tête était la sensation de tenir sa main dans la sienne, l’odeur de la vampire qui emplissait ses narines, ce moment qui, à jamais resterais gravé dans sa mémoire et dans son cœur. Cet instant qui, maintenant, était son passé, son présent et son avenir.
Au sol, le sable disparu pour laisser place à l’herbe fraiche et le soleil disparut pour devenir la mince ombre des bosquets. Impossible de faire tenir l’illusion plus longtemps, tout son potentiel cognitif était concentré sur lui, Louise et le sentiment qu’il ressentait, là, tout de suite.
Lorsqu’ils mirent fin au baiser, Sebastian sursauta en voyant que l’illusion s’était envolée. Embarassé, il se tourna à nouveau vers la vampire.

-Je…je crois que j’ai encore une fois mit fin prématurément à notre balade. J-je peux recommencer si tu veux… Enfin! Pas, pas le baiser! Enfin, peut-être, oui, si ça ne te dérange pas… Enfin, ce que je veux dire c’est que… que, enfin… La plage… T-tu comprends? Si oui, explique-moi parce que je ne comprends plus rien du tout.

Après son excès de confiance de tout à l’heure, il avait perdu toute sa belle assurance pour se transformer en un garçon timide et calme. Il était perdu dans cette sensation de bonheur que personne ne lui avait jamais fait vivre et dans cette histoire qui le rendait à la fois heureux et nerveux. Il ne savait plus quoi dire, ou quoi faire, c’était comme si il avait étudié toute la nuit sur un examen et qu’une fois derrière la copie il était atteint de trous de mémoire aigus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMer 16 Sep - 11:59

Je comprenais le trouble qui pouvait l’envahir à ce moment précis. Il me regardait, mais ne savait pas si je l’avais embrassé où si il avait seulement imaginé la chose… Je ne savais pas ce qui m’avais pris, mais il était là, sur le sable, presque offert, me complimentant avec des mots que qu’on n’avait jamais osé ébaucher l’esquisse à mon égard… j’étais flattée, mais également sous le charme de cet homme si beau qui me faisait voyager dans des endroits tellement ahurissant et qui comble de l’étonnement, m’ouvrait son cœur en m’amenant sur cet ilot de sable blanc en me disant que c’était son coin préféré, un endroit où le soleil restait toujours en suspend entre couché et levé… Il se touchait les lèvres pour imaginer le contact de mes lèvres sur les siennes, être sur qu’il n’avait pas imaginé cette scène furtive qui m’avait échappée. Je plongeais moi aussi mon regard tellement banal dans le sien en espérant que personne ne m’en repêcherais et qu’avec un peu de chance, le bleu vert de ses yeux m’entrainerait vers une nouvelle plage. Je regardais ses pupilles en essayant d’imaginer un banc de sable au plus profond de ceux-ci, pour la pauvre naufragé que j’étais. Il me prit la main avant de me complimenter à nouveau, j’allais répondre, quant il m’embrassa. Ce fut à mon tour de me sentir bien. Une douce chaleur m’envahis en même temps que mon souffle se coupait. Si mon cœur avait encore battu, il se serait surement affolé. C’était la première fois pour moi que j’allais aussi loin avec un garçon, j’avais les yeux clos, savourant ce baisé, et en le prolongeant comme si je m’attachais à lui comme une moule à son rochet, puis finalement je le lâchais, ouvrant les yeux à nouveau pour constater avec étonnement qu’il n’y avait plus de plage, plus de soleil couchant… je souriais béatement. Il avait l’air embarrassé d’un coup, il se mit à bafouiller ce qui m’arracha un sourire, il était encore plus craquant ainsi, e garçon timide… intimidé par qui ? Par moi ? c’était plaisant, mais en même temps, j’aurais voulu qu’il ne ressente pas cela, mais plutôt, une joie profonde… enfin, je ne quittais pas mon sourire, tenant sa main avec une infinie douceur, laissant mon pouce y tracer des cercles réguliers. Sa peau était douce et rien que ce contact me remplissait de joie.

-Tes illusions sont sublime, mais je dois bien t’avouer que la plus belle à mes yeux, c’est le fait de voir ton visage près du mien lorsque j’ouvre les yeux… serais-ce une de tes illusions ? car dans ce cas là, c’est celle la que je préfère et j’aimerais bien que tu me la refasse vivre cette illusion là.

Je le sentais heureux, mais très nerveux à la fois. Avait-il peur que je hurle à la garde pour avoir atteint à ma vertu ? de toute manière, je ne pensais pas que notre comportement pouvait-être considéré comme outrageant, que si l’on nous voyais, tout serait rapporté à mon père, et beaucoup diraient qu’une jeune femme, si vraiment j’en était toujours une, s’affichant ainsi aux vu et aux su de tous avec un jeune inconnue devrait aller se purifier dans un couvent pour expier ses fautes et se racheter une vertu… pour l’instant, je ne pensais qu’à lui, la tête tournée vers ses magnifiques yeux, mon cou tendant mon visage vers le sien, les lèvres entrouvertes sur mon souffle plus chaud que ma peau. Tout en moi réclamait un nouveau baisé, sans vraiment croire pour autant qu’il me le donnerait. Un si beau jeune homme devait attirer toutes les demoiselles à ses pieds, pourquoi s’intéresserait-il à moi en particulier. J’étais naïve, je devais être bien sotte pour penser que j’étais autre chose pour lui qu’une conquête à afficher à son tableau de chasse. Même si ce qu’il ressentait à mon égard était étrange, je préférais me dire qu’il se jouait de moi pour arriver à ses fins. Je me redressais en me raidissant un peu. Pourtant, j’avais tellement envie de croire que ce jeune homme si magnifique pouvait réellement s’intéresser à moi comme autre chose qu’un numéro.

-Excusez moi, je me suis égarée, j’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de ce comportement puéril qui ne me ressemble pas.

J’étais repassé au vouvoiement, déchiré par mon envie de lui sauter dessus et de me préserver du mal qu’il pourrait me faire si il se jouait de moi.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMer 16 Sep - 22:52

L’hybride s’était vraiment empourpré comme un crétin, jamais il ne s’était senti aussi démuni. Le petit chatouillis qu’il ressentait lorsqu’elle lui effleurait le dos de la main avec son pouce lui donnait pratiquement des ailes, mais il ne comprenait pas pourquoi. Ses lèvres l’attiraient comme un aimant, normalement il aurait peur de cette envie si dangereuse, mais il n’avait plus peur. Il était juste… heureux.
Lorsqu’il réalisa ce qu’elle lui demandait, il se serait volontiers jeter sur elle et la couvrir de baiser si il n’avait pas peur de la blesser ou de lui faire peur. Il allait lui offrir un nouveau baiser lorsqu’elle se redressa sèchement. Son expression avait changé, elle avait l’air blessée. L’avait-il insulté d’une manière ou un autre? Peut-être son attitude l’avait-elle intimidée, peut-être qu’il l’avait offensé de par ses manières un peu familière. Maintenant il doutait, l’avait-il rêvé, finalement ce baiser? Louise allait le prendre pour un espèce de satyre qui ne souhaite qu’abuser d’elle! Il faut dire que les bosquets n’étaient pas l’endroit le plus approprié pour aider sa cause. Rien de moins romantique, maintenant la vampire devait se dire qu’il avait usé de son illusion pour la séduire. Mais… Peut-être l’avait-il fait? Peut-être que, sans s’en rendre compte il avait influencé ses sentiments, il n’avait jamais rendue une femme amoureuse grâce à ce système, mais il avait déjà réussis à terroriser une personne et lui imposer une douleur qui n’existait pas, mais jamais de bonne chose, si on pouvait qualifier ça de bonne chose.
L’hybride se recula, fixant l’herbe froide entre ses jambes. C’était logique… ça expliquerait pourquoi elle était devenus aussi crispée dès que son illusion c’était effacé. Quel crétin… Il s’était entraîné pendant des années et il faisait une telle horreur. Jamais Sebastian n’avait autant haït son pouvoir! Ce pouvoir était une vraie malédiction.
Sans aucun geste brusque, il retira sa main avec un pincement au cœur, les joues roses. Il ramena ses jambes contre son torse et les entoura de ses bras. Un sourire embarrassé avait fait place à cette expression d’euphorie qu’il arborait quelques instants plus tôt.

-Tu n’as pas à t’excuser… C’est ma faute. Ton comportement n’a rien de puéril, c'est moi qui ai agis comme un crétin. Oublie le baiser si tu veux, je ne t’en voudrai pas pour ça. Cependant… si tu pouvais me laisser m’en souvenir. Je t’en serai extrêmement reconnaissant.

Il tourna la tête vers Louise et la posa sur ses genoux (sa tête, pas Louise).

-Si jamais ça t’as… affecté d’une manière ou d’une autre, je suis vraiment désolé. C’est mon initiative, c’est mon erreur, ne te sent pas coupable d’une faute que tu n’as pas commise.

Normalement, l’hybride devrait être satisfait de se résultat, il aurait dû être heureux de savoir qu’il avait passé pour un imbécile-obsédé-courreur de jupon auprès de la fille d’un homme aussi important, alors pourquoi se sentait-il si mal? Pourquoi avait-il un nœud dans la gorge, par comme celui qu’il avait sur la plage, celui qu’il avait maintenant était désagréable, lui donnait l’impression qu’il allait être malade. Il crut d’ailleurs un instant qu’il allait vraiment gerber!
Il regrettait le sourire qu’il avait lu sur les lèvres de la jeune femme, il regrettait la douceur de sa peau, la fraicheur de sa main, si le sentiment d’amour que la vampire avait ressenti était fausse, la sensation de Sebastian n’avait absolument rien de synthétique. La culpabilité qui le rongeait n’était pas feinte, les mots qu’il avait prononcé n’était pas des paroles en l’air et cette augmentation si intense de son rythme cardiaque lui était bien réelle.

-Ne le prends pas mal, mais… Je crois que… Je… t…t’…Enfin, j’essaie de te dire que… Je…

Il enfouie son visage dans ses genoux.

-Laisse tomber, de toute façon, j’ai bien compris que ce n’est pas un sentiment partagé.

Il avait été déçu beaucoup de fois dans sa vie, mais jamais il ne s’était senti aussi dépité. Bien sûr, il avait déjà courtisé des demoiselles qui avait refusé ses avances, il avait insisté histoire qu’elles en parlent à leur entourage et que ça lui forme une mauvaise réputation, il s’en réjouissait presque parfois, il n’aimait pas faire de la peine aux jeunes femmes. Encore une fois, c’était différent, il avait un goût amer en bouche et n’avait pas envie d’insister. À la fois parce qu’il ne voulait pas baisser dans l’estime de Louise et parce qu’il voulait plus que tout éviter de la faire se sentir mal, blessée ou en colère.
Sebastian affichait toujours un sourire en coin, l’air de dire « C’est compréhensible… ».

"Même quand je fais attention, je finis par faire une connerie. C’est assez pathétique. "

L’hybride déplia une jambe et s’appuya sur ses mains. Il savait bien qu’il était une erreur, mais il pensait avoir terminé d’en faire involontairement. À nouveau, il avait fait du mal à une personne qu’il aimait, alors qu’il s’était promis de ne jamais le refaire.

-Ne crois pas que j’ai joué avec toi, belle étoile. J’étais sincère… Sur toute la ligne.

Le garçon se releva et tendit la main à la vampire.

-S’il te plait, laisse-moi être ton ami. Je ne demande pas à ce que tu te confie à moi ou bien que nous soyons aussi complice que les amis, mais… J’aimerais beaucoup pouvoir te revoir, discuter, en apprendre plus sur toi et si jamais tu décides que tu en a assez de moi, je disparais. Promis.

Il avait fini sa phrase presque en murmurant. Bien sûr qu’il aurait voulu plus, mais ce n’était pas lui qui était en cause, c’était la demoiselle assise à côté d’elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMer 16 Sep - 23:50

[HJ: je me suis un peu laissé aller avec le sang... dsl Razz ]

En voyant son malaise, je me sentais gourde… J’étais passé au vouvoiement en espérant me retrancher derrière une palissade invisible, et inexistante qui aurait pu me protéger des jeux d’un homme habitué à ce genre d’exercice. Je m’étais trompé, lourdement, et je le blessais, je le sentais. Lorsqu’il retira sa main de la mienne, le cœur que je n’avais plus, si j’avais un jour été humaine, aurais manqué un battement à coup sur. Si j’avais pu pleurer, je l’aurais surement fais. Il voulait que j’oublie le baiser, comme si j’en étais seulement capable… Tout en moi brulait d’un désir nouveau. Je ne l’avais jamais ressentit pour personne, malgré mes 55 ans d’existences, je n’avais jamais connu un homme. Comme toutes les jeunes filles de haut lignages, j’attendais d’être marié à l’homme que mon père me choisirait pour appréhender les choses de l’amour. J’eu eu rire bref, et plus hystérique que joyeux. D’une voix étouffé, et amère, je lui répondais.

-Tu auras certainement plus de chance de l’oublier que moi… pauvre vampire que je suis.

J’étais revenue au tutoiement aussi facilement que j’étais passé un peu plus tôt au vouvoiement. Il s’excusait et prenait l’ensemble de mes actions stupides sur lui. Je secouais la tête, laissant échapper quelques mèches brunes, un air désolé, mais pas trop.

-Non, je ne peux pas te laisser prendre ça sur toi, c’est moi qui t’ai embrassé au cas où tu ne t’en souvienne pas, et je ne le regrette pas… j’ai éprouvé tellement de chose que je n’avais jamais connu…

D’un coup, je sentis qu’il n’allait pas bien, j’étais moi-même toute retournée. Il se sentait coupable, et moi encore plus, nous étions bien derrière ce bosquet, et une trop grande pruderie m’avait tout fait gâcher… Il faut dire que le gentil Sébastian avait une mauvaise réputation par ici, même si je n’étais pas du genre à suivre les ragots, un moment, en constatant qu’il était entrain de me faire tourner la tête, j’avais eu peur qu’il se joue de moi, qu’il soit un jeune homme collectionneur de pauvres demoiselles assez stupides pour s’y laisser prendre. Mais ce qu’il ressentait à ce moment précis était en contradiction avec ce qu’il éprouvait face à mon rejet. Je l’écoutais parler, il essayait de me dire quelque chose, mais il bafouillait, n’allant pas au bout de ce qu’il cherchait à me faire passer, pourtant, je lisais en lui… Il m’aimait… chose plus où moins absurde sachant que nous nous étions à peine rencontré il y a quelques heures… certes, nous avions voyagé plus qu’un humain dans toute une vie durant ces quelques moments… mais quant même, ce pouvait-il que ce trouble que moi-même je ressentais soit le mien ? où alors le sien que je ressentais comme un reflet, un pauvre miroir ? Il craignait que mon sentiment ne soit pas le même que le sien. Je me mordis la lèvre tellement fort, qu’une goute de sang y perla, coulant le long de ma bouche sans que je m’en aperçois. Je n’arrivais pas à parler avant qu’il ait fini. Il avait une position d’enfant maltraité, la tête enfouie dans ses genoux, il ne manquait plus que les balancements d’avant en arrière pour que le tableau soit complet. Il me disait être sincère, mais je le croyais, je le laissais cependant vider son sac, incapable encore de ne serais-ce que murmurer une ébauche de réponse. Il se releva, me tendant une main que je pris sans même hésiter une seconde. Je restais debout sans bouger, le regardant tandis qu’il parlait encore. Il voulait être un ami… quel preuve de plus me fallait-il ? Comme une abrutie, je me jetais dans ses bras, bien qu’il soit d’une taille vertigineuse comparé à mon petit mètre 60. Je plongeais mon regard dans le sien, tellement attrayant comme horizon.

-Je suis désolée, tellement désolé, je ne voulais pas te blesser, je n’ais jamais ressentis ça pour personne…

Ma goute de sang continuait son petit bout de chemin, passant maintenant sur mon menton sans que je n’y fasse pas plus attention. Je me mis à lui couvrir le visage de baisé, lui laissant des trace de sang un peu partout. Quand je me reculais, je le regardais avec des yeux effarés, il s’était blessé. Je le lâchais pour sortir un mouchoir, mais j’avais déjà utilisé le mien pour son nez tout à l’heur.

-Tu saigne, mon dieu, tu t’es blessé.

Je ne réalisais pas que c’était mon sang, et j’étais un peu paniqué pour lui. Une boule dans mon ventre avait envie de m’obliger à crier au secours. Cette boule m’apprenait que ce n’était pas mon don qui me poussait à m’inquiéter pour lui, mais autre chose. Etait-ce ça l’amour ? Aucune idée.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyVen 18 Sep - 1:32

La première réaction de Sébastian fût de s’ausculter le visage à l’aide de ses doigts. Rien ne clochait, il n’avait pas mal et il n’y avait aucune blessure sur sa peau. L’hybride agrippa doucement les poignets de la vampire pour stopper un peu son nettoyage. Lorsqu’elle fût calmée, Sébastian posa son index sur sa lèvre inférieur, indiquant l’emplacement de la morsure qu’elle s’était elle-même faite.

-Ne t’inquiète donc pas pour moi, j’ai plutôt l’impression que ce sang est le tiens, petite étoile.

Il observa un instant les yeux de Louise, il s’y perdit quelques secondes avant de l’attirer doucement contre lui, posant avec délicatesse la tête de la jeune femme contre son épaule et l’entoura de ses grands bras. Il ferma les yeux savourant cette scène, emplissant son cœur de ce souvenir pour ne jamais l’oublier car ce qu’il allait dire n’avait rien de facile pour lui, bien au contraire.
Sans relâcher son étreinte, il déposa un baiser timide derrière l’oreille de la jeune femme.

-Je n’ai jamais ressentis ça moi non plus. Chuchota-t-il.

Il luttait de toutes ses forces pour ne pas succomber à l’envie de l’embrasser de nouveau et peut-être même plus.

-Mais, je ne veux pas qu’on se trompe dans notre décision.

Sebastian replaça ses bras le long de son corps et recula d’un pas, voire même deux, pour ne plus être ainsi tenté. C’était aussi pénible pour lui de dire ces mots que de devoir supporter le regard qu’elle lui jetterait à ce moment précis.

-On ne se connaît que depuis quelques minutes… C’est difficile pour toi d’avoir une idée de ce que ce serait que d’être en relation avec moi. Je ne veux pas que tu sois déçue, mon étoi… Louise. (Il serra les poings.) Si je veux être franc avec toi, il faut que tu saches que les rumeurs sur moi sont vraies… Sauf peut-être celle qui dit que j’égorge des chattes enceinte à cause d’une religion satanique, je ne sais pas d’où elle vient mais je ne ferai jamais de choses aussi dégoutantes!
Quoi qu’il en soit, avant qu’on ne se fréquente, je crois qu’il vaudrait mieux essayer d’y aller par étape. Tu sais, on pourrait se voir comme des amis, comme ça on pourrait mieux connaître l’autre et ainsi, si jamais on se rend compte que ça ne marche pas et bien il n’y aura pas de déception, ni de remords.
Je ne doute pas du sentiment que je ressens pour toi, ce n’est pas ce que je veux dire! Je ne crains rien venant de toi, je sais que tu ne serais pas du genre à me faire du tord. J’ai peur que ce soit moi qui t’en fasse, Louise. J’ai peur de faire des bêtises, peur de voir de la tristesse dans ton regard, peur que tu sois déçu.


L’hybride s’arrêta. Son message n’était pas clair. Si elle comprenait mal, Louise risquerait de croire qu’il lui demande qu’ils cessent de se voir après quelques heures ensemble. C’était si peu et pourtant beaucoup à la fois. Sebastian prit une grande inspiration.

-Je ne sais pas comment exprimer ça clairement… J’aimerais que tu me vois mieux avant de dire que tu ressens la même chose que moi. Comme ça, tu pourras savoir si c’est vraiment… de l’amour. Une heure en ma compagnie, c’est distrayant, mais une vie avec moi, ce n’est pas la même chose. Je pourrai aussi voir si… enfin, si je… comment dire…

Il se pinça le front avec son pouce et son index. Comment expliquer à la vampire qu’il avait peur de la tromper, même si il n’en avait pas l’intention. Finalement, il poussa un long soupir.

-Je suis un crétin, se contenta-t-il d’ajouter. Un crétin, un gamin, une espèce d’incorrigible bouffon, je n’ai pas de cervelle. J’agis sans réfléchir depuis tellement longtemps, que j’ai peur de faire quelque chose que je regretterais et qui te ferais de la peine. C’est pour ça que je veux qu’on soit ami, le temps que je trouve un cerveau pas trop cher, juste assez bien pour mériter de figurer à tes côtés. Je veux éviter de te faire souffrir inutilement à cause de moi. Si jamais tu trouves quelqu’un d’autre que moi, quelqu’un de mieux, tu pourras partir avec lui sans avoir à t’inquiéter pour moi. Je parle trop et je n’ai même pas l’impression que ça t’aide à comprendre ce que je veux dire.

Sebastian posa ses paumes sur ses yeux en reculant la tête. Plus ça va, moins ça va! Décidément, il avait choisit sa journée pour être bête! Il finit par retirer ses mains qui lui obstruaient la vue, sans rien ajouter. S’il voulait être fixé, il fallait qu’il laisse Louise placer un mot! Les épaules basses, une main coiffant, décoiffant ses cheveux, Sebastian attendait le verdict, fébrile.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyVen 18 Sep - 11:20

Il me calma un peu in m’indiquant que ce sang était le mien. Je soufflais de soulagement en me laissant prendre comme un mouche dan sa toile, c’était tellement agréable de se laisser aller à un vrai bonheur, pourtant, ses sentiments étaient contradictoires. Je fermais les yeux a mon tour me laissant bercer avant de les rouvrir à son baisé derrière l’oreille. J’avais sursauté, pas habituée à ce genre de démonstrations. Je n’avais qu’une seule envie, c’était de rester dans ses bras, mais obéissant à ses mouvements, je me décollais de lui à regret, observant ce qu’il pouvait bien me dire.

J’acquiesçais, retenant mon souffle à son long monologue. Mes émotions se peignaient sur mon visage, passant de la tristesse, à l’amusement, à l’évocation des fausses rumeurs. C’était tellement absurde. Au final, mon visage adopta une pose sereine, mes mains étaient nouée sagement entre elles, posé sur ma robe de satin rouge. Il avait peur de me faire du mal, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ce sentiment honorable, c’était même flatteur, et cela voulait dire qu’il ne me mettait pas dans le même panier que les autres femmes qu’il avait réussi à glisser dans son lit. En même temps, il avait beau me tourner les sens, je savais que jamais je ne déshonorerais le nom de mon père en me donnant hors mariage.

-Et bien, soyons ami, cela nous permettra de nous connaitre mieux, et de nous fréquenter sans éveiller les soupçons.

Je lui souriais franchement, ravi qu’il ne veuille pas m’obliger à sauter de suite dans son lit. J’étais certaine de ne jamais avoir ressentit ça pour personne en 55 ans, je ne pensais pas que cela fut-ce possible d’ailleurs, je lui souriais, oui, une heure avec lui et j’avais éprouvé toutes sortes de choses, j’vais voyager comme jamais je n’avais voyagé, et rien que ça, c’était énorme. Il avait peur de se tromper, je posais une main sur la sienne, couvrant son front pour qu’il arrête de se pincer.

-Je comprends, rassure toi, tu as une réputation sulfureuse, et je ne suis qu’une demoiselle à col blanc qui ne pourra rien te donner avant un mariage… il est normal que tu ais besoin de réfléchir, d’en parler, peut-être même de te renseigner au près de ta famille. Je ne suis pas aussi intéressante que toi, il serrait tout à fait probable et compréhensible que tu te trouve une femme plus intéressante que moi.

Car après tout, malgré mes 55 ans, ce qui était relativement jeune pour un vampire, je n’étais qu’une jeune fille, mon père respectant les traditions à la lettre. A nouveau, je relevais la tête lui. Il était un crétin ? je lui aurais bien donnée de l’argent pour qu’il s’achète un beau cerveau, mais celui qu’il avait me convenais bien à moi, car c’est celui là qui m’avait charmé.

-Rassure toi, je comprends très bien ce que tu veux dire, nous devrions apprendre à nous connaitre avant de nous engager dans une relation qui pourrait se révéler trompeuse et dont nous ne pourrions plus nous débarrasser, un engagement de ce genre ne se prend pas à la légère.

Je lâchais son front en le regardant passer une main inquiète dans ses cheveux. Je me sentais bien avec lui, et il n’avait pas le même comportement à mon égard que celui que j’avais entendu avec les autres femmes. Il n’avait pas l’air d’un si grand cavaleur que ça, ne voulait-il pas ne pas me faire de la peine ? Il voulait me donner le loisir de trouver mieux.

-En 55 ans, je n’ais pas trouvé de personne susceptible de m’intéresser, il a fallu attendre aujourd’hui pour que je ressente cette chose qui me manquais, mais tu as raison, il ne faut rien précipiter, je veux profiter de tout le temps que je pourrais passera avec toi pour en savoir plus sur le jeune homme inconnu des bavardages qui se cache là dedans.

Je posais un doigt sur son cœur en m’y attardant une seconde où deux. Ma demoiselle de compagnie verrait surement d’un mauvais œil si je me promenais seule avec ce jeune homme trop longtemps, elle pourrait nous accompagner étant donnée que nous nous fréquenterions en amis.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptySam 19 Sep - 3:27

Comment des mots pouvaient-ils à la fois être si beaux et si douloureux à la fois ? Oui, ils allaient être amis, c’était le souhait qu’il avait émit, et la réponse de Louise lui avait fait le plus grand des plaisirs. Pourtant, il ne se sentait pas heureux. Si il s’était tût, il aurait pu à nouveaux goûter à ses lèvres, si délicieuse, à son odeur si envoûtante, à la caresse de sa peau froide sur la sienne. Si il s’était tût. Malgré tout, il ne regrettait pas ses paroles. Il allait la protéger de lui jusqu’à ce qu’il soit prêt. Jusqu’à ce qu’ils soient prêts.
Lorsqu’elle posa son doigt sur sa poitrine, son poult s’accéléra, ses mains voulurent se poser sur la sienne, lui rendre la tendresse qu’évoquait ce geste, mais il n’en fit rien. Ils étaient amis, juste amis.
L’hybride sourit à la vampire.

-Merci… Pour tout.

Sebastian la fixa en silence, le temps d’un soupir, le temps d’un battement de son pauvre cœur qui n’en pouvait plus et qui épuiser lui martelait la poitrine en le suppliant de regarder ailleurs, de lui offrir une pause, alors que tout le reste de son corps lui intimait de ne jamais mettre fin à cette douce vision.
Il s’exécuta, il lui fallait respirer un instant. Se rendre compte de ce qui allait se passer à présent. Y allait-il y avoir des changements majeurs dans sa vie ? Allait-il l’oublier demain ? Non, impossible. Jamais il ne pourrait oublier une telle personne. Cette rencontre allait définitivement changer quelque chose dans sa vie. L’hybride pivota tranquillement vers « son étoile », il affichait maintenant un sourire confiant et son regard semblait alimenté d’un millier d’étincelles.

-Très bien, chère amie, laissez-moi vous reconduire à votre dame de compagnie, sinon elle pourrait croire que vous êtes en compagnie d’un homme peu recommandable qui abuserait de votre tendre naïveté pour vous amener dans son lit ! Je n’en connais aucun, mais on dit qu’ils sont d’une beauté foudroyante ! S’exclama-t-il avec un air snob, beaucoup trop exagéré.

Il ponctua sa caricature par un déhanchement ridicule et un pincement de lèvres absurde. Après quelques secondes de pose, il ne put s’empêcher d’éclater de rire.

-Allez, sérieusement, finit-il par ajouter entre deux fous rires. Je vais te raccompagner, on n’est jamais trop prudent. J’ai crut apercevoir un écureuil qui te reluquait depuis plusieurs minutes.

Il tendit le bras, un sourire en coin aux lèvres, attendant qu’elle s’y accroche. Il n’était pas le plus heureux des hommes, mais il était heureux. Heureux de savoir qu’ils auraient plus de temps ensemble, sans qu’il n’ait à avoir peur de lui faire mal, il aurait du temps. Tout leur temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptySam 19 Sep - 22:42

A mon contact, je sentais son pouls s’accélérer, c’était étrange, comme si un simple effleurement de ma part avait une incidence sur lui… ça ressemblait étrangement à mon don. J’avais tout d’un coup, très peur de l’avoir déclenché pas mégarde. Non, il n’aurait pas souhaité être mon ami si ça avait été le cas. Je hochais la tête.

-Merci à toi, passer du temps avec toi est important pour moi… je ne saurais dire à quel point. Je pense que je réponds d’abord à mon besoin plutôt qu’à ton envie.

Je lui souris, n’ayant aucune envie de me retirer à sa contemplation, comme lui tentait de le faire. Il y parvint au bout de quelques secondes. Comme j’aurais aimé pouvoir rougir pour qu’il se rende compte a quel point j’appréciais de sentir son regard me couver. Finalement, il m’invitait à prendre son bras, ce que je fis sans même me poser une seule question. Ma robe fit un bruissement de satin tandis que je marchais près de lui.

-Et bien, ramenez moi donc près de mon chaperon, qui n’est fort heureusement pas une marâtre, mais une bonne amie toute dévoué à ma cause. Mais rassurez vous, si vous êtes avec moi, je ne crains personne, qui oserait s’en prendre à vous monsieur.

Je m’esclaffais de sa parodie d’homme du monde… c’est pourtant ce qu’il était de par sa naissance… bien qu’il ne soit pas aussi formaliste que les autres. Il avait une réputation sulfureuse, il fallait qu’il se rachète une conduite pour ne pas entacher ma réputation de jeune fille modèle. Je pris une mine horrifié en entendant ses paroles.

-Enfer ! un écureuil portait ses yeux sur ma pauvre personne… nous avons frôlé la catastrophe, j’espère qu’il ne t’as pas rendu trop jaloux, quoique, je suis sur que cela me flatterais.

Non, je rigolais je n’avais pas besoin d’être flatté, il m’avait déjà fait bien des compliments aujourd’hui, et je ne voulais pas en abuser de peur qu’il y ait pénurie demain. Avec un si beau jeune homme à mon bras, j’allais surement faire des envieuses, qui ne tenterait pas tout pour l’égérie d’un homme qui avait tout d’un ange d’un tableau du grand de Vinci ? Ce pouvait-il que demain, il vienne à ma rencontre dans les jardins pour s’enquérir de ma santé, de mes humeurs, de ma vie, tout simplement… ou alors, comme il serait logique, qu’il soit totalement passé à autre chose, à une jeune fille plus ouverte sur ses appâts et qui pouvait lui offrir plus que de simples baisés et badinages. On le disait fort habile dans les choses de l’amour alors que je n’y connaissais rien, et que mon père me tuerais si j’essayais d’en apprendre plus concernant cette pratique avant le mariage si précieux à ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyDim 20 Sep - 19:36

Si Louise aurait apprécié rougir, Sébastian aurait été bien content d’être à sa place. Ses joues étaient brûlantes et son sang y affluait comme bon lui chantait ! Mais peu lui importait à présent, tant qu’il sentait la présence de la vampire à ses côtés.
Ils marchèrent ainsi, sans un baiser, sans un signe de tendresse amoureuse, si ce n’est un regard perdu vers les yeux de l’autre. Ils discutèrent de chose et d’autre. Sebastian appris qu’elle avait deux frères, pas de sœur, qu’elle était âgée de 55 ans. Il lui parla de sa gouvernante, une gentille dame très douce qu’il avait considérée comme sa mère durant toute son enfance, il omit volontairement de parler de son père et discuta un peu de son autre pouvoir de guérison- qu’il trouvait inutile puisqu’il ne pouvait soigner que sa propre personne.-.
Lorsque la dame de compagnie fût en vue, Sebastian ralentit le pas sensiblement, pour rester un peu plus longtemps à discuter de tout et de rien. Savoir un peu ce que la jeune femme faisait de ses journées, ce qui la préoccupait, ce qu’elle aimait. Voyant la chaperonne de Louise se ruer vers eux, il se tourna vers la jeune vampire.

-D’accord, je vais faire vite : Quelle est votre couleur préférée, votre plat favoris, votre couleur préférée et votre date d’anniversaire?

C’était les quatre questions les plus banales qui soient, mais Sébastian avait eu envie de l’entendre, histoire de savoir un peu ce qui pourrait lui faire plaisir comme cadeau, éventuellement. De plus, si il fallait qu’il oublie la date de fête d’une amie- et surtout de celle-ci -il n’avait plus qu’à aller se faire pendre par les pouces, pour emprunter l’expression utiliser par Louise un peu plus tôt.
Une fois que la dame de compagnie les eût rejoins, Sebastian la gratifia d’un sourire d’enfant sage et la salua poliment. Il se sentait un peu mal lorsqu’elle le regardait comme une espèce de satyre, mais qu’est-ce qu’il y pouvait ! Il se contenta de fuir le regard de la dame en se concentrant sur celui de Louise.

-Ce fût un honneur autant qu’un plaisir. J’espère que nous nous reverrons bientôt.


Dernière édition par Sebastian Ulliel le Mar 22 Sep - 22:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyLun 21 Sep - 10:35

Nous marchions en échangeant des regards, mais quant ma demoiselle de compagnie fut en vue, il repassa au vouvoiement, sur un ton cordial, comme il était de rigueur entre gens civilisés. Il me posait des questions simples et pourtant, elles n’étaient pas du tout anodines pour moi.

-Ma couleur préférée est le bleu. Je suis née le 27 juillet par une belle nuit chaude.

Pour le plat, je fus un peu gênée, comment lui apprendre que je ne me nourrissais quasi exclusivement que de sang ? il devait bien s’en douter, et même si il m’arrivait de manger quelques gourmandises, mais elles étaient nettement moins appétissantes…

-Et bien… votre question me gène mon ami… je me nourris quasi exclusivement de sang animal. Et vous ? Apprenez m’en plus sur vos gouts ? Je vous retourne vos questions.

En tant qu’hybride, il devait avoir plus de choix pour la nourriture. Pour ma part, je n’avais jamais gouté au sang humain, mais cela ne me tentais pas vraiment, j’étais parfaitement habituée à ce régime alimentaire qui était celui des vampires civilisés depuis plusieurs siècles. Quant Pauline nous eue rejoins, il me salua, et je lui retournais la politesse en lui offrant une petite révérence. Pauline nous regardait l’un et l’autre. Elle ne nous avait pas laissé assez longtemps pour qu’elle puisse s’en vouloir. Je ne pus m’empêcher de rire quant elle lui décocha un regard comme si il en voulait à ma vertu, le pauvre. Il espérait me revoir bientôt, je pouvais lui rendre la politesse.

- Que faites-vous demain ? si le temps nous le permet, peut être partirais-je en balade, voudrez vous venir avec moi ? Il y a de fort belles balades, et Pauline sera surement plus sereine si je ne m’y aventure pas seule.

Je ne savais pas qu’il ne s’y entendait guerre en équitation, mais nous pourrions partir en voiture pour nous promener le long de la rivière, où directement dans le parc de Versailles, le long du canal, c’était tellement beau. Pas besoin d’aller trop loin pour être subjugué.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian Ulliel

Sebastian Ulliel


Masculin Messages : 36
Date d'inscription : 30/08/2009

Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyMar 22 Sep - 23:33

C’était décidé, le 27 juillet serait à tout jamais le meilleur jour de sa vie. Depuis qu’il était né, chez lui on avait jamais fêté son anniversaire, mais c’était la fête de la mort de sa mère. Sans trop s’attarder sur ce point, il sourit tranquillement à la jeune femme, désolé de l’avoir gêné de par sa question, trop indiscrète. Il voulut s’en excuser, mais préféra se taire, de peur de dire une nouvelle bêtise.

-Eh bien, j’aime beaucoup le ragoût, le bleu et la lune, c'est un très bel astre.

Sebastian retînt un "après toi" de justesse et bafoua un ramassis de paroles incompréhensibles.
Il sonda une dernière fois ses yeux, savourant leur douce couleur ambrée. Elle sourit à sa dame de compagnie qui, à la sensation qui lui chatouillait le ventre, le mitraillait probablement de regard.
Lorsqu’elle parla d’une balade, le regard de l’hybride s’illumina.

-Oh! Mais ce serait un réel plaisir! Si je peux rendre service, je vous accompagnerai volontiers, demoiselle. Il exécuta un baisemain, comme il était de vigueur. Je passerai vous prendre à votre demeure. C’est sur mon chemin.

Il fit de nouveau une brève révérence, ne put retenir un regard tendre vers la jeune femme et s’excusa avant de partir.
Il la reverrait bientôt, ça il se le jura, mais pour l’instant il devait s’en aller. Retourner chez lui, sur son balcon. Dès qu’il fût hors de la cour, il ne put s’empêcher de courir, de courir sans s’arrêter, un sourire étirer jusqu’aux oreilles qui semblait ne plus jamais vouloir s’effacer. Arrivé sur son balcon, il fût partagé un instant entre l’amour de ce silence et l’envie de hurler une joie débordante qui lui emplissait le cœur. L’hybride se contenta de se laisser tomber sur son lit, fixant le plafond, les jambes croisées, et d’y revoir en boucle les sourires de la vampire. Sebastian s’endormit ainsi la tête levée vers le plafond, attendant impatiemment le lendemain matin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] EmptyJeu 24 Sep - 12:39

Hum… il n’avait pas répondu à la question de l’anniversaire… Il aimait le bleu, comme moi, et il adorait la lune, mais si j’ignorais quel jour il était né, je ne pourrais pas lui offrir de présent, enfin, ce n’était pas très grave, il acceptait mon idée de balade. Son regard s’illuminait à cette idée et le mien aussi par la même occasion. Je le laissais me faire un baisement dans les règles de l’art en souriant docilement à ma demoiselle de compagnie.

-Et bien je vous attendrais aux premières heures de l’après midi.

Il nous quitta, nous abandonnant là avec ma demoiselle de compagnie qui me bombarda de questions, je lui répondis avec empressement, lui faisant part à quel point cet homme me plaisait et qu’il me semblait bien qu’il ait su s’attacher mon cœur. Elle était ravie pour moi, mais elle m’enjoignait à faire attention. J’avais beau la rassurer sur le fait que la réputation du jeune homme était largement surfaite. Il était parfaitement respectable et n’avait rien tenté de désobligeant à mon égard, malheureusement, il aurait été un peu plus entreprenant ça ne m’aurait pas déplus. Nous rentrions dans le bel hôtel que mon père nous avait mis à disposition. Je me posais sur le rebord de mon lit avant de me jeter sur mes malles pour y trouver une robe assez flatteuse. J’étais un peu désespérée quant même… je n’avais rien à me mettre qui soit assez bien pour cet homme pour qui je voulais être la plus belle. Je me mordais la lèvre, mais Pauline me conseilla et me rasséréna, si ces sentiments étaient un tant sois peu semblable aux miens, il me trouverait bien dans n’importe quelle toilette.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Une bonne humeur[Sebastian] Empty
MessageSujet: Re: Une bonne humeur[Sebastian]   Une bonne humeur[Sebastian] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Une bonne humeur[Sebastian]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sebastian Ulliel (pardonnez ce titre si ordinaire)
» Petite sieste en bonne compagnie. [Louis]
» quelle bonne journé en foret[ pv Shali]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Versailles Vampire :: Corbeille-
Sauter vers: