Je te dérange ? (pv Thomas 1er)

J'étais arrivé à Versailles depuis peu, mais je ne m'étais pas précipité au château. Je n'étais pas aussi impatient de voir mon cousin ainsi que mes tantes. Non, j'avais un peu flané, j'avais pris le temps de bien observer aux alentours. C'était bien pour un village de France. Malheureusement, il fallait bien que je me rende à ce foutu palais pour ensuite rencontrer Thomas. Je m'y rendis donc. Devant la grille, la pricipale entrée, je réussis à convaincre un des deux gardes d'aller quérir le roi lui exigeant une audience. Je souris en voyant le vampire partir vers le château. Tom n'allait surment pas apprécier qu'on le dérange ainsi, il n'allait sûrement pas aller mieux lorsqu'il verra qui le demandait. Je savourais déja sa colère. À moins que le petit roi avait passé une bonne journée et qu'il m'accueillir comme il se devait. Ce serait moins drôle bien entendu. Je fût remplit d'une grande fierté lorsque je réussis à faire croire au deuxième garde que j'étais assez important pour entrer tout de suite. Berner les gardes du roi de France ? Oui, j'en étais particulièrement fier.

Je marcha alors à travers tout le jardin aussi immense fût-il. Je m'accorda une visite solitaire de l'extérieur du bâtiment royal. Joli quoi que ancien. Je ne comprenais pas cette tendance qu'avaient les gens, surtout les humains, à porter leur intérêt sur les antiquités de ce genre. Que ne comprenaient-ils dont pas dans l'expression si familière: «Le passé est le passé» ? Je plaignais les gens qui vivaient dans leur passé, qui regrettaient. Que se soit un passé lourd de chagrin, légé tel les rayons du bonheur ou encore sombre, «comme le tien» dirait les gens. Non, non. Mon propre passé était libérateur et vrai. Pas comme ces vampires qui suivaient Thomas. Mon cher cousin ne comprenait pas. Priver un prédateur de sa nourriture est comme priver un chien de son bol quotidien. Pire, d'attacher le chien pour qu'il ne puisse que voir et sentir cette nourriture. C'était torturer l'animal. Tous ces vampires n'étaient pas libre. Ils étaient enchaînés par les lois de Tom. Un bon jour, ils en auront assez. Ils briseront leurs chaînes et à ce moment, ce sera le chaos. Et quel chaos ! Ça vaux de vivre encore quelque années. Juste pour voir ce carnage magnifique.

Je finissais ma visite dans la cours derrière le palais, mais je ne m'y interressa pas plus longtemps. Non, mon attention se porta sur une croix en pierre, élevé en hauteur, où se trouvait un homme aussi gris que la croix elle-même. Une chapelle ? Je m'en approcha. Cette partie du château donnait sur l'extérieur où, dans mon cas, sur l'intérieur. Je ne me laissa pas languir et j'entra.

La pièce était éclairé par plusieurs bougies parumés où était-ce de l'encen ? Sûrement les deux. Sur l'hotel était posé une Vierge Marie, les bras ouvert, invitant même le plus malvaillant des être humains, mais pas les vampires. Je me demandais pourquoi Thomas n'avait pas détruit cet endroit. Dieu n'a jamais voulut des vampires. Il acceptait les violeurs de femmes et d'enfants, le plus grand tueur en série du monde, mais pas les vampires soit disant, car ils étaient les fils de Satan. J'avais quelque petites nouvelles a lui apprendre, moi. J'entendis alors des pas qui se voulaient discret, mais totalement perceptible pour moi. Bah, je règlerais mes comptes avec ce dieu minable une autre fois.

-Vous n'avez pas la permission d'être ici, dit une voix mal assuré.

Je souris. Une humaine ? Ici ? Oh, Tom mais à quoi as-tu pensé, mon cher cousin ? Je me retourna alors à la vitesse humaine, souriant, mais pas trop pour effrayer mon repas.

-Qui êtes-vous ? demanda mon fragile petit gibier.

J'échappa un légé rire.

-Ça n'a pas d'importance, mademoiselle ?

-Que faite vous ici ?

-J'ai audience avec le roi et j'attends avec patience. Fait-il toujours attendre ses invités comme ça ?

Décidément, au regard qu'elle me portait, elle n'était pas d'humeur à rire. Très bien si elle voulait mettre fin à sa vie si rapidement, cela ne me dérangeais en aucun point. Elle semblait méfiante. Oh et voilà qu'elle se mettait à réprimer des tremblements. Pauvre créature... Je pencha légèrement la tête vers mon épaule gauche, faignant l'innocent.

-Qu'y a-t-il ? Vous ne vous sentez pas bien ?

-Vous êtes un vampire...

Belle et perspicace. J'aimais bien. Je souris alors de toute mes dents. Elle eu un mouvement de recul. Était-ce une servante ? Elle en portait bien l'uniforme, mais elle ne semblait pas avoir une grande tâche. Empècher les gens d'entrer dans ce lieu culte ? Passer le balais ? Je l'ignorais et je m'en fichais. Avant qu'elle ne fasse un autre pas derrière, je passa à la vitesse supérieur. En un claquement de doigts je fûs derrière elle, mes mains sur ses bras juste sous ses épaules. Elle alla crier, mais je plaqua ma mains sur sa bouche. Je la tourna face à moi et plongea mon regard dans le sien. Je pénètra dans son âme, avec l'agilité d'un serpent, où j'y planta mes crocs. Elle devint calme, détendu et complètement sous mon emprise. Je souris et la retourna dos à moi gardant ma poupée contre moi.

Elle était jolie. Blonde, yeux marrons, une peau de porcelaine et de belle forme. Oui, une jolie humaine. Je replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille, puis l'examina. Je déposa un baiser dans le creu de son cou, puis étendit mon centre d'attention. Pas de pas précipité, aucune voix à prochimité. Je pourrais donc me régaler en toute tranquillité. Malheureusement je ne voulais pas tâcher le plancher comme je ne voulais pas alerter les autorités par une disparition. La police faisaient du progrès de nos jours. Je devais donc observer ma proie sans lui faire de mal, comme un chien en laisse devant son repas.

C'est à ce moment précis que j'entendis des pas lourd de frustration et précipité. Je souris et me tourna vers la porte de bois. Thomas approchait et il ne semblait pas content. L'avais-je dérangé ? Quel dommage.

-Qu'elle est ton nom ? demandais-je à la servante.

Elle me répondit en disant qu'elle se nommait Isabelle. Je la contourna et plongea mon regard une seconde fois dans le sien.

-Isabelle, tu m'as inviter à entrer, car tu ne voulais pas que je reste dehors. Tu m'as dis que le roi n'allait pas tardé et que je pouvais rester ici pour l'attendre.

Je stoppa alors mon pouvoir et elle revint à elle. Son visage se crispa légèrement sous l'inconscience, puis elle secoua légèrement sa tête. Elle me regarda avec un sourire, ce qui la rendait plus appétissante que tout à l'heure et elle ma offert de m'assoir sur l'un des bancs contre le mur, face à la porte. J'accepta en la remerciant de sa bonté. Il ne m'a pas fallut attendre longtemps, car je m'étais à peine assis que la porte s'ouvrait déja dans un fracas.

J'observa Thomas qui venait de faire son entrée. Mon regard se posa alors sur Isabelle qui partait. Dommage, je l'aimait bien cette humaine. Je revins sur le roi et ce fut à ce moment que nos regard se croisèrent. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire en coin. Il était très...royal comme cousin. Cela ne m'étonna quelque peu vu qu'il était sur le trône depuis quelque temps. Mais bon, c'était Thomas, j'imagine qu'il s'adaptait très bien à n'importe quelle situation. Il m'en donna la preuve en tentant de me remettre à ma place. Il me trouvait sûrement insolent, mais je le laissa parler. Avoir une réaction la plus infime lui aurait donné satisfaction ce que je ne voulais pas. Je resta silencieux. Je croisa même les jambes pour me mettre à l'aise. Ma soif de prière ? Je me retins de rire. Oh non, la seule raison pour laquelle je resterais plus longtemps dans cette pièce serait pour la détruire et pour y mettre le feu. Je ne comprenais toujours pas pourquoi Thomas laissait cette partie encore ''en vie''. Je souris enfin lorsqu'il eu finit.

-Non, je sens que si je reste une minute de plus ici, je vais vomir. Alors, maintenant que je t'ai fais venir à moi, je me laisserai guider comme un chien aveugle. Amène moi où tu veux, ça m'est égal.

Avais-je vu la suite se raidir un temps soit peu ? Peut-être parce qu'en leur présence je me devais d'agir comme n'importe quel lèche botte ce que je n'étais pas. Non, je n'avais pas envi de faire des révérences à n'en plus finir et encore moins de traiter mon cousin sur un pied destale. Je me leva et m'approcha de lui restant, bien sûr, à une distance qui se respecte, mis mes mains dans mes poches, puis sourit de nouveau.

-Je te suis, cousin.

Je m'étais retenu de l'appeller par son prénom. Je savais qu'il détestait ça et c'est pourquoi j'aimais bien l'interpeller de cette façon. Cependant, je me dis que j'avais du temps devant moi pour le taquiner alors je tenta de ne pas être trop méchant. En attendant sa réponse je survola du regard sa suite. Jolie, jolie, magnifique, hum, il les choisissait au peigne fin où quoi ? J'espérais bien avoir des servantes aussi. En avoir des humaines serait sûrement trop demandé, mais je pouvais bien rêver. Peut-être pourrais-je demander au roi. Il ignorait mes préférences question repas, alors peut-être avais-je une chance, qui sait ?

-Alors ?