Enfin de retour? [Eila] [Interdit aux -16 ans]

Dean était dans sa chambre, dans le château. Ruuqo était parti depuis quelques jours, sans dire où il allait. Il lui avait confié la charge de mener, de surveiller et d’encadrer les autres loups. Eila devait l’aider dans cette mission, mais elle n’était pas rentrée depuis plusieurs jours. Il soupira… Heureusement que Ruuqo était partie avant que Eila ne déserte, cela l’aurait surement mit dans une colère noire… Il était allongé sur son lit, la tête posé sur ses avant bras quand on frappa à sa porte.

-Entrez.

-Dean ? C’est Eila… elle vient de rentrer. Tu m’avais dit de te prévenir.

C’était un des membres du clan, Dean lui avait en effet demandé de le prévenir au retour de la jeune femme. Il en avait apprit de belle quand la meute était revenue de la chasse. La louve, qui dirigeait la patrouille et elle avait soit disant protégé un humain et pire, une vampire… Il se redressa, faisant quelques pas dans la vaste chambre, les mains croisées dans le dos.

-Va me la chercher…

L’homme quitta la pièce, le laissant seul. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire carnassier. Eila ne les avait pas habitués à de telles incartades. Il lui tardait d’entendre son explication.

Dean n’eu pas longtemps à attendre. On tapa un bref coup à sa porte, et comme à son habitude, Eila entra sans frapper. A vrai dire Dean s’en fichait pas mal… Il n’était du genre contrariant sur l’étiquette. Après tout, il n’avait toujours été qu’un guerrier, alors ai diable les mœurs et les plus hauts gradés. Il était dos à elle, mais finit par se retourner. Posant un regard pétillant sur elle. Elle était ravissante habillé ainsi, mais ce n’était pas les mêmes vêtements que le jour de son départ. Il avait l’œil pour les détails.

-Ou étais tu donc passé ?

Il n’attendit pas de réponses, faisant quelques pas pour vers elle pour fermer la porte, ce qu’elle n’avait pas fait. Il était maintenant dans son dos. Il approcha ses lèvres de son oreille, avant de murmurer.

-Je ne suis pas très content… comme tu peux t’en douter…

Il se recula, pour la contourner et se placer face à elle. Les jambes un peu écarté, les bras croisé sur son torse musclé. Il était habillé d’une chemise noire, et d’un pantalon de même couleur.

-On m’a rapporté de bien étranges propos… j’aimerais entendre ta version. Que c’est il passé lors de cette chasse ? Vous avez rencontré un humain et une vampire. Ils en sont apparemment ressortis vivants. Que c’est-il passé ?

Dean haussa un sourcil, d’habitude, il aimait bien qu’on lui réponde ainsi, mais là, il n’était pas d’humeur… surtout qu’elle avait laissé filé un vampire… Il fronça carrément les sourcils, tout en souriant. Elle ne faisait qu’obéir à Ruuqo… ben voyons. Il serait surement ravi d’apprendre qu’elle avait laissé filer une occasion de tuer un vampire.

-Chasser d’accord, mais louper une occasion de débarrasser la terre d’une vermine de Vampire… je ne suis pas sur qu’il apprécie totalement ça non plus.

Elle était arrogante, il aurait eue envie de la briser en mile morceau. Il en avait la force, mais si il la frappait trop fort, il y aurait des histoires dans la meute. Les autres auraient senti son déclin et auraient essayé de prendre sa place. La lutte des classes n’avait jamais de fin… une baisse de morale, et on se retrouvait vite en bas de l’échelle sociale. Manger avant d’être mangé Hors, Ruuqo aimait bien cette chienne de salon. Il lui épargnerait donc le fait d’en venir aux mains.

-Ravale ton sourire Eila avant qu’il ne m’irrite pour de bon. Ou était tu ? Ruuqo ta fait querir avant son départ, mais tu avais disparu… En plus, nous nous sommes battus il y a deux jours contre ce maudit vampire qui sert de roi aux pantins décadents que sont les hommes, et tu n’étais pas là. Certains mauvais esprits appelleraient cela une désertion…

Il se rapprocha un peu d’elle, prenant son menton entre ses doigts pour le relever et planter vraiment son regard vert dans le sien. Il n’était pas froid, mais il était impossible d’y lire quoi que ce soit.

Une vampirette en moins, c’était tout de même une vampirette en moins. C’était non négligeable. Dean remarqua le trouble de la jeune femme. Il avait l’habitude de créer ce genre d’émotions. La peur, le désir. Il en jouait. Il relâcha un peu son menton, mais sans cesser de l’observer, un franc et beau sourire barrant son visage. Ahh ! Enfin il retrouvait la Eila qui avait lutté pour arriver là ou elle était. Elle avait donc suivit le jeune homme mordu. Mais pourquoi ne l’avait-elle pas tué ? Elle avait du savoir bien après que c’était une ou le meilleur ami du roi. Elle avait du s’intéresser un minimum à lui pour lui soutirer ces informations.

-Eila Eila Eila… Le meilleur ami du roi, un loup, l’un des nôtres… c’est en effet une bonne stratégie, mais pourquoi t’es tu intéressé à ce moins que rien ? Une petite flamme de compassion aurait-elle traversé ta petite tête de fouine ?

Il sourit de plus belle, faisant quelques pas dans la chambre. L’avait-elle ramené avec lui ? Qu’en avait-elle fait pendant tout ce temps.

-Et où est donc cette merveille si facilement manipulable ? L’as-tu ramené avec toi ?

Il se doutait que la réponse serait négative, sinon, on le lui aurait déjà dit. Eila le prenait-elle pour une truffe ? Dean avait envoyé quelqu’un de discret au village, pour savoir si la miss’ n’avait pas été attrapé et brulée, car il n’était pas de coutume qu’elle ne rentre pas. Ce qu’on lui avait rapporté l’avait mit très en colère et avait fait se poser des questions à la meute. Une loup garou était tombé d’une fenêtre, nue, au village. Que faisait-elle là bas ? Elle aurait pu se faire écharper, ou faire écharper les autres. A partir de là, il avait perdu sa trace.

-Comment c’était le village ?

La pauvre, elle avait fait des choses pas très catholiques pour arriver à ses fins ? En même temps, il valait mieux qu’elle ne revienne pas les mains vides, sinon, sans compter la colère de Ruuqo, celle de Dean aurait été terrible. Il lui sourit avant de la voir s’assoir sur le bureau. Elle prenait une position alanguie. Il sourit de plus belle. Que cherchait-elle à faire ? Il se rapprocha un peu, posant ses mains de part et d’autre des jambes de la jeune femme, à plat sur le bureau. Il avait bien fait de ranger les papiers qui y trainaient jusque là.

-Il t’a invité à voir le roi ? Quel idiot… Il n’est décidément pas très futé ce pauvre petit.

Il n’aurait pas fait un bon loup… il n’en avait pas les épaules… Dean sentit un instant les vêtements qu’elle portait. Ils sentaient l’homme à plein nez… Pouah

-Ce sont ses vêtements ? En tout cas tu empeste !

Eila était quand même resté très discrète sur ce nouveau congénère. Il comprenait qu’elle veuille garder les honneurs de son plan, mais il fallait qu’elle en dise un peu plus.

-Qui est ce jeune homme charmant ? Je ne voudrais pas risquer de le perdre. Dit-m’en plus.

Il souriait comme toujours, son regard ne trahissait toujours rien de ses idées, ses sentiments. Il était impénétrable. Complètement hermétique à ce qu’il se passait. LE fait d’avoir une demoiselle assise sur son bureau ne le gênait pas le moins du monde. Si elle voulait jouer, il était très fort à ce jeu là. Il avait quand même l’habitude que l’on se tienne à carreau devant lui, alors l’effronterie d’Eila ne faisait que l’amuser.

Jacob Black. Le fils du boulanger. Hummmm. Il sentit le doigt d’Eila se poser sur son bras, venant lui chatouiller la peau. Il sourit, un peu amusé de son comportement. Que voulait-elle ? Qu’il la prenne ? Là maintenant ? Dean n’était pas du genre subtil à faire dans la dentelle. Quand elle parla de mettre ses affaires au feu, il sourit de plus belle. Elle pouvait le faire maintenant si elle le désirait, ça ne le gênerait pas trop.

-Très bien… nous allons remédier à ça tout de suite.

Il parlait des vêtements bien sur. D’un geste de la main, il arracha les quelques boutons qui tenaient la chemise de la jeune femme. Elle avait eue une manière bien à elle de les attacher, laissant son ventre découvert. Il lui enleva vite fait et l’envoya promener dans la cheminée, ou un beau feu crépitait. Il ne faisait pas froid, puisque c’était le printemps, mais l’humidité était seule maîtresse en ce lieu.

Dean observa les seins de la jeune femme, les caressant du regard, mais sans les toucher. Elle devait pouvoir sentir son souffle sur sa peau. Il se recula un peu, sans décoller les mains du bureau et murmura d’un air satisfait.

-Tu pue déjà moins comme ça. Il reste tout de même le pantalon.

Il se détourna d’elle, comme si elle avait été tout habillée, alors qu’elle était déjà à moitié nue sur son bureau. Il ne fallait pas se leurrer, il l’avait déjà vu nue, et il maitrisait son corps à la perfection. Il n’allait pas se laisser piéger par un corps de femmes, si beau soit-il. Il l’aurait un jour ou l’autre dans son lit, mais quand elle serait vulnérable. Il se dirigea vers l’armoire, et en sortit une chemise blanche et un pantalon noir qu’il jeta sur le lit, pour elle.

-Rhabille toi, tu sentira moins avec ces vétements.

Ha les femmes… celle-ci était belle et le savait. Elle en usait, mais il en avait que faire d’elle. Il lui sourit, s’appuyant le dos contre l’armoire, un pied en l’air, posé également sur l’armoire. Elle fit glisser son pantalon pour se retrouver nue, puis d’une démarche languissante vint s’allonger sur son lit. Evidement qu’il n’était pas insensible. Qui l’aurait été devant pareil créature ? Il grogna un peu, entrant dans son jeu.

-Je le vois bien.

Il se décolla de l’armoire pour s’avancer vers le lit. Que voulait-elle ? une partie de jambes en l’air ? Il n’était pas vraiment d’humeur, et les femmes offertes ne l’attiraient pas vraiment. Il préférait luter avec sa partenaire, quitte à la violer. C’était bien plus attrayant. Il s’avança vers elle, posant sa mais sur les vêtements qu’elle avait reposé sur le lit. Il le prit dans la main, et les lui jeta dessus avec dédain.

- Rhabille-toi maintenant.

Ce n’était pas un ordre, juste un conseil. Il se pencha vers le sol et attrapa le pantalon qu’elle venait d’enlever pour l’envoyer au feu. Il le regarda bruler pendant quelques secondes, avant de reporter son attention sur la beauté allongé sur son lit. Si elle continuait, il ne répondrait plus de rien, et elle n’aurait à s’en prendre qu’à elle-même. Mais peut-être avait-elle envie d’être brutalisée ? A cette idée, il eu un petit sourire cruel qui se dessina sur ses lèvres.

Dean la regard faire. Hum il sentait l’envie monter en lui. Quand elle commença à se rhabiller, il sourit. Il n’était pas maso, mais plutôt sado. Elle enfila la chemise, qui la recouvrait à elle seule à moitié. Elle ne la ferma pas, et bondit à côté de lui. Il n’était pas marrent ? Elle ne savait ce qu’elle voulait cette petite ? Il attrapa le bord de la chemise et la lui enleva.

-En effet elle est trop grande.

Eila se retrouvait de nouveau nu devant lui. Il ne résista pas à la tentation de la toucher. Il posa la main droite sur un de ses seins, puis avança vers elle, la poussant un peu, jusqu’à la faire reculer jusqu’au lit. Elle voulait s’amuser ? Ils allaient jouer ensemble. Mais ce n’était pas sur que son jeu à lui lui plaise. Il la poussa plus fort pour la faire tomber le dos sur le lit, tandis qu’il était toujours debout. D’un geste rapide, il défit son pantalon et le fit tomber jusqu’à ses chevilles, pour le retirer enfin totalement.

Eila pouvait facilement voir l’effet qu’elle lui avait fait. Son membre était fièrement dressé contre le bas de son ventre. Il lui fit un sourire avant de lui annoncer.

-Puisque je ne suis pas marrant, on va jouer.

Non mais, il ne fallait pas trop le pousser non plus. Il s’allongea sur elle, lui écartant les cuisses bien comme in faut, sans la pénétrer pour autant. Il voulait la voir se défiler. Dean l’embrassa dans la nuque, la léchant à moitié, avant de descendre vers ses seins, toujours en la léchant.

Dean aimait prendre ce qu’on ne lui offrait pas. Les choses servies sur un plateau, il n’en voulait pas préférant les obtenir pas lui-même, par la force. C’était bien plus excitant. Elle ne le laissait pas faire, essayant de serrer les cuisses, mais il était bien plus fort qu’elle. D’un geste sec, il lui décocha une claque qui résonna dans la pièce. Elle avait posé ses mains quelques instant plus tôt sir son torse pour le repousser, mais il était trop tard. Il voulait quelque chose, et il l’aurait.

Ses pupilles s’assombrirent un peu. Il se redressa un peu, juste le temps d’attraper les deux poignets d’Eila et de les plaquer sur le matelas, au dessus de ses cheveux, qui s’étaient groupés, formant une auréole brune. Charmant. Il se recoucha sur elle, pour lui glisser à l’oreille, comme si il lui fredonnait des paroles.

-Moi j’ai envie, et je prends ma part quand j’ai envie.

A ces mots, il lui mit un coup de rein, la pénétrant avec force. Il grogna un peu, mordant le cou de la jeune femme avec vigueur. Il prit les deux poignets d’Eila dans sa main gauche, les maintenant avec fermeté au dessus de sa tête. De sa main libre, il vit effleurer la belle peau blanche de la jeune Eila. Qui aurait pu penser qu’il obtiendrait si vite ce qu’il voulait d’elle ? Elle avait voulu jouer, mais avec lui, elle n’avait pas mené la danse bien longtemps. Elle avait peut-être l’habitude de mener son monde à la baguette, mais ici, c’était lui le maître. Elle n’allait pas se plaindre en plus non, c’est elle qui était venu se mettre dans son lit.

A la garce. Dean était trop occupé à la pénétrer pour remarquer qu’il ne tenait plus qu’une seule de ses mains ; elle lui envoya un coup de poing qui lui déplaça la mâchoire. Le jeune homme était habitué à ce genre de chose. Il la fit bouger de gauche à droite et elle se remise toute seule. Il soupira. Il était parfaitement pour le fait qu’elle se débâte, qu’elle se tortille sous lui car cela ne faisait qu’accroitre son envie d’elle, mais de la à le frapper. Il n’était pas maso.

D’un rapide coup d’œil, il remarqua qu’elle avait à nouveau armé son poing et qu’elle s’apprêtait à le frapper à nouveau. Il grogna et attrapa le poing d’Eila à la volé, le serrant fort dans sa main. Non mais… un coup sa va… deux coups, bonjours les dégâts XD. Il replaça le bras de la jeune fille au dessus de sa tête, les tenants toujours à une main, puis il attrapa par les cheveux, l’obligeant ainsi à lever la tête. D’un geste sec, il la fit se retourner face contre le matelas, les jambes repliées sous elle, à genou. Il ne la pénétrait plus, ayant été surpris par le coup qu’elle lui avait porté.

Il se pencha sur elle, s’allongeant à moitié sur son dos, puis prit un de ses poignets dans chacune de ses mains, l’obligeant ainsi à cambrer le dos, et à avoir ainsi une maitrise parfaite du corps d’Eila. Elle ne pouvait plus trop bouger ainsi. Le fait d’avoir les bras relevé vers l’arrière risquait, au cas où elle bougerait de lui casser les épaules au pire, au mieux de les lui déboiter.

Dean se redressa un peu, accentuant d’avantage la pression sur les bras de sa partenaire, puis continua ce qu’il avait commencé, la prenant en levrette, par derrière.

-Quand on cherche on trouve petite garce. A tu fait le même sacrifice avec Jacob ? petite trainée.

Eila se mit à pleurer, chose qu’il ne vit pas vu qu’elle lui tournait le dos. Quand elle arracha ses bras de son emprise, un craquement sordide se fit entendre. Elle s’était brisé les os. Il sourit en voyant qu’elle se métamorphosait. Il l’avait mit en colère ? Pauvre petite. Elle se retourna, lui mordant le bras au passage, et l’envoyant promener un peu plus loin. En louve, elle avait une petite chance de lui échapper. Elle avait prit une allure menaçante, debout sur le lit, prête à lui sauter dessus.

Dean maitrisait parfaitement ses émotions et ses états d’âmes. Il n’avait plus besoin de se mettre en colère pour se transformer. Il fit donc comme elle, se métamorphosant rapidement. Il avait maintenant l’aspect d’un énorme loup noir, ses yeux verts brillant comme deux émeraudes au travers de son pelage épais. Il fit quelques pas de côté, la défiant du regard. Pauvre petite louve qu’allait-elle faire ? Elle aboyait, comme une furieuse après lui. Il était parfaitement calme, prêt à en découdre avec cette chienne qui lui faisait face. Il était plus imposant qu’elle, même si elle était plus grande que les autres louves, il restait supérieur à elle. Il plaqua ses oreilles en arrière, montrant les crocs, avant de grogner doucement.

- Méfie-toi Eila. Tu ne fais pas le poids. Ne tente pas le diable.

Elle s’était remit les épaules en place, mais cela devait tout de même la faire souffrir, la morsure qu’il avait au bras ne saignait quasiment pas, même si de légers picotements se faisaient sentir. Il n’attendit pas de réaction de sa part, préférant attaquer en premier. Il plia les pattes arrières, et bondit directement sur Eila, l’envoyant à son tour valdinguer d’un coup de patte contre un mur.

Il trônait maintenant à son tour sur le lit, en hauteur, ayant une vue d’ensemble sur le lit. Si ils continuaient à se battre, les autres loups seraient alertés, et il n’était pas difficile de connaitre d’avance le résultat. Dean étant le meneur en l’absence de Ruuqo, ils prendraient son partit sans poser de questions.

Il grogna à nouveau, le temps qu’elle se relève. Il descendit du lit pour se poser à quelques mètres d’elle, assit comme si il ne risquait pas vraiment grand-chose. C’était un peu une manière de lui faire savoir qu’il ne la craignait absolument pas et ce sous n’importe quel forme.

Il n’était qu’un abruti, cela lui fit redresser les babines. Pauvre petite Eila. Elle ne maîtrisait pas encore ses émotions… Cela lui jouerait des tours. En parlant de la tuer, il rigola un peu… (Oui un loup rigole XD) Il ne comptait nullement la tuer. Juste lui apprendre un peu la vie. Elle avait un peu tendance à faire sa belle, cela ne durerait pas, il fallait lui faire ravaler un peu son orgueil à cette petite. Elle aboya, de façon à ce que tout le monde sache qu’il se passait quelque chose dans le château. Elle était courageuse, mais pas téméraire. Avait-elle vraiment peur qu’il la tue ? Il n’avait pas bougé, toujours assis.

Le regard du grand noir était posé sur elle, toujours aussi impassible. Il leva la patte ou elle l’avait mordu pour nettoyer un peu son pelage, puis se décida à répondre.

-Je ne compte pas te tuer. Tu es un bon élément. Un peu indiscipliné certes, mais cela viendra.

Elle était sur la défensive, prête à se défendre en cas d’attaque. Seulement, il ne voulait pas l’attaquer, juste finir ce qu’il avait commencé. Dean n’était pas du genre à laisser une chose à moitié faite. Il fit un pas vers elle, les oreilles en avant, puis la contourna. Il aurait pu profiter du fait qu’elle soit à terre pour la besogner, mais non, il était un gentleman.

-Ça suffit maintenant, je ne vais pas te manger.

Il avança droit vers elle. Si elle le mordait, il en ferrait de même. A ce jeu là, il pouvait-être con. Dean était agile, il se déporta donc sur le côté rapidement, et lui Flanca un coup de patte arrière (comme une ruade). La tête de Eila tapa contre la commode, qui se brisa sous le choc, mais qui assomma également la louve. Il attrapa la peau de la nuque. Cela libérait de l’endorphine chez les animaux. Il grimpa sur elle par derrière. Puis la pénétra à nouveau. Il lâcha un instant la peau qu’il tenant entre se crocs, mais se fut pour en remordre à nouveau une quantité plus importante. Ses pattes avant étaient posé de chaque côtés des côtes de Eila, Il grognait en cadence, chaque à coup lui donnant une sensation de bien être.

Au bout de quelques minutes, il lâcha en elle sa semence. Si elle avait été en chaleur, il ne l’aurait pas fait, de peur de se retrouver avec des louveteaux, mais comme elle ne l’était pas, il n’allait pas se gêner.

Quand cela fut fait, il descendit, se détournant rapidement d’elle, pour ne pas risquer ses humeurs. Il avait un sourire cruel aux lèvres, quand il remarqua qu’elle était toujours KO. Bah, elle ne le resterait pas longtemps. Dean se re-métamorphosa et s’habilla rapidement. Il brula les lambeaux de vêtements qui jonchaient la pièce et les jeta au feu. Dean se dirigea ensuite vers Eila, puis la prit dans ses bras pour la poser sur le lit. Après tout, elle lui avait donné du plaisir, il n’allait pas la laisser dormir par terre. A oui, elle ne dormait pas… peu importe. Une fois fait, il quitta la pièce, la laissant seule dans la chambre.