Interdit ? (libre)

Je venais d'arriver. J'y étais arrivé bien sûr. J'avais leur endurance, a eux. Cela faisait...je crois deux jours que mon père n'était plus. Il me manquait sincèrement, mais je sais qu'.il serait fier de moi de me voir dans cette ville haute en couleurs. Versaille était une belle ville, magnifique. Avec ses gens sympathique et son architecture chaleureuse. La journée était ensoleillée et pleine de vie, j'avais fait le tour des marchés, rencontré des gens de bonne grâce, puis je fût tout de suite attiré par ce bâtiment qui surplonbait un mur en béton.

J'adorais comment ce bâtiment énorme était fait, grand et majestueux. Très attirant. Je m'étais alors dirigé vers le mur que j'escaladai sans me faire voir, heureusement. Sautant sur une pelouse bien trop verte que la norme je vérifiais que personne ne me voyait. Je remarquai alors où je me trouvais. Ce bâtiment n'était qu'une petite partie de l'immense château de Versailles. J'écarquillai les yeux, mais ne mis pas un trait sur mon envi de voir l'intérieur. Je me dirigea donc vers l'Opéra de Versailles. Arrivé devant la porte principale, je remarqua qu'elle était verrouillé, mais je n'étais pas du genre a ne pas aller jusqu'au bout. J'allai caché mes achats dans un buisson sur le côté droit, puis, à l'abris des regards, je me transforma dans petit geai-bleu. Je resta au sol un moment avançant en sautillant sur l'herbe fraîche avant de prendre mon envol. L'oiseaux était l'une de mes transformations préféré. Qui n'apprécierait pas voler ? Sentir le vent siffler sur les plumes, savoir qu'on pourrait aller n'importe où à notre désir. Liberté. C'est ce que l'oiseau représentait pour moi. Pour revenir a mon entrée par infraction, je fûs heureuse de trouver une fenêtre, je m'y faufila avec l'agilité du petit geai-bleu, puis une fois a l'intérieur, je me transforma en chat. À la base, couleur beige, mais ligné de noir et au yeux vert. La ventilation m'amena a l'intérieur de l'Opéra et, étant chanceuse de nature, cela m'anema directement dans la grande-salle. Un miaulement traversa mon museau en signe d'amiration. Tout était si grand et si beau. Je fûs surprise, par contre, de trouver cette salle illuminé, mais cela ne faisait que la rendre encore plus belle. Je m'avançais avec grâce observant chaque détail avec mes yeux de félins. Il n'y avait pas de mot pour décrire cet endroit. On aurait dit, que cette pièce était emplis de magie.

Ayant traversé la moitié de la grande-salle, je redevint moi-même en reprenant l'apparence humaine. En continuant d'avancer vers la snène je fis plusieurs tours sur moi-même pour observer les balcons derrière. Je monta sur la platforme sur élevé et me plaça au milieu. C'était impressionnant. En tout cas, il ne fallait pas avoir le trac. Il y avait tant de place. Le plancher à lui seul devait contenir 400 sièges. J'imaginais très bien cette salle la salle remplit de gens de la noblesse avec leur lunette-jumelles. J'avais déja vu cette babiole de près et je trouvais cela hideux, mais amusante comme forme. Toutes ces femmes en robe de soirée et tout ces hommes en costar, comme si le roi lui-même était sur scène. Était-ce comme ça que se sentat les chanteurs ? Comme des rois ? Je souris. Peut-être bien.

Je me tourna vers le grand rideau rouge derrière moi. Un tour en coulisse ? Pourquoi pas ? Je m'engagea alors dans l'arrière scène. C'était presque aussi large que le devant, mais tout de même plus étroit. J'étais seule, alors je pouvais marcher sans marcher sur le pied de quelqu'un. Il y avait des passerelles su-dessus de ma tête et une trentaine de cordes ici et là. A pars, ça, je préférais la scène. D'ailleur je ne tarda pas a y retourner. Le souffle me coupa encore sous le spectacle.

-Merci, merci, dis-je avec exagération tout en fesant des révérences. Je serais là toute la semaine. Vous êtes tous chics à croquer.

Je ris. C'était amusant.

Alors que le roi se promenait dans les jardins avec les gens qu’il avait convié à le suivre aujourd’hui, son regard fut attiré par une jeune personne, où plutôt, par un oiseau qui n’était en fait qu’un vampire. Tom savait faire la différence entre un de ses semblables, et un vrai animal… L’oiseau se dirigeait vers une fenêtre, et le roi abrégea donc sa promenade, prétextant une lassitude subite surement dus à la chaleur… Après tout, personne ne lui dirait rien, il était le roi.

Tom essaya de suivre l’oiseau de vue une fois entrée dans les salons et les couloirs, mais l’oiseau avait été plus rapide, et le jeune homme avait du se fier à son instinct de chasseur pour capter l’odeur de la jeune femme qui avait attiré son attention. Il entra dans l’opéra du château par une porte dérobé, juste au moment où elle saluait un publique imaginaire. Ce spectacle lui arracha un sourire en coin, et se mit à applaudir pour lui signifier sa présence.

-Permettez que nous vous ovationnions madame, bien que nous n’ayons pu qu’assister à la fin du spectacle, nous comptons bien le voir en entier demain sachant que vous serez là toute la semaine.

Oui, comme tout bon souverain, il parlait aux inconnus en parlant de lui à la première personne du pluriel… pour quelqu’un qui n’était pas habitué, ça pouvait paraitre bizarre, surtout que ça n’était pas écrit sur lui qu’il était le roi de France, bien que la jeune femme puisse le deviner par la noblesse de ses vêtements, de la façon de se tenir, où simplement, si elle avait un minimum d’éducation, par ce que le facies du roi était quand même le plus connu de France…

Tom ne riait pas, se contenant de dévisager la sublime créature qui se tenait sur scène alors que lui foulait le parterre où il n’allait jamais… Il n’avait pourtant pas un air sévère, le roi n’était pas du genre sévère, au contraire, il adorait s’amuser.

Tom ne bougea pas d’un pouce quand la jeune fille se transforma en tigre à dent de sabre, elle avait vraiment un don intéressant, il fit un petit sourire en coin quand un des gardes entra avec son hallebarde à la main pour savoir si le roi avait besoin d’aide, mais d’un simple mouvement de main, il le renvoya à son poste… Thomas n’avait pas besoin d’aide pour s’occuper d’une hybride, il pourrait la maîtriser sans grande peine… le roi avait comme pouvoir de lire dans les pensés, mais également de pouvoir torturer par la pensé. Le tigre se serait rapidement retrouvé au sol.

La jeune femme se contenta de lui adresser la parole, sans une révérence ni rien, elle devait vraiment être nouvelle à la cour. Il lui sourit un peu, à sa phrase, non, visiblement, elle ne savait pas qui il était. Le garde avait laissé la porte ouverte, voulait-il garder un œil sur la fille ? Le roi lui envoya une pensé, et celui-ci ferma la porte immédiatement, laissant son roi seul avec cette jeune femme inconnue.

Entre temps, la jeune femme s’était assise sur la scène… S’assoir devant le roi… même la plus haute noblesse n’y avait pas droit, à moins que ce ne soit lors d’une soirée où il y avait appartement. Cette jeune personne ne connaissait visiblement rien à l’étiquette…

-Sachez que rien ne se ferme devant le roi de France madame… qui êtes vous donc, il ne me semble pas vous avoir déjà vu ici.

Il avait abandonné la première personne du pluriel, maintenant qu’ils étaient seul tous les deux et que les gardes n’allaient pas intervenir, il était déjà plus libre de ses mouvements. Elle avait de la patience, il allait lui en falloir, car si elle voulait savoir ce que lui voulait le roi, elle allait être déçue… Il ne lui voulait rien… rien du tout, il avait vu un semi vampire entrer dans son château par une fenêtre, comme une voleuse, et ça l’avait intrigué… Tom était de nature curieuse, et si la demoiselle n’avait nulle part où aller, il pourrait surement lui trouver un endroit où se loger… en échange d’une belle histoire. Savoir qui elle était et ce qu’elle faisait dans son château, c’était tout.

Elle se mit à lui déballer toute sa vie… ce n’est pas ce qu’il lui avait demandé… il lui avait juste demandé qui elle était… Enfin, elle ne semblait pas trop savoir où elle en était. Elle redescendit de la scène lui disant qu’elle allait partir… au final, elle n’avait toujours pas répondu à sa question… quel était son nom ?

Elle avait l’impression qu’il la prenait pour une moins que rien ? ce n’est pas ce qu’il voulait, mais en publique, il était un peu obligé de tenir son rang… la demoiselle devait bien se douter qu’un roi avait des obligations… et parler de lui à la première personne du pluriel en était une, enfin, c’était une règle de bien séance pour les membres de la famille royale… c’était ainsi, et ça n’avait rien à voir avec un sentiment de supériorité.

-Vous voulez partir alors que vous n’avez même pas décliné votre identité mademoiselle. En plus, d’après ce que vous dites, vous ne savez même pas où vous allez…

En France, et ce depuis de nombreuses années, les vampires et les hommes vivaient en harmonie… les hybrides en étaient d’ailleurs la parfaite preuve, homme et vampires formaient des couples, et les vampires buvant du sang humain n’étaient pas très bien vu. à la cour, tous les vampires étaient végétariens.

-Faisons quelques pas plutôt, vous sembliez émerveillé par la beauté de l’opéra, mais les autres pièces n’ont rien à lui envier.

Ça n'avait pas été une bonne idée de venir ici. À présent je voulais seulement quitter cette pièce en toute dignité. Je m'arrêta sur place lorsque le roi parla de nouveau. Mon identité ? Pourquoi voulait-il savoir mon nom ? Nul part où aller...? Mouais, malheureusement. Petit dilem pour moi et un point pour lui. Je me tourna alors a moitié vers lui.

-Vous n'avez qu'a m'appeler Muscade, c'est comme ça qu'on me surnommait autrefois.

J'aimais bien ce prénom. Les gens du village m'avaient nommé ainsi a cause de ma peau foncé. Au début cela m'avait dérangé. J'avais déja un prénom et ce n'était pas une décoration, mais j'avais appris que c'était par pure nature humaine de donner des surnoms. Ils trouvaient cela amusants.

L'homme reparla de nouveau. Se promener ? Dans le château ? Il affirmait que les autres pièces étaient encore plus belle que celle-ci. Mon regard balaya rapidement l'opéra, les balcons et le sol avant de revenir sur le roi. J'ignorais si on pouait le regarder dans les yeux, mais moi je ne me gênai pas. Les autres pièces...Oui, j'aimerais bien les voir. Et puis, il faisait beau dehors, j'avais bien eu ma dose de soleil. J'avais la migraine juste en pensant m'y retrouver sous ses rayons ardents. Une petite visite guidé ? Pourquoi pas.

-Bien, faisons quelques pas alors, déclarais-je simplement.

Je me remis a marcher tranquillement, me rendant vers la porte devant moi. Arrivant devant celle-ci, je déposa ma mains sur la poignée, mais je ne la tourna pas, hésitante. Je me retourna alors vers le roi, puis je passai ma mains dans mes cheveux.

-Heu...c'est bien par là ? dis-je en pointant la porte.

Elle était bien effronté pour une inconnue face au roi de France… je lui demandais son nom, et elle me répondait par un surnom… en tout cas, elle n’était pas noble, assurément, car elle n’avait aucune manière de l’aristocratie et ne savait absolument pas se tenir… je soupirais légèrement, avant de m’introduire dans ses pensés… avec le temps, j’avais réussi à me faire très discret, et il fallait une grande force pour me détecter. Ce qu’elle ne voulait pas me dire, je le saurais donc par mes propres moyens. Je ne tardais pas à trouver son prénom dans les méandres de ses souvenirs et je ressortais instantanément, le reste de m’intéressait pas. Elle avait droit à son intimité quand même.

-Très bien, vous vous appelez donc Abygaël Smith ! inutile de vouloir me cacher des choses mademoiselle, je sais tout.

Elle pouvait me regarder dans les yeux, mais seulement quand je l’y invitais en lui parlant où autre marque d’intérêt. Sinon, elle devait rester à sa place jusqu’à ce qu’on s’intéresse à elle. En l’occurrence, comme j’étais venu lui parler, elle pouvait me regarder dans les yeux, c’eut été mal poli de ne pas le faire d’ailleurs. Quand elle approuva ma décision, cela m’amusa, après tout, elle n’avait pas vraiment le choix… à moins qu’elle soit souffrante où boiteuse, elle ne pouvait refuser de se promener avec le roi… après tout, c’était plus un honneur qu’une corvée. Elle se mit à marcher devant moi, et c’est là que je crus bon de lui apprendre quelques choses… pour ne pas qu’elle paraisse pour une femme totalement mal élevé et qu’elle s’attire les moqueries et la disgrâce des autres habitants du château…

-Ici, nous étions seuls, vous pouviez donc agir à votre guise mademoiselle car je ne suis pas castrateur, mais maintenant, il y aura une foule de courtisans, il faudra donc paraître plus mesuré dans vos paroles et dans vos actes. Je vais donc vous donner quelques consignes qui vous serons très utiles pour ne pas être dévoré par les hauts de ce monde.

Je me tus un instant pour la regarder puis enchaina.

-Partout, je marche devant, et vous au moins un mètre derrière, à moins que je vous invite à marcher à mon niveau, ce que je fais maintenant. Vous ne vous asseyez pas en ma présence sans que je vous y ais invitée. Il existe des formules de politesses quant on veut s’adresser à quelqu’un, on ne les appelle pas par leur prénom en publique… on peu les appeler par leur nom, et leur titre si ils en ont un, sinon, monsieur et madame. Pour une personne de la haute noblesse comme un duc, vous pouvez les appeler Altesse, et s’ils sont de la famille royale, Altesse royale évidement. Pour le roi, moi en l’occurrence, c’est majesté… pas besoin de rajouter de fioritures. Ces quelques règles de vie vous seront utiles pour ne pas vous retrouver au banc de la société et pour ne pas être ridicule lors de notre promenade.

Je m’approchais donc de la porte et donnais un coup de pommeau contre le bois. Tout de suite la porte s’ouvrit en grand et les courtisans présents non loin plongèrent en révérence. Moi, je souriais à la jeune femme qui m’accompagnait, après tout, elle devait trouver tout cela très bizarre.

Oh non, avant d’être roi, je n’en avais vraiment rien à faire de ma réputation, je me prenais des belles cuites à en finir par terre entre deux tonneaux. Je collectionnais les conquêtes, je faisais n’importe quoi, mais maintenant que j’étais roi, je ne pouvais plus me permettre ce genre d’excentricités, je m’étais donc un peu assagis, mais juste un peu en apparence, car sinon, je continuais à aller dans les tavernes, à boire et à courir les jupons comme avant. Seulement, je le faisais discrètement, et masqué, car mon visage était connu et reconnus quand e sortais.

Je regardais la miss en souriant, les gens marchaient derrière nous, et elle n’osait rien dire. Les autres parlaient, mais à voix basse. Elle avait l’air d’apprécier la visite, et marchait derrière moi. Quant elle s’arrêta devant une toile, j’en faisais de même, ce qui surprit l’assemblé. Je marchais jusqu’à elle et observais le tableau à mon tour.

-Et bien mademoiselle, notre château vous plaît-il ?

J’avais repris la première personne du pluriel, comme il y avait du monde, il ne valait mieux pas changer les habitudes. Elle avait raison quand elle pensait que le cérémonial de la cour était trop pesant, mais c’était ainsi, et une fois qu’on avait prit l’habitude, on n’y faisait plus attention. Ce dont j’avais le plus de mal, c’était de me lever, me coucher, faire mes besoins, m’habiller etc… en publique. Tout ce que je faisais était public. Je me levais et me couchais tous les jours à la même heure, ce qui me laissait la nuit pour faire ce que je voulais, ce qui était relativement court.

Les courtisans nous regardaient, et bientôt, les ragots iraient bon train, qui était cette jeune femme qui avait l’attention du roi ? Était-elle une nouvelle maîtresse ? Une future favorite ? Après tout, il était rare qu’il s’affiche avec une femme. En générale, ses conquêtes ne quittaient pas la chambre du roi et il n’y avait pas encore de maîtresse officielle ainsi que de reine en vue… bien que l’on parle de potentiel mariage, ce n’était que des ragots.

Personnellement, même si je n’étais roi que depuis quelques mois, il me semblait connaitre ce château par cœur, surement car je ne dormais pas, où si peu, quelques moments de répits qui ressemblaient plus à des absences d’une vie à l’intérieur de moi que de vrais sommeils réparateurs… enfin, de fait, je connaissais maintenant tous les méandres de ce château par cœur, ses galeries, ses salons, ses passages, tout. Je ne m’attardais donc plus à en regarder les détails, mon esprit vagabondant facilement ailleurs. Je l’écoutais donc distraitement, jusqu’à reposer mon attention sur elle.

-Epoustouflant… oui…

Je lui souriais tranquillement, elle n’avait pas à penser qu’elle risquait de compromettre mon image, le roi était intouchable, s’en prendre directement au roi était un suicide morale… car ça entrainerait automatiquement sa disgrâce immédiate, ainsi que celle de toute sa famille. Personne ne prendrait un tel risque. Mais si l’affront était grave, cela pourrait se terminer par la disparition pure et simple de cette personne. J’étais un homme calme en apparence, mais cela relevait plus du masque que de la réalité. Quant elle émit le souhait de reprendre la visite, je fis un geste de la main pour inviter tout ce petit monde à reprendre la route menant à la galerie des glaces. Alors que je fis quelques pas je me stoppais avant de lâcher négligemment.

-Nous sommes lasse de toutes ces présences, que l’on nous laisse seul en présence de mademoiselle, nous ne risquons rien et aujourd’hui, seule sa présence me conviendra.

Je me fichais des mines renfrognées de certains nobles, après tout, je faisais ce que je voulais, et si je voulais être tranquille un moment avec la demoiselle, tel était mon bon vouloir. Ils s’éclipsèrent donc discrètement, il y aurait appartement ce soir, et ils seraient heureux de me retrouver à ma table de jeu, comme tous les mardis, jeudi et samedi. Ma vie était un immense théâtre public pour une certaine élite. Toute ma journée était régis par l’étiquette, toutes mes actions étaient publiques sauf quand je m’entretenais avec mes ministres ou que je travaillais dans mes appartements. La nuit m’appartenait également et je sortais avec mes deux compères. Une fois avoir vérifié que nous étions seul et que donc, elle ne serait plus gênée par les paroles incorrecte de la foule, je lui souris, laissant tombé mon masque flegmatique. Mes yeux brillèrent un instant, puis je lui demandais.

-J’espère que tout tintouin ne vous à pas mise trop mal à l’aise, je vous promet que l’on s’y habitue mieux qu’on ne pourrait l’imaginer.

Je lui souris, franchement, je comprenais que cela l’ait un peu gênée, mais moi, je commençais à m’habituer aux rumeurs de la cour. Pendant un moment, ils avaient parlé de mariage avec tel ou tel princesse, puis on m’avais porté plus où moins quelques liaisons que j’aurais eue avec des demoiselles… Même si certaines n’étaient pas fausses, elles étaient loin d’être toutes justes.

-En employant le mot copain, vous y allez un peu fort… pour la plupart, je ne connais même pas leur nom. Ils me suivent en espérant que je les remarques et que je leur donne des faveurs.

Je regardais à mon tour autour de nous d’un air critique, comme si je cherchais un intrus… mais non rien. Mes paroles étaient paroles d’évangiles ici, comme partout en France… personne n’aurait eu l’impudence de me désobéir. Je souriais donc de plus belle.

-Oui, vous pouvez vous lâcher, je vous en pris.

Je n’avais pas remarqué l’examen approfondi qu’elle avait fait de moi, où de mon dos plutôt… Quand bien même je l’aurais remarqué, je n’aurais rien dit… c’était plutôt flatteur de se faire regarder comme ça. Si elle avait grimacé, je me serais vexé, mais bon. Je me demandais ce qu’elle allait faire plus tard… elle n’avait nulle part où aller.

-Quel métier exercez vous ? Etes-vous venue en mon château pour une raison précise ?

Je ne pus retenir un sourire amusé lorsque le roi déclara son opinion à propos du terme ''copain''. Je n'arrivais pas à repositionner mon masque. La femme aggressive et menaçante. J'imagine que c'était parce que je m'étais rendu compte que je ne courrais aucun danger. C'était sûrement imprudent de ma part de me montrer comme j'étais, mais je m'en fichais, du moins, pour le moment. Mon sourire s'aggrandit lorsque Thomas regarda autour de lui comme si quelqu'un aurait entendu ses paroles. Mais je savais tout comme lui que personne ne l'aurais désobéit en restant dans les parages.

-Merci, dis-je lorsqu'il m'accorda le droit d'être hors des règles nobles.

Je détendis mes épaules lorsque je me rendis compte qu'ils étaient crispé, puis je marcha un peu devant le roi regardant toujours l'endroits. Je ne m'éloigna pas du roi dans un rayons de cinq mètres. J'observais les murs de plus près m'étonnant de la richesse du matériels qui avaient servis à les construire et à les mettre en valeur. J'appréciais toujours autant les talbeau, mais je dus m'arracher à mes contemplations lorsque le roi m'adressa la parole. Je souris à la question, puis revint au tableau que j'observais avant de lui répondre.

-Un métier ? Je n'en ai pas vraiment. Mon père était carnivore si on peut le dire comme ça. Il ne buvait pas le sang des animaux, uniquement les humains. Selon lui, un vampire ne l'étais pas s'il n'était pas à l'écoute de sa vrai nature. On n'a jamais vraiment eu de but dans la vie. On se promenait de village en village. Mon père nous trouvait une maison à l'abris des regards et tuait ses habitants pour que nous prenions leur demeure. Nous avons toujours vécut comme ça. Lorsque les rumeurs devenaient trop évidente, nous changions d'endroit. Je me nourrissait de nourriture humaine, mais je gagnais mon propre argent. Je volais les bourses, ou econre...

C'était humiliant cette partie de ma vie. Allais-je vraiment lui dire ce que je faisais ? Je soupirai résigné, mais sans rougir légèrement. Je fis bien attention d'être dos au roi pour ne pas qu'il le remarque.

-Je chantais dans les rues. L'argent rentrait bien plus rapidement de cette façon. Je me demande parfois si les humains on des oreilles.

Je ne trouvais pas ma voix particulièrement jolie. J'ignorais pourquoi les humains, eux, la trouvaient belle. Ils se regroupaient pafois si nombreux que j'en avais peur. Mon père venait alors les éloigner. En y pensant bien, il avait été bien plus qu'un père. Il avait été mon ami, mon confidant, mon protecteur, mon frère et mon premier amour. Amusant comme déduction. J'en oublia presque la deuxième question du roi.

-Oh ! Et pour le château, non, je ne suis pas venu ici pour une raison précise. Je viens d'arriver et j'avais envie de visiter. J'ai remarqué l'Opéra en premier. J'ai seulement remarqué, une fois avoir passé par-dessus le mur que c'était le château.

Je ris légèrement pour caché ma gène. Ça avait été si stupide de ma part. « Oh, un beau opéra, si majustueux et si gros entouré d'un gigantesque mur, je me demande si j'ai le droit d'y faire un tour ? ». Patate (idiote)! Je tantai alors de changer de sujet. Je me retournais face au roi et le rejoind tanquillement, un sourire mystérieux aux lèvres. Je m'arrêta a une bonne distance.

-Est-ce que sa Majesté sait faire des folies parfois ?

J'avais une petite idée derrière la tête, mais si c'était trop déplacé, j'allais m'y résigner. J'avais envie de voir jusqu'où le roi était rebel. L'était-il du moins un peu ? Savait-il s'amuser ? Cette activité, je la pratiquais souvent à l'intérieur. Avec mon souffle glacial, je faisait une traîné de glace au sol et je m'amusais à glisser dessus après avoir pris mon élan. Étais-je une mauvaise influence ?

Je l’écoutais me raconter sa vie. Elle avait vécue des choses assez dures la pauvre. Quant elle me demanda si je faisais preuve de folies, je lui fis un petit sourire en coin. Je n’étais pas certain de pouvoir lui répondre honnêtement. Avant, j’étais tellement incontrôlable que mon père… enfin, le roi Charles II qu’à l’époque je pensais être mon père m’avait envoyé à la guerre pour me mettre du plomb dans la cervelle. Depuis que j’étais roi de France, je m’étais un peu calmé par obligation, mais je sortais toujours avec mes deux complices dans des tavernes, et je collectionnais les conquêtes. Je ne sais pas si on pouvait qualifier cela de folie…

-Il me semble que j’en suis capable, mais pourquoi cette question ? Auriez-vous une idée intéressante à me soumettre ?

Pour ce qui était de ses dons de chanteuse… les humains aimaient les voix de vampires… Elles étaient tellement belle, faites pour les attirer, rien d’étonnant à ce qu’elle leur ait plu instantanément. Si elle voulait, elle pourrait être une des artistes de la cour… Nous n’en manquions pas, mais au moins, elle n’aurait pas à débourser les humains où à chanter dans les rues. Elle avait bien fait de venir au château… Je me fichais pas mal des titres de noblesses.

-J’aimerais bien vous entendre chanter pour me faire une idée par moi-même. Pour être honnette, sa majesté le roi ne fais pas de folies, mais Tom... oui...

Quant j'enfilais mon costume de roi, j'enfilais un masque. quant j'étais simplement Tom, je restais moi même, et là, il y avait libre cour à mon imagination.

Je ne lisais dans les pensés des gens que quand je le voulais… la plupart du temps, je ne l’utilisais qu’en cas d’urgence car les gens se sentaient violer dans leur intimité et je ne voulais pas connaître tout leurs petits secrets enfouis. Je lui fis un sourire malicieux avant d’entrer dans sa tête pour y entendre ses hypothèses et rien d’autre. Car mon don ne lisait pas seulement les pensés de l’instant, mais également l’esprit, les souvenirs… tout ce qui se trouvait dans la tête des personnes interrogées. Il fallait donc trier les informations pour laisser un peu d’intimité aux gens de mon entourage.

-Se promener en vielle, c’est une bonne idée, mais il faudrait que je me change si je ne veux pas attirer les regards. Les badauds risqueraient de nous regarde, de nous suivre… ce n’est pas souvent que leur roi se promène en costume de cour dans les rues. Quant j’y vais, je reste discret…

Sauf quant je me prenais des cuites, mais là, j’étais avec des amis et je pouvais me permettre de faire n’importe quoi.

-Jouer à cache-cache nous prendrait un temps fou, surtout avec les dons que nous avons… mais pour la proposition de faire des glissades, ça me plais bien.

Je regardais autour de nous, ce serait parfait ici. Sur les questions de prénoms, je souriais… Je n’aimais pas Thomas… C’était mon père qui m’appelait comme ça… et surtout quant il était énervé. Du coup, je préférais Tom… c’était mes amis où mes proches qui m’appelaient ainsi.

-Ce n’est pas une question d’abréviation mais de préférence… On m’a appelé Thomas durant toute mon enfance lorsque l’on était en colère contre moi… je n’aime donc pas ce prénom.

J’étais conscient qu’elle en avait profité pour esquiver ma demande, mais je m’en fichais royalement… je la ferais chanter tôt où tard.

Ravi qu’elle soit contente, mais après tout, c’était son idée alors c’était normal qu’elle aime cette idée. A sa question, je rigolais, pouvait-elle m’appeler Tom ? bien sur, elle était de bonne compagnie et j’étais sur que nous nous entendrions bien, ce n’était pas un problème si elle me proposait de m’amuser ce qui était assez rare dans ce château.

-Bien sur, appelez moi Tom tant qu’il vous plaira quant nous sommes en privé.

Quant elle se mit à faire geler la galerie, je souriais comme un gamin. Elle fit la première glissade en experte, mais sur la fin, elle tangua et se mit à tomber lamentablement sur le sol. Je m’esclaffais en faisant beaucoup de bruit, mais couru pour l’aider à se relever. Elle était douée dans les glissades, au moins, ça m’était de l’animation.

-Vous ne vous êtes pas blessé au moins ? En tout cas vous êtes doué !

Une fois qu’elle fut sur pied je m’élançais à mon tour sur la piste gelé, mais je n’étais pas aussi doué et des les premiers centimètres, je m’explosais sur le sol gelé et glissais jusqu’au bout de la piste à plat ventre en rigolant comme un enfant. Mon costume en avait prit un sacré coup, mais je m’en fichais tellement j’étais content de m’amuser comme si je n’étais pas roi, comme si aucunes charges pesantes ne reposait sur mes épaules encore trop jeunes pour s’ennuyer dans la paperasse.

- Je ne suis pas aussi fort que vous, mais je devrais m’y faire.

[HRP: Désolé pour le retard ! ^^]

Une fois que mes fesses ayent touchées le sol, Tom s'exclaffa. Je n'en fûs pas heurté, mais j'adopta tout de même un air réprobateur. Un vampire devrait rire d'une demoiselle en détresse ? Et pouruqoi n'avait-il pas utilisé ses super réflexes pour m'empècher que mon fessier entre en contact avec le plancher ? Maieuh nan ! Il m'a laissé me ridiculiser ! Ça je ne le prenais pas ! Heureusement qu'il vint m'aider à me relever. Par contre à sa vitesse, je me crispa légèrement. C'était uniquement qu'au fond de moi, je n'étais toujours pas guéris du feu d'il y a deux jours. Les humains armés de leurs faux qui courraient vers moi pour m'attraper et pour me décapiter... C'était une vision qui me laissait encore paraître sous des attraits de film d'horreur dans la vie réelle. Je sursauta même lorsque le roi me releva. Mais pas juste parce que j'étais plongé dans des souvenirs pas très joyeux, mais aussi à cause de sa température. Mon père était le seul et unique vampire qui m'avait touvhé, qui avait posé les mains sur moi. Je ne m'étais pas rappelé que la peau des véritable vampires étaient aussi froide. Je ne m'en était pas souvenu. Le pire c'est que se petit malaise passa comme du beurre auprès du roi. J'imagine qu'il était trop impatient d'essayer la glace.

- Non, je ne suis pas blessé. Moi ? Doué ? Vous exagérez ! J'ai totalement raté l'aterrissage !

Je regarda le roi, s'élancer alors vers la piste glacée. Je souris à le voir tenir l'éuilibre, mais je retins mon souffle lorsqu'il finit à plein ventre sur la glace. Il faillit d'ailleur s'assommer la tête contre un meuble, mais heureusement, il s'arrêta avant. Je plaqua ma mains gauche sur ma bouche pour me retenir de rire, mais je n'en pouvais plus. J'éclata de rire sans pourvoir me retenir, haut et fort. C'était marrant de voir un roi, vampire qui plus est, râter complètement un mouvement. Peut-être que les vampire étaient moins agile sur la glace. Iinterressant. Je vins rejoindre le roi qui se releva comme un grand garçon. Je riais encore légèrement.

-Est-ce que ça va ? Oh ! Vous avez déchiré votre ensemble !

Je posa les mains sur ses vêtements examinant comment les rabotter. C'Est alors que je me rappella de son statut et du mien, alors mes mains se figèrent et reprirent leur place le long de mon corps.

-Pardon, je ne cesse de faire des erreurs. Imaginez si votre petit public sera là, en ce moment. J'aurais l'air d'une vrai cruche ! Pardon. Je n'arrête pas de m'excuser ! Je suis désolé !

Je plaqua aussitôt mes mains sur ma bouche pour l'empècher d'aller encore de l'avant et surtout pour me taire. J'ignorais pourquoi je rougis alors, mais je tourna les talons pour marcher de façon ''robotique'' (même si elle ignore ce que c'est qu'un robot xD) et donc anti-naturel et fis quelque pas avant de m'arrêter. Pourquoi je commençais a agir ainsi ? Je me sentais vraiment stupide et je me sentais si mal à l'aise en sa compagnie. Quelle idiote !

Elle avait peut être raté l’atterrissage, mais moi j’avais tout raté en m’explosant au sol dès les premiers mètres. Elle s’approcha de moi alors que je me relevais et toucha mes vêtements, ils étaient un peu déchiré, et iraient à la corbeille sans qu’ils me manquent tant ma garde robe était fourni de vêtements tous plus magnifiques les uns que les autres.

-Ce n’est pas grave, je ne manque pas de vêtements.

Comme nous étions en privé, je me moquais totalement de ses familiarités, et fus un peu surpris quant elle arrêta de me toucher en s’excusant. Je levais un sourcil en l’entendant parler, puis finalement explosais de rire tant elle était comique.

-Mais arrêtez donc de vous excuser, quant je suis en comité restreint, l’étiquette n’a pas à être aussi stricte, je ne la respecte en publique que pour suivre les pas de l’ancien roi, il ne tiendrait qu’à moi, je ferais sauter toutes ces obligations, mais la cour à besoin de ce petit cérémonial.

Elle plaqua ses mains sur sa bouche pour s’empêcher de parler, puis s’écarta de moi pour se poser à plusieurs mètres. Je me rapprochais d’elle, puis pris ses mains dans les miennes. Avant qu’elle ne se retourne, j’avais remarqué les rougeurs sur ses joues, mais je me retenais de rire. Pourquoi c’était-elle empourpré ? je ne me donnais pas le sentiment d’être inaccessible, et je ne lui avait dit de tenir sa place qu’en publique… là, nous étions que tous les deux, elle n’avait pas de raison d’être gênée. Pour détendre l’atmosphère, je pris quelques mètres d’élan et m’élançais sur la piste gelé, sans tomber cette fois, une fois arrivé au bout je sautais pour atterrir sur mes pieds avec une stabilité déconcertante. Il m’avait suffit d’une fois pour maîtriser la chose.

-Et voila, à vous, vous voyez, je vous avais dit que je maîtriser la chose rapidement.

Je souriais comme un gamin ravi d’apprendre de nouvelles choses. Il avait fallu que je croise une inconnue pour me divertir, cette femme était charmante, et elle me permettait de m’amuser sans contrainte.

Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais été si proche d’elle et du trouble que je lui avais causé. Pour moi, ce n’était qu’un acte pour la rassurer, rien de plus. Je n’avais pas du tout essayé de la séduire, où de me faire plus doux que de coutume. Je n’avais donc pas remarqué que mon comportement lui donnait de fausses idées. Nous n’avions pas été si proche que ce qu’elle pensait, je ne m’étais pas collé à elle. A ma glissade, elle applaudit, ce qui me fis rire et ma flatta, j’apprenais vite, je me mis a applaudir à mon tour.

-C’est le professeur que nous devrions applaudir, je ne fais que reproduire ce que vous me montrez.

Je croisais les doigts en la regardant faire, si elle pensait que cela l’aiderait, je pouvais même croiser les orteils, bien que cela soit relativement difficile. J’explosais de rire en la voyant faire des révérences et attendre l’approbation d’un public absent. J’essayais de reproduire les bruits d’une foule en délire.

-Vous êtes prodigieuses, bravo madame.

Elle mit fin à notre jeu en rendant à ce salon son aspect d’antan, avant que nous nous amusions à faire des glissades. En la voyant former une boule de neige, j’ouvrais de grands yeux. Sa question n’était que trop explicite, elle allait me la jeter dessus.

-Vous n’oseriez pas faire ça mademoiselle.

Elle n’entendit pas mes mots qui étaient faussement outragés, et me l’envoya dessus. A mon contact, elle s’éclata, me recouvrant d’un fin manteau neigeux. Comme si son rire était communicatif, j’explosais de rire avec elle, me rapprochant rapidement d’elle pour m’ébrouer et partager la neige qui me recouvrais. Elle était désormais aussi blanche que moi.

-Je peux vous retourner le compliment, le blanc fais ressortir vos yeux.

C’était un compliment, mais pas du tout intéressé, juste de façon à continuer dans la bonne humeur. Ça faisait un moment que je n’avais pas autant rire. Ça faisait beaucoup de bien de laisser tomber le masque du bon roi propre sur lui et à l’image que l’on attendait de moi pour être de nouveau moi-même, comme quant je sortais la nuit pour retrouver mes activités avec mes amis.