j'ai pas finit de m'en vouloir.... [DEAN]

J’avais quitté le château de Versailles pour le chemin de la Bastille. Je devais aller rendre visite à la petite Rosalie Black, essayer d’en savoir un peu plus sur son époux, mais surtout sur les rebelles. Leurs cachettes, leurs nombres, leurs dirigeants. Plus j’en saurais, mieux ça serait pour nos affaires. Je laissais donc mon espagnol trottiner jusqu’à la cour de la prison. Les grandes portes s’étaient ouvertes pour me laisser passer sans que je n’aie à m’identifier. Je levais la tête pour vérifier que ce n’était pas un acte de négligence, après tout, si on entrait ii comme dans une passoire, je devrais en référer à Ruuqo. Un des gardes me salua, m’appelant par mon prénom. Je lui souriais, je le connaissais de vue. C’était le nouveau directeur de la prison, il avait toujours été un soldat aguerri et avait fait ses preuves. J’avais confiance en lui. Il descendit à ma rencontre alors que je mettais pieds à terre.

-Monsieur Dean, c’est un plaisir de vous voir.

Je ne m’arrêtais pas, lançant les rennes à un écuyer qui passait par là. Le directeur marchait à côté de moi.

-Nous avons mit votre hôte dans une cellule bien froide.

Je m’arrêtais net. Ils avaient mi une femme enceinte dans un endroit humide ? Je l’attrapais par le col et lui grognais dessus.

-Faites plutôt préparer un endroit agréable, destiné aux invités de marques. Je ne veux pas qu’elle ait à se plaindre de vous.

Bien sur, j’exagérais, mais je voulais lui tirer les verres du nez et apprendre des choses d’elle. Morte, elle ne me servirait à rien. Je continuais à marcher dans les couloirs. Un homme portant une lanterne me guida jusqu’au tréfonds du cul de basse fosse puis m’ouvrit une porte de chêne massif. La porte était gardé par deux autres loups.

-Ouvrez.

Une fois la porte ouverte, j’entrais, cherchant la vampire dans l’obscurité. Il y avait à peine une meurtrière qui lui donnait qu’une légère lumière. Elle était à peine plus gaie que celle que j’avais eue il y a quelques années. Au moins, elle n’était pas enchaînée. J’avançais vers elle, restant cependant à distance.

-Je suis navré Rosalie… J’avais demandé à ce qu’on te traite mieux que ça.

Elle portait toujours la chemise que je lui avais donnée. Personne n’avait trouvé à l’habiller ? Heureusement que je ne l’avais laissé que quelques jours. Ces gens étaient des incompétents notoires. Je prendrais des mesures une fois rentré au château.

- Lève-toi, tu change d’étage. On te trouvera une robe aussi.

Je n’avais eu aucun mal à la détecter assise sur sa paillasse, mais j’avais observé tout de même la cellule d’un rapide coup d’œil circulaire afin de constater à quel point elle était peu fréquentable pour une femme enceinte. Je ne lui aurais pas ouvert les bras même pour tout l’or du monde, elle restait tout de même une kidnappeuse d’enfants à mes yeux. Mais elle n’en était pas moins une future mère et j’étais sensible à cet état là. Après tout, Eila n’était-elle pas enceinte quand elle mourut assassinée par les vampires ? Si elle avait été capturée, j’aurais aimé qu’elle ne se retrouve pas au fin fond d’un cachot. Je haussais les épaules, elle pensait que je pourrais être fréquentable ? Je lui fis un sourire narquois.

-T’inquiète pas, tu auras droit à un interrogatoire en règle, mais sans danger pour ton bébé.

Elle pouvait s’estimer heureuse, ils ne lui avaient peut être pas donnée de vêtements, mais ils ne l’avaient pas violée au moins. Je lui tournais le dos pour me diriger vers la porte. Je ne m’étais pas approché d’elle pour ne pas l’effrayer encore d’avantage, après tout, elle aurait déjà pu subir des sévices dans une telle prison. Je me retournais vers elle à ses paroles. Une prison confortable était moins préjudiciable à la santé morale et physique qu’un cachot froid, humide et peuplé de rats.

-En effet, mais tu peux rester là, si tu préfère.

Je l’attendrais dans le couloir si elle désirait sortir. Il y avait des gardes partout, une vingtaine nous escorteraient jusqu’à sa nouvelle cellule. Le directeur vint à moi, me prévenant que la chambre était prête. Il avait fait monter une robe. C’était une chambre destinée aux nobles, composé d’un lit à baldaquin massif qui n’était plus de la dernière mode, mais qui restait confortable, une armoire, un nécessaire de toilette, une table, une chaise, du papier et un encrier. Certes, elle n’aurait personne à qui écrire, à moins qu’elle ne signe des aveux où un testament, son courrier serait lu et me serait transmit immédiatement. Il y avait également une cheminée et plus de lumière, vu qu’il y avait une grande fenêtre muni de verres pour ne pas laisser le vent entrer, mais également, de magnifiques barreaux dissuasifs.
J’attendais les bras croisés, le dos appuyé contre la paroi humide de la geôle. Je me mis à fredonner, réfléchissant déjà aux sévices que je lui infligerais si elle ne voulait pas parler. Je relevais le visage, indiquant en un coup d’œil au directeur que nous ne monterions pas tout de suite dans la cellule, et que nous ferions tout d’abord un détour par la salle de tortures.

-Rosalie, nous n’allons pas y passer la nuit…

Mes testicules en avaient vu d’autres, malheureusement, elles étaient bizarrement la cible privilégié des demoiselles en détresses. Heureusement, j’avais l’habitude de ces coups bas et les déjouais sans peine. Même sans l’escorte, je ne lui aurais pas laissé le loisir de toucher à mes bijoux de familles. Elle se décida finalement à me suivre, voila qui était raisonnable. Nous marchions donc dans les couloirs étroits et hostiles. Quand nous passions devant les portes, nous pouvions entendre des gémissements de souffrance. A mon oreille, ils étaient agréables, mais ils devaient terroriser la jeune femme enceinte qui plus ça allait, plus elle se collait à moi. Je finis par m’arrêter, sentant son frôlement glacial contre moi.

-Tu va finir par me grimper dessus si tu continue à me coller ainsi.

Je recommençais à marcher pour finalement entrer dans une pièce remplie d’engins plus invraisemblables les uns que les autres. Je n’en connaissais pas l’usage pour la plupart, il aurait été si simple de jouer avec un couteau sur les arrondis des muscles. Enfin, il fallait faire avec son temps et utiliser les technologies. Le bourreau s’amuserait surement avec ses nouveaux ustensiles. J’ouvrais la porte en grand pour laisser passer la demoiselle.

-Après toi chère amie.

C’était ironique bien entendue. Si elle était impressionnable, elle allait tourner de l’œil rien qu’à la vue des machines. Je ne comptais pas les utiliser sur elle, nous utiliserions des méthodes plus classiques, quitte à décevoir l’homme chargé d’appliquer la question. Je me contenterais quand à moi d’interroger madame Black tranquillement installé sur une chaise.
En tendant la main vers un siège particulier destiné à ma patiente. Ce siège avait une particularité, elle menottait les poignets et cintrait la tête d’une couronne de piquants. C’était assez particulier comme engin, mais ça permettait d’éviter que les victimes ne s’ébattent trop au risque de se planter un pieu dans la tête.

- Installe-toi madame Black, que nous puissions t’administrer ton traitement.

Je m’installais moi-même sur un fauteuil confortable, sortant un bout de papier pour noter ce qu’elle m’apprendrait de gré où de force.

Si elle me sautait dans les bras, je la laisserais tomber sans hésiter une seule seconde. Il ne manquerait plus qu’elle me remercie en sortant, et nous aurions la totale. Rosalie semblait parfois être tombée du ciel, où plutôt, sortit de sa coquille. Il se passait des choses horribles à la Bastille et elle ne s’en était pas aperçue avant ? Elle m’avait pourtant trouvé dans un piètre état quand elle m’y avait rendu visite, elle ne se doutait pas que j’avais été torturé ? pensait-elle peut être que je m’étais tailladé et brisé les os seul ? je n’avais évidement que ça à faire. Les femmes étaient parfois si naïves. Une fois installé dans le fauteuil tapissé de velours rouge, j’étendais qu’elle en fasse de même, malheureusement, la vampire n’avait visiblement pas envie de se soumettre. Un de mes hommes essaya de la contraindre, mais elle lui brisa le bras dans un craquement qui me fit serrer les dents. Ce n’était pas tant ce bruit que les souvenirs qui y étaient rattachaient qui me faisait me contracter. Avant que je ne me décide à me lever pour intervenir, un autre de mes gardes la ceintura aux épaules la faisant décoller du sol.
Elle ne se débâtait même pas. Il me questionnait du regard pour savoir où déposer son fardeau. Je lui souris, cette position était amusante et devait être assez humiliante pour la blonde, mais ne serait décidément pas pratique pour pratiquer la question.

-A sa place.

Il posa donc la demoiselle sur sa chaise et plaça la couronne de pique et lui menotta les poignets aux accoudoirs. L’homme au bras brisé fut évacué, même si il ne criait pas, il valait mieux le soigner avant qu’il ne cicatrise mal.

-Enfin Rosalie, ce n’est pas une brute, il ne t’as fait aucun mal, alors que tu viens de désarticuler le bras de son petit frère. Entre vous, je ne sais pas qui est la brute.

Je fis un geste de la main pour autoriser le bourreau à commencer son travail. Nous étions maintenant en petit comas. Elle, moi, et le tortionnaire. Il commença par lui déboutonner la chemise et attrapa un premier fer qu’il regarda comme si il réfléchissait à quoi utiliser. Il opta finalement pour une presse géante où il glissa la cheville de Rosalie. Les montants n’étaient pas en bois, comme pour les humains, mais en fer plein de façon à être plus solide et ne pas céder sous la pression.

-Ça risque de piquer !

Il commença à serrer, mais peu, pas assez pour lui faire éclater les os, où en l’occurrence, la fissurer, étant donné que le corps des vampires ressemblait plus à de la pierre qu’à de la chaire.

-Où se cachent les rebelles ?

Moi, j’étais une brute ? Première nouvelle. Pour ma part, je ne l’avais pas touché… je n’étais pas en cause dans cette histoire, ce n’est pas moi qui avait essayé de m’en prendre à un enfant, pas moi non plus qui avait brisé le bras d’un loup qui n’avait que 5 ans. Il en paraissait plus, certes, mais chez les vampires, c’était pareil, la croissance était très accéléré. Quand je frappais quelqu’un, ce n’était pas par peur, mais au contraire, méticuleux et bien réfléchit. Frapper était un art, pas un acte brouillon. Je lui souris presque avec tendresse.

-Moi une brute ? je ne crois pas non.

Si j’avais su j’aurais invité les gardes à venir, je suis sur qu’ils ne demandaient que ça de contempler la torture d’une vampire. En voyant l’engin, elle commença à se débattre un peu, mais abandonna vite l’idée. Elle se laissa finalement entraver la cheville, et le bourreau commença à serrer la visse. Alors que je posais ma question, il arrêta de serrer, il n’avait donné que trois coups de manivelle, il n’y avait donc pas de raison véritable de souffrir. Elle me répondit néanmoins en quelques mots tout à fait charmants. Je levais les yeux au ciel et fit un signe de main pour que le bourreau serre à nouveau la visse.

-Je ne changerais pas de question alors réfléchis un peu et dit moi où se cachent tes amis.

J’avais tout mon temps, n’ayant pas de famille et Ruuqo étant la seule personne assez proche de moi désormais pour m’attirer hors d’ici. Pourtant, nos relations étaient un peu en froid aujourd’hui. Je lui reprochais de n’être pas assez impliqué dans les affaires de royaume, et lui devait surement trouver que j’en faisais trop. Devait penser également que je briquais sa place… que je le jalousais d’avoir une famille. Sur ce point, ce n’était pas faux, je l’enviais, mais il était quand même mon grand frère… Jamais je ne le trahirais…
Je sortais de ma rêverie momentanée en entendant un craquement sonore. Ahh, la jambe de la demoiselle commençait à se fissurer. Je souris ravi de ce bruit qui signifiait que cette garce allait peut être parler et se montrer plus conciliante.

-Où se cachent les rebelles !!!

J’avais subi la même chose des vampires, ils m’avaient gardé 5 mois embastillé, me torturant presque tous les jours, m’entravant par les jambes et m’attachant par un collier métallique comme on l’aurait fait avec un animal. Rosalie n’avait à mes yeux pas de quoi se plaindre. Moi, on m’avait empêché de dormir durant des semaines, m’empêchant de cicatriser de mes plaies, on avait ri de ma misérable condition, on avait profité que je sois à terre pour m’infliger de nouveaux sévices.
Elle avait droit à un meilleur traitement que celui que j’avais eu pour ma part. Elle aurait une chambre agréable, qui ne ressemblerait pas à une cellule, et une fois que nous aurions eu ce que nous voulions, nous l’échangerions contre son époux. Elle avait plutôt un sort enviable au vu de ses crimes. Il y en avait toujours pour se plaindre, les gens ne se rendaient pas compte…
La demoiselle se mit à gémir, puis se tue, comme si elle réfléchissait. C’était trop long et trop laborieux pour être vrai. La douleur lui faisait dire un mensonge trop remarquable. Je lui souris avec indulgence avant de lui répondre.

-C’est un mensonge éhonté, mais nous finirons par apprendre la vérité !

Il était impossible que cette vermine se cache dans un endroit isolé ainsi qu’elle l’avait dit. Il y avait des patrouilles qui fouillaient chaque lieux abandonné et faisaient des rondes méticuleuse. Si leur campement avait été si simple a trouver, nous ne perdrions pas notre temps avec des tortures inutiles. La violence gratuite n’était amusante à mes yeux que face à mes ennemis. Hors, je n’oubliais pas que c’était grâce à la bêtise de cette femme que j’avais eu droit au salut de ma vie il y a quelques années. Je lui étais au moins redevable de ça.

-Rosalie, nous savons qu’ils se cachent dans la forêt… mais où… ça reste un mystère…

Nous l’avions fouillé de font en comble, remué chaque tas de feuilles mortes… Je soupçonnais ses immondes vampires d’avoir camouflé leur campement par je ne sais quel pouvoir. Surement des illusions. Dans ma longue vie, j’avais vu de nombreux vampires dotés de dons plus intéressants les uns que les autres. Nous avions d’ailleurs des vampires de notre côté qui avaient des capacités bien utiles. Ma patience avait des limites, d’un geste de la main, j’encourageais le bourreau à poursuivre. Je lui ferais broyer les membres un par un si il le fallait. Si elle me poussait à bout, je finirais surement par la menacer de m’en prendre à son enfant… Il y avait une torture assez intéressante que je pratiquais au moyen âge sur les humains. Je ne savais pas si elle pouvait être pratiquée sur les vampires également. L’exercice consistait à élargir l’anus à l’aide d’un écarteur, et y insérer une fine paroi métallique formant un couloir assez large pour laisser passer un rat. Le couloir menait directement à la cage de l’animal. Celui-ci se faufilait jusqu’à entrer dans l’anus, et se mettait à grignoter les organes de l’intérieur. C’était assez horrible et engendrait des souffrances atroces, mais ça se révélait assez efficace. Il existait tellement d’exercice de ce genre qu’il était difficile de faire des choix.
Je soupirais… M’installant confortablement sur mon fauteuil. Pour ma part, je n’avais pas à me plaindre. La vue, certes n’était pas des plus plaisantes, et la compagnie non plus, surtout qu’elle n’était pas très causante, mais j’avais vu pire.
Le bourreau continuait de visser écrasant de plus en plus la cheville droite. Plus elle était endommagé, plus elle mettrait de temps à se ressouder. Quand on pratiquait ce sévices sur les humains, ils restaient mutilés à vie, les vampires avaient au moins la chance de se remettra jusqu’à leur exécution.

-J’ai tout mon temps, mais je ne sais pas si tu supporteras la compagnie du bourreau jusqu’à demain… Je pris le temps de réspirer, la regardant droit dans les yeux avant de poursuivre. Où se trouvent les rebelles?

J’avais remarqué qu’elle avait mentit pour le simple fait qu’une cachette aussi évidente ne serait pas passé inaperçu. En plus de ça, ils étaient bien trop nombreux pour entrer tous dans une masure délabrée. Un attroupement pareil ne nous aurait pas échappé. Tous comme les vampires, nous avions une très bonne vue. Je serrais les dents, elle ne me répondrait pas, en plus, infliger des sévices à une femme enceinte qui m’avait qui plus est sauvé la vie à son insu me répugnait. Je me devais de le faire cependant, après tout, elle avait mi en péril la vie de Mathias, et la sécurité de Ruuqo et Shalimar si leur fils avait été kidnappé. En plus de ça elle me souriait. Un sourire plein de défi.

-Je ne suis pas vraiment surpris. Vous êtes des nuisibles !

M’en prendre à son enfant était une idée qui me répugnait sérieusement, mais je n’hésiterais pas très longtemps si elle me défiait trop longtemps. Je lui avais dit que ma patience avait des limites et les repousser encore et toujours ne faisait que croitre mon agacement. Les vampires ne gardaient pas de séquelles de ce genre de tortures, Rosalie avait peur pour rien, demain, il n’y paraitrait plus. Par contre, ils craignaient le feu.

-Allons donc pour les fers.

Ils avaient été laissé dans les braises, je me demandais si la peau de vampire brulé puait autant que la notre ou celle des humains. Ce serait une découverte. Le bourreau attrapa une espèce de tenaille rougie par la chaleur et enserra le sein de la femme. Pour ma part, je fermais les yeux un instant, recommençant ma rengaine.

-Où se cachent les rebelles.

Je craignais un peu qu’elle ne me mente à nouveau, je prenais donc les devants en la mettant en garde.

-Si tu te fous de moi à nouveau, le prochain fer, je te le mets moi-même dans le c*l.

Mon langage était un peu fleuri, mais j’en avais assez supporter ça, rester assis n’était pas mon genre.

Je commençais à en avoir vraiment marre de ses enfantillages. Elle ne dirait rien à moins que je m’en prenne à son enfant. Je n’en avais pas vraiment envie, mais elle ne me laissait pas le choix. Je me levais enfin du fauteuil tandis qu’elle envoyait un coup de pieds qui envoyait le bourreau s’écraser contre un mur. Il se releva secouant sa tête pour reprendre ses esprits. Moi, j’en avais marre et allais faire payer à cette garce son audace. Je n’étais pas assez patient pour pratiquer la torture, il me tardait que la chinoise que j’avais fais mander arrive. Elle était vampirique, mais ne semblais pas d’ôté de scrupules. Il me tardait qu’elle prenne le relais et qu’elle fasse cracher le morceau à cette vipère blonde. Elle hurlait mais ne répondait pas pour autant. J’ouvrai la porte, et fi entrer deux gardes.

- Postez-vous devant la porte, et ramenez-la dans sa cellule quand j’aurais fini.

D’un geste, je libérais sa cheville, tandis que de l’autre main, je libérais ses poignets. Je ne lui laissais pas le temps de tenter quoi que ce soit, et lui envoyais une claque qui l’envoya s’écraser au sol. J’attrapais un fer rouge, et lui mit un coup dans le dos. Puis, je commençais à lui mettre des coups de pieds, les alternants avec des coups de tisonniers brulant. Si elle avait voulu me pousser à bout c’était réussis, j’allais lui cramer le dos, elle serait servi. A chaque fois que la barre de fer s’abattait sur le dos de la demoiselle, il y avait comme un bruit de roche qui s’entrechoquait, comme si un éboulement avait lieu dans la pièce. Si les vampires étaient durs comme la roche, moi, j’allais en faire du gravier de Rosalie.

-Puisque tu ne parleras pas, je ne vois pas pourquoi tu garderais ton enfant. Les faveurs, c’est donnant donnant.

J’avais dit ça sans cesser de lui donner des coups de pieds. Elle avait le don de me mettre hors de moi. Je me mis à genoux près d’elle, avec la trentaine de coup de fer rouge qu’elle venait de recevoir, elle ne risquait pas de lever la tête pour me faire des cachoteries. Je relevais un peu la chemise qui couvrait les fesses de Rosalie, et empoignais le tisonnier. Si je le lui plantais dans l’anus comme je venais de l’en menacer, elle perdrait à coup sur l’enfant. Je restais un instant sans bouger, puis après tout, c’est elle qui l’avait choisit en me défiant si ostensiblement. Finalement, je lui enfilais le bout froid dans les fesses. Une sensation qu’elle ne devait pas connaitre avec Jacob qui avait du lui faire cet enfant par maladresse, en trébuchant sur elle. Hum. Je me levais, la laissant là avec une barre de fer planté dans les fesses. Le bourreau se chargerait de la lui enlever, moi, j’en avais marre.

-Au revoir, on se verra à la potence.