Correspondance entre Dean et Jacob

J’attrapais un parchemin, cela faisait quelques jours que la petite Rosalie était notre prisonnière. Hier, j’avais été lui rendre une petite visite, me rendant compte qu’elle était très mal logé, j’avais fait en sorte que sa réclusion soit moins pire, mais avant, il avait fallu qu’elle mérite cette cellule. Elle était passée par les mains du bourreau, et s’était montrée assez courageuse pour nous tenir tête dans un premier temps. Je réfléchissais un peu aux possibilités que cette capture sous entendait. Après tout, Rosalie était la femme de Jacob. Ce vermisseau qu’il me plairait bien d’avoir entre mes mains. J’étais certain que tout comme moi, il se conduirait en homme et qu’il prendrait la place de sa femme. Enfin, je l’espérais pour Rosalie, sinon, elle serait exécutée comme nous l’avions tout d’abord décidé. Je plongeais ma plume d’oie dans l’encre noire avant de me mettre à gratter sur la feuille.

Une fois la lettre close, je versais du sel dessus pour fixer l’ancre, posais mon cachet de cire rouge au bas de la page, puis la pliais avant d’apposer à nouveau quelques goutes de cires pour la fermer.

Un valet attendait près de moi, prêt à apporter la lettre à un loup déjà à cheval qui l’emmènerait jusqu’à la forêt noire. Une fois le valet sortit avec ma missive en main, j’avançais jusqu’à la fenêtre pour attendre de voir passer le cavalier.
Une fois fait, j’allais me coucher, il faisait déjà nuit noire. Le temps que le cavalier arrive, trouve un endroit où la missive serait susceptible d’arriver à bon port, j’aurais le temps de prendre mon mal en patience, et Rosalie aussi. Ma nuit serait néanmoins surement meilleur que la sienne, à moins qu’Eila vienne encore hanter mes nuits…

Alors que j’étais allongé tranquillement dans mon lit, quelqu’un toqua à la porte. Je relevais la tête, observant la lune qui était bien haute dans le ciel. Nous étions en plein milieu de la nuit, qui osait venir troubler mon insomnie ? Je grommelais, mais lançait à la cantonade d’une voix sans timbre, pour autoriser l’individu à entrer. J’étais prêts à lui envoyer un de ses soufflons. Mes traits se détendirent néanmoins en voyant qu’il s’agissait de mon porteur de message. Il s’était écoulé quelques jours seulement depuis l’envoi de ma lettre pour Jacob Black, il avait répondu plus vite que je le pensais. Je souriais, parce que le fait que le messager ait mit aussi peu de temps à faire trouver sa lettre signifiait que les rebelles n’étaient pas bien loin. J’avais raison en pensant à la forêt noire… Je souriais en attrapant la lettre. Elle n’avait aucun cachet. Normal, Jacob était un moins que rien.

Je ne pu réprimer un sourire en lisant sa première phrase. Il me pourrirait la vie ? C’était déjà fait. Il avait pourri mon bonheur avec Eila en la voyant en cachette. Il m’avait mâché mes instants de bonheurs. Jamais je ne le lui pardonnerais. Ses menaces n’avaient rien de concret. Je levais au ciel, ce garçon se laissait trop déborder. Comme je l’avais pensé, il proposait un échange. Ça avait été facile. Bien trop facile. Je ne le lui dirais pas, mais Jacob avait fait exactement ce que j’attendais de lui, pourtant, j’étais surpris par ses demandes. Il me demandait de veiller sur sa femme et sur son enfant. Le petit loup voulait venir se rendre directement au château et ben tien. Non, il viendrait faire l’échange directement à la Bastille. Il se laisserait enfermer bien sagement dans un cul de basse fausse et je me régalerais du spectacle de sa torture. J’avais fait appel à une experte en la matière pile pour lui. Il aurait droit à des merveilles d’horreurs. De quoi se lécher les babines.

Je n’avais que faire d’une femme enceinte qui était bien trop bête pour parler. Nous l’avions laissé sur son lit, du moins, c’est ce que mes hommes m’avaient dit, mois elle m’avait bien trop exaspéré pour que je reste jusqu’à ce qu’elle soit assez vaillante pour parler. Si sa femme n’était pas capable de savoir où était son intérêt, c’était problématique. Je salais la feuille, y apposais mon tampon, la refermais et la celais. J’attendais un instant avant de la tendre à mon coursier en lui tapotant l’épaule. J’étais bien content de lui, il faisait du bon travail. Une fois avoir quitté de ma chambre, je me rallongeais sur mon lit, et trouvais le sommeil facilement. C’était une bonne chose de faite.