Viens pitit pitit pitit [Junes]

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas. Si le loup y était, il nous mangerait. Mais comme il n’y est pas, il ne nous mangera pas. Loup y es-tu ? M’entends-tu ? Que fais-tu ? C’est seulement maintenant que je me rends compte de l’absurdité de cette chanson. Comme toutes les chansons pour enfant, elle ne servait pas à grand-chose. On ajoutait une sorte de morale pour dissuader les petits enfants de se promener, pour instaurer en eux une sorte de méfiance. C’est comme l’histoire du petit chaperon rouge que l’on raconte aux enfants avant de s’endormir. On enjolive la fin du conte pour que l’enfant ne fasse pas de cauchemar mais l’on sait que cette histoire ne finit absolument pas bien. C’est un conte divertissant qui contient des thèmes ayant trait à la sexualité, à la violence et à l’anthropophagie. Réjouissant n’est-ce pas ? On dissuade les jeunes filles de se promener dans les bois pour éviter qu’elles ne tombent sur le grand méchant loup.

Je marchais tranquillement sans m’inquiété de rien, profondément enfoncer dans mes pensées. Je me rendis seulement compte que je marchai sur une branche qui craqua bruyamment. Simple détail. Sauf que quelques instant après j’entendis une voix masculine. « Bon et sinon, vous comptez rester caché longtemps ? Parce que sinon, je continue moi… Dîtes le moi surtout hein… » Qui c’était ça ? Sur le coup je m’étais stoppé nette. Ma curiosité me poussait à aller voir de plus près. Cette voix me disait quelque chose, vaguement. Oui, non je dois délirer un peu. Mais je voulais voir qui était cet homme. On dit que la curiosité est un vilain défaut… Nous allons vérifiés ça ! J’avançai doucement entendant au fur et à mesure que je m’approchai de l’eau couler. Puis je poussai les branches d’un buisson et me retrouvais devant une cascade. Je la connaissais bien d’ailleurs. Je vis alors une tête dépassée de l’eau. Je regardai l’homme puis ses vêtements à côté de lui. Dean ?! Oups je ne sais pas si j’ai bien fais de venir jusque là…

Je commençais tout de même à m’impatienter. Je fis donc quelques longueurs en attendant que l’importun s’approche. Au bout de quand même deux minutes, je remarquais une charmante donzelle. Elle semblait toute timide et ne disait rien. Je venais à nouveau de m’adosser à la pierre. Son visage ne m’était pas inconnu, mais je ne savais pas vraiment qui elle était, je voyais tellement de gens que je ne pouvais pas me rappeler de tout le monde. Elle était mignonne tout de même cette jeune louve, j’avais une idée derrière la tête. Je lui souris gentiment de façon à ce qu’elle s’approche. Après tout, je n’avais aucune raison d’être désagréable elle ne m’avait rien fait, du moins, il me semble.

-Approchez vous donc, je ne mords pas.

Si il le fallait, j’allais la chercher moi-même, faire trempette avec une demoiselle était surement plus amusant que se baigner tout seule. Maintenant que je la voyais j’étais content qu’elle soit là. Ça promettait. On n’allais bien s’amuser, du moins moi, car il n’était pas dit qu’après avoir troublé ma quiétude, elle repartirait comme si de rien était. J’avais envie de m’amuser moi maintenant. Elle n’était pas très bavarde, il fallait donc que je lui tire les verres du nez ou quoi ?

-Vous aussi avez été attiré par la beauté du lieu ?

Je la regardais intensément la jaugeant du regard, elle me plaisait bien cette petite, sa timidité me donnait de la hardiesse. Je lui tendais une main pour qu’elle se présente, j’en fis de même bien sur.

-Je m’appelle Dean et vous-même Demoiselle ?

Moi qui m’attendais à un garde qui n’en aurait fait qu’à sa tête en me suivant, la surprise était bonne. Une après midi avec une jolie femme voila qui allait me changer les idées et me vider la tête.

[HJ: manque d'inspi profonde pour le coup, j'espère me rattraper au prochain post... -_-']

Je n’osai d’abord pas bouger, restant figée là sans rien dire ni faire. Je me sentais bien niaise pour le coup. Qu’attendais-je pour bouger ?! Je ne le quittais pas des yeux. A ma grande surprise, celui-ci me sourit. J’étais plutôt perplexe. « Approchez-vous donc, je ne mords pas. » Douce ironie. Il ne semblait pas se rappeler de moi, tant mieux. Ce n’était pas pour me déplaire d’ailleurs. Contrairement à mon incertitude du départ, je me mis à avancer gracieusement sans le perdre des yeux. Depuis ses deux ans, j’avais muris et était devenu plus femme, moins gamine, moins naïve surtout. J’avançai maintenant d’un pas assuré et arrivai assez rapidement devant Dean. Je le regardai toujours droit dans les yeux avec un petit sourire en coin. « Vous aussi avez été attiré par la beauté du lieu ? » La cascade ? Je l’avais beaucoup fréquenté. J’adorais cet endroit, il était calme, reposant, apaisant et le plus souvent tranquille. Je me demandai si depuis la prise du pouvoir par les loups avait changé quelque chose dans la fréquentation de ce lieu. Sans doute, je n’avais jamais vu Dean auparavant et surtout, pas d’aussi près. Je répondis alors doucement.

Comment rester insensible à ce petit coin de paradis

Il me jaugeait sans gêne et étrangement cela ne m’inquiétait pas plus que cela. Il me tendit alors sa main en se présentant. « Je m’appelle Dean et vous-même Demoiselle ? » Je savais qui il était au début et je doute qu’il ne le sache pas d’ailleurs. Non, il voulait connaître mon nom tout simplement. Je me baissais pour être à sa hauteur en me posant sur le sol, quand cela fut fait, je lui pris la main qu’il me tendait en la serrant et dis alors.

Qui ne vous connais pas ! Mon nom est Junes

Je lâchai alors sa main pour glisser mes doigts dans l’eau pour en juger la température, non je n’étais pas un thermomètre, juste savoir si elle était bonne ou non. L’eau était tout à fait acceptable. Je relevais alors mon regard pour regarder celui de Dean. Je retirai ensuite mes chaussures et relevais le bas de ma robe pour plonger mes pieds dans l’eau. Je demandais par curiosité.

Vous venez souvent ici ?

Si j’avais su que je lui faisais tant d’effet rien quand plongeant mes pieds dans l’eau.. J’entrevu son sourire et sentis sa main sur ma cheville. Je me sentais maintenant glisser dans l’eau et en une seconde me retrouva totalement immergé. Je sentis, avant de pouvoir remonter la tête à la surface, une paroi rocheuse dans mon dos et le corps nu de Dean. Quand je pu à nouveau respirer, je me rendis compte que les bras du loup m’entouraient. J’étais maintenant totalement trempé et je commençais à sentir le poids de ma robe en conséquence… Il me regardait droit dans les yeux, bien que je fus un peut déstabilisée, je soutins son regard. « Oui Junes, je viens souvent ici, j’espère que vous y viendrez me retrouver. » Ah. C’était plutôt étrange, mais je sentais que ses paroles n’étaient que des paroles en l’air. Par contre ce que je voyais bien venir était ce qui arriverait par la suite, non en fait maintenant… Il attrapa mon visage qu’il tenait assez fermement dans ses immenses mains et m’embrassa avec une telle ardeur tout en se collant encore un peu plus à moi. Etrangement, je le laissais faire. Auparavant je lui aurais collé une bonne claque dans sa tronche, mais là je n’en avais pas envie, pourquoi ne pas s’amuser un peu après tout. Je ne sais pas si c’était une bonne chose, mais je trouvais cela très excitant. J’entourais alors son cou de mes bras en lui rendant son baiser. Ma robe se faisait de plus en plus lourde… Je reculais mon visage de celui de Dean et dis alors.

Retirez moi ma robe, elle commence à se faire lourde…S’il vous plait.

Je le regardais toujours droit dans les yeux, provocatrice sur les bords et un petit sourire en coin pour souligner le tout.

Normalement j’aurais agis comme toutes ses filles qui refusent et se débattent quitte à en finir au viol… Je ne sais pas si j’avais été contre si j’aurais réussis à lutter avant qu’il ne m’oblige à faire ce qu’il voulait. Non. Pour une fois j’avais envie d’y aller à l’instinct. Oui j’allais faire des choses pas très catholiques avec le loup que j’aurais dû voir comme un ennemi, mais il n’était pas le mien… J’avais suivis le mouvement, j’avais intégré un camp sans vraiment y croire ni choisir. Je n’appartenais à aucun camp, j’étais solitaire, je choisissais en fonction de mes affinités… Cela pouvait paraître stupide mais je n’avais pas envie de me fatiguer à choisir pour une cause à laquelle je croyais à peine… Et puis être neutre permet plus de liberté.

Pourquoi portait-on des robes ? Pour plaire et paraître. Soyons d’accord, ces surplus de jupons étaient lourds et encombrant. Et encore ma robe était plutôt simple et légère par rapport à d’autre. Mais ne me pavanant pas à Versailles je n’avais que faire de la mode. J’avais toujours été simple et la robe la plus simple me suffisait. A ma demande de me retirer ma robe, il sourit et passa une main dans mon décolleté ce qui me fis frissonner. « Avec plaisir ma chère. » je lui fis un beau sourire puis il arracha sans ménagement ma robe. Ah bah bien comment j’allais faire moi après x3 Je n’aurais qu’à me transformer en louve et retrouver ma tente et remettre une nouvelle robe. J’étais heureuse d’être une louve à ce moment là, elle m’évitait une humiliation cuisante… Ma robe coula au fond de l’eau tout doucement laissant mon corps nu au regard de Dean. Sentir son bras autour de ma taille nue me donna l’impression d’un choc électrique dans ma colonne vertébrale. Cette proximité entre nos deux corps était comment dire… Je ne trouvais pas les mots mais c’était super, j’aimais cette proximité. De sa main libre il attrapa mon sein me faisant tressaillir et tout en mordillant mon mamelon, je le serrais un peu plus contre moi en fermant les yeux toute excité. Mon sourire ne me quittait plus.

« Respire fort » Sans réfléchir j’obtempérai et je sentis sa main m’appuyer sur la tête pour me plonger celle-ci dans le l’eau, je gardais les yeux ouvert dans l’eau et tombai nez à nez avec son sexe dressé. Je n’avais pas besoin d’un dessin. Je n’avais encore jamais fait cela, mais il y a un début à tout et il fallait que j’optimise mon apnée. Je lui fis lâcher la pression sur ma tête pour qu’il laisse libre court à mon imagination. Mes mains qui précédemment avaient entourés sa nuque je les faisais descendre sur le torse de Dean le caressant doucement déposant des baisers sur celui-ci tout en continuant de descendre lentement mais sûrement vers l’endroit voulu. Quand j’arrivai à celui-ci je continuais mes caresses sur son sexe doucement puis je le saisis avec un peu plus de force le malaxant doucement, l’entourant d’une main en faisant des va et viens puis sentant celui-ci bien dure entre mes mains assurées je le saisis bien correctement dans une main et le mis dans ma bouche recommençant les va et vient. Puis il y eu un moment où je sentais l’air me faire défaut, je dû relâcher celui-ci. J’avais cru que cela serait loin d’être agréable, mais c’était une expérience comme une autre, j’espérai lui avoir donné du plaisir, je le caressai encore un peu pour déposais un baiser sur ses bijoux de famille avant de remonter à la surface reprenant une forte inspiration, j’étais toute essoufflée et me sentais de faire tout et n’importe quoi. Je ne me connaissais pas ainsi.. Mon cœur battait à tout rompre. Quand j’eu repris une respiration « normale » je regardais Dean à nouveau dans les yeux avec un léger sourire en coin, le même que précédemment.

En croisant son regard, je sentais que notre envie était commune et tellement forte. Sa main qui me caressait était juste divine puis son baiser déroutant. Tant d’ardeur, tant de passion, ce n’était que du bonheur ! De toute ma vie je n’avais jamais vécu une expérience aussi excitante. Si on m’avait dit avant cela que se laisser prendre par un inconnu était aussi plaisant, je lui aurais sans doute ris au nez. Mais maintenant que je le vivais j’étais maintenant persuadée du contraire et prenais un pied immense. Quand il laissa un petit moment de répit à mes lèvres, il prit alors possession de mon cou me faisant rire légèrement. De la légèreté enfin dans mon existence. « Junes, Junes… Vous êtes merveilleuse. » Je me mordis doucement la lèvre et lui dis alors à l’oreille.

Je vous retourne le compliment Dean.

Et encore ce n’était que le début, j’avais hâte de découvrir la suite. Quelque chose me disait que je n’étais pas au bout de mes surprises et j’avais très envie d’encourager la poursuite de nos ébats. Quand il m’écarta d’un coup les cuisses, j’en fus surprise et son sexe contre mon entre jambe déclencha une série de longs frissons. Mon souffle devint plus court. Visiblement, il savait exactement comment faire pour faire grimper sa partenaire au plafond. Au bout de quelques instants je commençais à gémir plantant un peu mes ongles dans sa peau je dois l’avouer. Je commençais à ne plus pouvoir supporter tout se désir en moi, je voulais tout lui donner, je n’avais qu’une envie et c’était lui. Je me sentais basculer dans un monde qui m’échappait mais m’enchantait tout à fait. Je me collais toujours plus à lui et l’embrassais avec fougue, lui mordant la lèvre inférieure au passage.

Il me prit alors dans ses bras, sortant de l’eau, je m’accrochai à lui avec force. Il me posa au sol et vint au dessus de moi.J'écrater les cuisse pour qu'il continue. Finalement contrairement aux apparances j'étais loin d'être une sainte ni touche. Je le regardais dans les yeux, le souffle toujours court. « Nous serons mieux ainsi. » je dis alors laissant montrer mon excitation dans ma voix.

Je te crois.

Il recommençait, je n’en pouvais plus, qu’il passe à l’acte, je passais mes bras autour de son torse et d’un mouvement de bassin, je le fis légèrement me pénétrer ce qui me soutira un petit gémissement. Je le faisais se coller toujours plus à moi, si je n’avais pas un minimum de self control, je l’aurais supplié de le faire. Je caressais tout son corps, me l’appropriant un peu plus à chaque instant, apprenant chacune de la forme de son corps pour ne jamais les oublier. Tout était près, il ne manquait plus que l’apothéose. Je sentais que je n’allais pu pouvoir garder le silence bien longtemps…

« Tss Tss Tss… Tu es pressée demoiselle » Je ne me suis jamais montrée très patiente et je ne vois pas pourquoi je commencerai là tout de suite ! Je n’ajoutai rien à sa phrase, me contentant de lui sourire. Alors qu’il prenait appuis sur ses avants bras de chaque côté de ma tête. Je le regardais droit dans les yeux toujours avec mon souffle saccadé. Il me pénétra une première fois me faisant gémir doucement. Son geste me fit écarter un peu plus les cuisses. Aparté : Quand on est jeune, on craint toujours l’instant où l’on va devoir passer à l’acte car on fonce vers l’inconnu. Personnellement, je n’avais pas une expérience à proprement parlé, j’avais déjà fais l’amour à d’autres hommes et par expérience tu apprends que tu ne contrôle pas forcément ce qui va se passer, c’est toute une histoire de feeling. Et cet inconnu est particulièrement excitant. Fin de l’aparté. Il se retira pour me pénétrer à nouveau commençant ses va et viens allant toujours un peu plus loin en moi me faisant d’abord fermer les yeux et accentuer ma respiration qui était déjà assez haletante mais je restais relativement calme. Je prenais chaque sensation pour la vivre un peu plus intensément, la vivant à 100%, ne négligent aucun détail. Il était plutôt violent dans ses geste, il ne faisait pas les choses à moitié, mais cela rendait tout cela plus intense encore. Ce n’était pas que des petites galipettes, non il s’investissait entièrement dans ce qu’il faisait et je sentais qu’il était à l’écoute de ce que je pouvais faire ou ressentir et je trouvais cela bien. Il existe malheureusement des hommes qui ne pensent qu’à leur bon plaisir, se serve de la femme de dégorgeoir et pouf terminé… Même s’il n’y avait pas de sentiments qui nous liaient, il ne me négligeait pas et je l’en remerciais.

Alors que j’avais les yeux toujours clos, je sentis alors ses lèvres passer d’une paupière à l’autres, j’ouvris alors les yeux retrouvant son regard. Il prit alors possession de mes lèvres y fourrant sa langue, je lui répondis en lui offrant ma langue, je jouais avec la sienne toujours en le regardant dans les yeux un léger souris aux lèvres qu’il ne pouvait bien sûr pas percevoir. Il lâcha finalement mes lèvres pour souffler sur une de mes mèches de cheveux qui le titillait depuis un moment déjà. Je lui souriais. Il jouait sur la façon de faire ses mouvements, je pris son visage dans mes mains, le caressant doucement me faisant violence pour ne pas lui planter mes ongles dans sa peau quand celui-ci reprenait un mouvement plus profond. Il posa alors une main sur ma gorge la serrant assez pour me faire un peu mal sans pour autant m’étouffer. Particulier, mais soit. Ses vas et viens plus la douleur me firent gémir un peu plus fort dans une sorte de plaisir et de plainte… Je lui faisais étrangement confiance. Mais… Et si après avoir achevé nos ébats il décidait de me tuer… Je lui avais donné ce qu’il voulait après tout, pourquoi ne serrerait-il pas un peu plus sa prise sur ma gorge pour m’étouffer pour de bon ? Je ne savais plus trop quoi penser et mon esprit un peu embrouillé par ce qu’il vivait à cet instant ne m’aidait pas. Je lâchai son visage pour poser une main sur le bras qui me tenait à la gorge. Je commençai à serrer son bras pour qu’il lâche ma gorge, je n’avais pas une force extraordinaire mais je voulais voir si il me lâcherait si je le lui demandai. Je ne quittais pas son regard.

Il finit par rouler sur le côté, son dos contre le sol, ses bras croisés derrière sa tête. Pour ma part, je regardais le ciel, silencieuse, reprenant doucement mon souffle, un léger sourire en coin, il ne m’avait pratiquement pas quitté depuis que j’avais rejoins Dean. C’est alors qu’il sortit tout d’un coup : « Tu viens avec moi ! » Je tournais doucement ma tête dans sa direction avec de la surprise dans mon regard. Le ton sur lequel il venait de me dire cela me montrait bien que ce n’était pas une question mais bel et bien une obligation. Je ne savais pas très bien quoi penser… Tout allait très vite avec lui. Je ne connaissais pas assez bien sa vie et encore moins son caractère pour me permettre de savoir si il était toujours comme ça où non. Je ne me faisais pas d’illusion pour ses motivations. Il ne me connaissait pas et nous avions juste fait l’amour. Je voyais déjà ce qui m’attendait. Aujourd’hui j’avais découvert que j’étais tout à fait capable de couché avec un homme qui m’était pratiquement inconnu et que cette expérience s’était révélée très intéressante et excitante. Je savais que d’accord ou non il m’emmènerait avec lui. Qu’est-ce qui me retenait de partir ? Rien, je n’avais d’attache nulle part. Finalement, même si ce n’était qu’un petit bout de chemin que je faisais avec lui, j’étais ravie de le faire. J’avais envie de le connaître mieux, après tout je ne l’ai vu que d’un mauvais œil par le jugement des résistants, mais malgré ses tendances naturelles pour la violence, il ne m’avait fait pour l’instant que du bien. Tant qu’il voudrait de moi, je le suivrais. Je dis alors, même si sa phrase n’attendait aucune réponse.

Bien.

Il tourna la tête dans ma direction, nos regards se retrouvèrent. Je plongeais mes yeux dans les siens sans bouger. « Tu vis où sinon ? Tu as des affaires à aller faire chercher ? » Je souris un peu plus franchement et lui répondis alors d’une voix douce.

Je n’ai pas de logement fixe, je vis dans la forêt au jour le jour et je n’ai pas d’affaires particulières.

J’avais une tente dans le maquis mais je n’étais pas assez bête et méchante pour lui indiquer sa localisation. Se serait condamner mes anciens alliés et je ne voulais pas. Ils méritaient de vivre et je savais qu’ils périraient tous si leur cachette était découverte. Je me redressais sur mes avant bras pour regarder l’eau de la cascade pour finir sur le point d’eau. Je dis alors.

Mes seules affaires étaient cette robe..Tant pis

Je lui jetais un regard malicieux. Je me doutais qu’il ne me laisserait pas nue comme un vers trop longtemps même si je pense qu’il me préférait ainsi. A moins que je ne me trompe, comment pouvais-je le savoir après tout, je n’étais pas dans sa tête. Je ne savais pas que j’allais peut-être lui permettre de revivre, je ne savais pas qu’il était dans une période difficile, en fait je ne savais rien, c’était ça le truc.

Nous nous ressemblions tout les deux, même si moi je faisais dans la douceur et lui plutôt dans la brutalité. Je crois que nous fonctionnions un peu de la même façon. Peut-être me trompais-je totalement mais c’était l’impression qu’il me laissait. Il n’avait pas l’air du genre à ne rien faire, et j’aimais bouger. Rester assise pendant des heures, autant se tirer une balle directement… Non, j’avais besoin de me dépenser, d’être toujours dehors et si Dean me permettait cela nous nous entendrons à merveille. Qui sait ! Peut-être finirons-nous comme les deux doigts de la main. Finalement, j’avais déjà oublié mon antipathie pour lui. Je comprenais que je ne devais juger les choses et les gens que par moi-même et ne pas suivre bêtement l’avis d’un tel ou d’un tel. Si cela se trouve, j’ai faillis passer à côté d’une personne superbe. Mais il ne fallait pas que je sois trop optimiste, après tout je ne savais pas ce qui m’attendait à l’endroit où Dean allait m’emmener.

Il posa sa main sur mon épaule la caressant doucement. Je ne quittais pour ma part pas une seule seconde ses yeux. Un sourire puis il se leva. Moi en grande flemmarde je restais allongé mais me redressais sur mes avants bras pour voir ce qu’il faisait. Je le vis jeter ses vêtements dans l’eau de la source. J’eu à nouveau un sourire en coin. »Nous sommes à égalité. » J’eu juste le temps de cligner des yeux que le corps humain de Dean se volatilisa pour laisser place à un énorme loup noir. Je le regardais toujours. Il était fort et imposant. Son enveloppe de loup témoignait de son âme de chef, de dominant. Déjà qu’humaine j’allais être une naine à côté de lui, je constatais qu’en louve se serait probablement la même chose. Il vint s’assoir à côté de moi. Pendant ce temps, je m’étais rallongée regardant à nouveau le ciel bleu.

Je ne savais pas exactement ce qu’il allait faire de moi. M’enfermer dans une pièce pour que je ne m’échappe pas ? La Bastille ? Non je ne pense pas quand même, j’avais été gentille XD Et comme appartements ce n’était pas terrible, j’espérais mériter mieux que cela ! Dans Versailles ? Il y a pire comme punition. N’allais-je lui servir que comme dégorgeoir ou servirais-je à autre chose ? En fait, je me rendais compte à quel point j’avançais vers l’inconnu. Mais au lieu de vouloir le harceler de questions, je préférais le silence. Advienne que pourra.

Il me poussait avec le bout de son museau m’indiquant qu’il était temps que je me lève. Il alla chercher son épée pour la prendre dans sa gueule. En attendant, je me levais doucement et me transformais à mon tour en belle louve blanche. Comme pour Dean, je conservais ma couleur d’yeux. Je pu constater que j’étais une louve naine. Je m’assis attendant ses instructions sans le perdre des yeux, naturellement. Ce n’était pas par crainte que je le regardais tout le temps, juste que j’aimais bien le regarder sans doute. Je voulais voir ce qu’il faisait tout simplement en fait.

Il ne fallait pas qu’il s’inquiète, je saurais me rendre indispensable ! Et quand bien même il se lasserait je me recyclerais dans un autre domaine. Je ne m’arrêterais pas à ses beaux yeux. Quand je m’assis, j’eu l’impression de l’exaspérer ce qui me fit sourire intérieurement. Il me poussa alors avec le bout de son museau sans me planter. « M’allé, n’on rentre maintenant, m’pas le moment de m’glandouiller ! » Il trottina tranquillement sans m’attendre, je lui laissais quelques mètres d’avance puis me mis à courir et le gratifia d’une petite lèche en le dépassant. Bon ok pas longtemps mais tout de même. Il me doubla bien vite, j’y mettais du mien pour tenir à une distance respectable. Mon dieu, c’est là que tu constate le manque d’entraînement… Il s’en amusait je crois. Il s’amusait à faire de petit cercle, me permettant de le rattraper et me remettait plusieurs mètres dans la vu. « M’alors ? M’on traine la m’patte ? M’on est fatigué ? » Ouai ouai profite mon grand ! Tu verras quand je te doublerais qui rira donc !

Nous courrions très vite. Puis une odeur familière me stoppa nette. Dean lui ne s’arrêta pas, il ne remarqua rien. Je m’approchais des buissons et me frayais un chemin pour m’écarter du chemin principal. Je me retrouvais face à un loup gris cendre. Mon père… Il me regardait avec insistance et moi, je ne baissais pas les yeux. Je le sentais hésitant, je sentais les recommandations arriver. Il faisait attention à garder une distance entre lui et moi. Puis il me dit d’un ton assez froid.

Alors tu sympathises avec le premier ministre, qui est accessoirement notre ennemi ?

Je ne répondis pas me contentant de le regarder.

Tu trahis ta famille. Tes amis.

Il me faisait bien rire. Je lui répliquais alors.

Ah oui vraiment ? Où est ma famille ? Depuis quand j’en ai une ?

Il grogna.

Jeune fille ! Ne joue pas sur ce terrain là !

Je me préparais à me défendre si des fois celui-ci pétait un câble. Je dis alors tout calmement comme si tout cela ne me faisait ni chaud ni froid.

Mon père est mort avec ma mère depuis longtemps. Alors laisse-moi me sortir de ton existence morbide.

Ses grognements s’intensifièrent et il s’apprêtait à me punir de mon insolence quand la voix de Dean nous parvint. « Junes…?! » Je regardais l’endroit d’où venait sa voix. Alors que mon père allait répliquer je lui coupais l’herbe sous le pied.

Adieu.

Puis je m’éclipsais en une seconde à peine, je l’entendis courir un peu derrière moi puis renoncer et s’arrêter. Je ne le laisserai plus m’envahir et si j’entrais dans le camp inverse, il me fallait couper tous liens avec lui… Je l’aimais au plus profond de moi mais se ne serait plus pareil. J’arrivais bien vite devant Dean. Je me doutais qu’il avait cru que j’avais décidé de m’éclipser. Je dis alors.

Je me jure de t’égaler un jour !

Je lui fis un clin d’œil.

[HJ dsl pour cette réponse merdeuse --']

« Il faudra que tu te laisses pousser les pattes. » Mmm oui, c’est une solution. Reste à voir si cela était possible. Il avançait alors vers les grilles du château. Je restais quelques instants sans bouger en jetant un coup d’œil aux deux gardes qui me fixaient avec insistance. Je les regardais l’un après l’autre sans flancher. Le premier baissa rapidement les yeux tandis que l’autre soutenait son regard de braise face à mes yeux de glace. Il finit par lâcher prise, c’est satisfaite que je rattrapais Dean qui avait continué de marcher. Suite à un coup d’œil du loup noir, les deux gardes refermèrent les grilles derrière nous. Je suivais toujours le loup sans rien dire. Qu’avais-je à dire après tout. Rien je crois. Nous rejoignîmes rapidement un bâtiment du château. L’entrée me semblait étroite pour un loup tel que Dean. En général, les gens de haute importance, ne passait pas dans des couloirs aussi petits. Mais après tout, c’était sans doute mieux pour passer incognito. D’après ce que j’avais pu entrevoir de sa personnalité, ce n’était pas un homme qui aimait la foule. Après, je peux me tromper mais j’en doute. Nous croisâmes des humains à en juger leurs odeurs et des soldats à en juger par leurs accoutrements. Quand ils virent Dean, ils s’écartèrent tellement vite, qu’on aurait dit qu’ils se jetaient contre le mur pour être sûr de ne pas se trouver dans son passage. Drôle de spectacle. Ils me dévisagèrent naturellement avec insistance. Je n’aimais pas qu’on me regarde ainsi. Je me contentais de regarder devant moi pouvant paraître un peu hautaine. Ce que je n’étais aucunement quand on me connaissait. Nous traversâmes de nombreux couloirs, montâmes de nombreux escaliers pour enfin s’arrêter devant une porte. Il l’a poussa d’un coup de museau, nous arrivâmes alors dans une chambre. Je devinais que c’était la sienne vu l’importance de la pièce. Il sauta alors directement sur le lit, s’y allongeant de tout son long ; je le regardais quelques instant. Je repoussais la porte d’un coup de patte. Elle se referma assez durement. Arf, je devrais parfois être plus délicate… Je reposais mon attention sur la décoration de la chambre. Je n’avais jamais mis les pieds dans ce château. On disait de lui qu’il était magnifique, le plus beau château de France. Certes, il était immense et encore, je n’en avais pas encore mesuré la grandeur de toute la propriété. Les dorures étaient florissantes et imposante. C’était assez étourdissant, voir un peu écœurant tant c’était surchargé. « Voilà… C’est chez moi. il y a sept pièces, fais comme chez toi. Seul le bureau t’es interdit. Si je t’y trouve, je te brise les pattes. » je posais mes prunelles bleuté sur lui. Je dis alors.

Tu n’auras pas à te fatiguer. Tu ne m’y trouveras pas.

Je comprenais qu’il se méfie de moi. En effet, avec la résistance au dehors. Il était normal qu’il se méfie. Mais mes desseins n’étaient pas mauvais. Je n’en avais même pas d’ailleurs. Je vivais au jour le jour et pour le moment cela me suffisait. je lui demandais alors.

Il y a t-il un piano ici ?

Peut-être que cette question le surprendrait. Il est vrai qu’elle sortait un peu de nulle part. Elle n’avait pas de véritable lien avec la recommandation qu’il venait de me faire. Mais cette question était importante pour moi. Dans la forêt, chez mon père, on n’avait un piano. J’avais appris à en jouer et cet instrument faisait partie de moi maintenant. Il me paraîtrait étrange que dans un tel château, il n’y en ait pas. Mais après la bataille entre les loups et les vampires, sans doute que ce genre de futilité n’avais pas attiré. Et puis en temps de guerre, serait-il tordu de penser qu’il puisse encore y en avoir un ? Je posais la question, j’aurais sans doute une réponse qu’elle soit négative ou pas. J’espérais sincèrement qu’il y en aurait un mais je ne me roulerais pas non plus parterre pour en avoir ! J’ai passé l’âge non ? Non, on ne joue pas la peste, pas tout de suite quand même !

[HJ dsl pour le retard, je n’étais plus très inspiré ses derniers temps…]