Versailles Vampire
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Versailles Vampire


 
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 Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]

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Gabrielle Bontemps

Gabrielle Bontemps


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MessageSujet: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyMer 10 Mar - 21:13

    Alors que je me levais, ma journée de travail commençait. Il était encore tôt. Où plutôt, tard. Le soleil commençait à se coucher. J’étais complètement déphasé, Je travaillais la nuit, et dormais le jour, tellement bien que, l’opium y aidant, je ne savais jamais l’heur qu’il était. Je me souvenais, quand je suivais comme un petit chien les fontainiers du château de Versailles, ils m’avaient appris à connaitre l’heur exact grâce au soleil. Je ne savais plus le faire, je n’en avais plus envie.
    Je me regardais rapidement dans le miroir, j’avais une mine de déterré. Mes yeux étaient constellés de veines rougeâtres. J’attachais rapidement mes cheveux en chignon, puis enfilais une robe qui ressemblait plus à des morceaux de tissus reliés les uns aux autres par des rubans. Celle-ci était composée d’un corset plus que révélateur, et d’un jupon fendu et relevé sur les côtés, laissant voir mes jambes et ma culotte. Je me réinstallais finalement devant ma coiffeuse pour me maquiller. Les cernes étaient habituels chez moi, je savais parfaitement comment faire pour les camoufler. Plus la jupe était courte, moins les clients faisaient attention au reste de ma petite personne. Je me relevais, allant chercher dans une bonbonnière une boule d’opium.
    Une fois avalé, je me sentais comme sur un nuage. Je pourrais cette nuit encore supporter les ivrognes. Je me collais une mouche au coin de la lèvre pour peaufiner le reste de la tenue, et quittais ma chambre. Le couloir commençait déjà à être envahi par mes copines d’infortunes, qui avaient du comme moi se lever il y a une heure tout au plus. Je descendais l’escalier pour me retrouver dans la salle commune où Grâce faisait un de ses numéros de charmes sur la scène. Elle chantait divinement bien, je n’étais d’ailleurs pas la seule à le penser, elle avait son petit nombre d’admirateurs planté devant elle.

    J’étais prête à travailler. Un des clients m’attrapa par la taille, me plantant sur ses genoux pendant qu’il lutinait la naissance de mes seins. Pour ma part, je riais à gorge déployé face aux chatouilles que cela me provoquait. Mon rire sonnait faux, il ne sortait que de ma tête, mais l’homme ne s’en rendait pas compte. Romuald était là, dans son bureau, il ne sortait qu’en cas de problèmes, mais nous le savions. Mon client se faisait de plus entreprenant, je lui proposais donc de monter. Il accepta dans un rire sonore et clôtura notre accord d’une claque sur les fesses qui me fit glousser.
    Je ne marchais pus, je flottais littéralement. En passant devant le barre, je pris un verre de rhum que notre gentil tavernier me tendit avec un sourire de soutien. L’homme était gros à moitié chauve et sentait le poisson. Nous n’avions pas toujours le choix de la clientèle, les jeunes et beaux jeunes hommes n’avaient souvent pas besoin de venir ici, à moins que ça soit pour un dénièsage. Je grimpais doucement l’escalier, le client sur les talons. Une fois la porte fermé, l’homme commença à se déshabiller, j’en fis de même, l’attendant sur mon lit.
    Je Ne dus pas attendre longtemps pour que mon gros client me rejoigne. Celui-ci avait des idées bien particulières et me fit peur. Je n’avais pas pris assez d’opium pour être complètement impassible à toute obscénité. Je sortais de la chambre en courant, à peine recouverte d’un drap. Je descendais dans la salle pour avertir Romuald du taré qui se trouvait dans ma chambre. Je tapais à la porte, une voix glaciale me répondit d’entrer.

    -Romuald ? Je pense que tu devrais intervenir, il y a un homme dans ma chambre qui…
    -T’attends ?
    -Euh, il m’a brutalisé et…
    -Tu vas y retourner avant que je te botte le c*l !
    -Mais… il me fait peur.

    Il se leva, tenant dans sa main une jolie boite ouvragée, je la connaissais bien, il y rangeait ses drogues. Il me la tendait pour que je pioche.

    -J’en ai déjà pris une… Son regard en disait long, je piochais donc dans sa boite et avalais.
    -C’est bien, maintenant, remonte et ne refais plus parler de toi sinon, tu auras de mes nouvelles.

    Je quittais donc la pièce, penaude. Au moins, il ne m’avait pas frappé. Je traversais la salle, le corps toujours enveloppé dans mon drap. Mon pas était mal assuré à cause de la surdose d’Opium que j’avais prise. La tête me tournait terriblement, je finis par m’entraver dans le drap, tombant au sol sous les rires des hommes. L’un deux tira le refuge qu’il me restait, me laissant entièrement nue aux yeux de tous ses hommes. Mes yeux étaient sec, mais mes joues étaient écarlates.
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Edward Cullen

Edward Cullen


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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 17:00

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Gabrielle & Edward

Iseult dormait à point fermé, ce qui n’était pas mon cas. Je pensais pourtant que mes insomnies cesseraient une fois que j’aurais retrouvé l’amour de ma vie mais il faut croire que ça ne fonctionnait pas ainsi. J’évitais de trop bouger pour ne pas la réveiller. Je me contentais de regarder le plafond silencieusement. La nuit était calme et fraîche. Pas un bruit dehors, seul le vent soufflait dans les branches secouant doucement les feuilles. Plusieurs images se bousculaient dans ma tête m’empêchant de fermer l’œil ne serait-ce qu’un instant pour me permettre de m’assoupir. Finalement je décidais de prendre l’air et me promener comme à mon habitude dans la forêt. Peut-être que cela suffirait à me distraire et à apaiser mon cerveau en ébullition. Avant de m’éclipser de la tente je laisser un mot à mon Iseult pour la prévenir de mon escapade nocturne et qu’elle ne s’inquiète pas. J’enfilais alors une cape sombre rabaissant la capuche sur mon visage et sortis. Le temps passait et je ne constatais aucun résultat. Depuis mon retour en France, je ne servais pas à grand-chose au camp et le mouvement Rebel stagnait beaucoup trop à mon goût. Nous passions notre temps à nous entraîner mais je n’avais pas l’impression d’avancer. Il fallait aller aux renseignements si nous voulions que les choses bouge. Enfin, c’était mon point de vu. Mais n’était-ce pas le moment de le faire au lieu de tourner en rond dans la forêt jusqu’au levé du jour ? Il fallait que je trouve l’endroit où je me rendrais sans faire trop de bruit et surtout sans me faire avoir. Mon choix s’arrêta sur le théâtre clos, cet endroit insalubre et aux fréquentations plus que douteuses mais les informations devaient circuler entre les ivrognes. J’avançais donc telle une ombre dans l’obscurité presque totale prenant garde à ne pas tomber sur les mauvaises personnes.

J’arrivais à l’endroit désiré, je poussais alors la porte pour pénétrer dans l’antre des dépravés. Satan se serait régalé de voir un tel spectacle. La foule était bruyante et compact. Quel monde ! Et pas du beau. Etrangement, les seules femmes ici étaient celles de petites vertus prêtent à subir les atrocités malsaines de leurs clients. Je crois bien n’avoir jamais fréquenté pareil endroit et je n’étais pas prêt d’y revenir de si tôt. J’avançais vers le comptoir, m’asseyant sur un haut tabouret puis commandait un verre de rhum. Il ne fallait pas se faire trop remarquer et même un homme en cape ne semblait pas surprendre la clientèle. Je me tournais vers la scène où de jeunes filles à moitié nue s’exhibaient devant les yeux brillants de ces hommes. Si c’était ça pour eux le désir et l’excitation, je le leur laissais bien volontiers. Les pensées répugnantes fusaient à une telle vitesse que cela en était écœurant. C’est là qu’une conversation entre le barman et un homme m’interpela. Je tendais l’oreille sans en avoir l’air, semblant regarder le spectacle des demoiselles devant nous. Il parlait de Versailles et de la capture d’un vampire contestataire. Qu’il l’avait entrevue et qu’elle était tout simplement magnifique. Il bougonna néanmoins car celle-ci était déjà enceinte et donc plus à prendre. Je me demandais bien qui était ce vampire aussi insouciant. Se balader dans Versailles était une véritable folie. C’est dans les pensées de l’homme que je vis le visage du vampire en question. Heureusement que la capuche cachait littéralement mon visage car mon étonnement fut total. Rosalie… Je me faisais encore plus attentif à leur conversation. Elle était enfermée dans une cellule et promise à la potence… Ce n’était pas bon du tout mais alors pas du tout… Et si Jacob était au courant, il foncerait dans la gueule du loup et se serait catastrophique… En tenant Rosalie il tenait le chef des Rebel loup… mais comment sortir Rosalie de là sans que Jacob ne se fasse prendre et qu’on les exécute tout les deux ? Et pourquoi Rosalie était allée se fourrer à Versailles ! Des rires gras et lourd me détournaient alors de ma réflexion. Un regroupement d’homme entourait une jeune femme au sol, l’un d’eux tira le drap qui protégeait sa nudité. Cette scène m’horripila. Comment se permettaient-ils ! Il y avait bien trop d’injustices dans ce monde. Je me levais de ma chaise dans une souplesse rare bien déterminé à sortir la jeune femme de cette cohue. J’avançais droit vers mon but, n’hésitant pas à forcer le passage. Je poussais alors les derniers ivrognes devant moi me séparant de la jeune femme. A l’odeur, c’était une humaine. Les hommes me foudroyaient du regard et m’aspergeaient d’insultes dans leurs sombres pensées. Je n’en avais que faire. Je tendis alors une main doucement vers la jeune femme pour ne pas l’effrayer et l’aider à se relever. Je ne pouvais pas retirer ma cape, craignant d’être retenu, je l’attirerais à moi pour l’y cacher et la ramener dans sa chambre. Elle semblait totalement à l’ouest ce qui m’étonna, comme si elle était droguée… J’attendis qu’elle prenne ma main patiemment ne prêtant aucune attention aux autres beuglant.


Dernière édition par Edward Cullen le Lun 5 Avr - 15:33, édité 1 fois
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Gabrielle Bontemps

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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 17:52

    Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] W5pjk Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] Fd12
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    Mes joues me brulaient, si j’avais pu, j’aurais pleuré, mais, mes yeux restaient sec… Me retrouver nu devant tous ces hommes, ce n’était pas la première fois, mais là, c’était différent. Ce n’était pas un spectacle sur la scène qui me laissais à l’abri des attouchements où autres manières désagréables de ces hommes. J’avais chuté, et au lieu de m’aider, ces hommes comptaient bien en profiter. Le tavernier n’avait pas du se rendre compte de l’attroupement qu’il y avait autour de mon corps frêle et dénudé, sinon, il serait intervenu pour me délivrer de leurs rires et me reconduire à ma chambre. Mais je ne voulais pas retourner à ma chambre. L’homme qui m’en avait fait sortir devait encore s’y trouver, et je n’avais véritablement aucune envie de me livrer à ses jeux pervers et sodomites.
    Ce sursaut de dignité m’avait valu le courroux de Romuald, mais si je revenais me réfugier dans son bureau, il me battrait surement pour m’apprendre à être plus vigilante. Je restais donc au sol, recroquevillé sur moi-même. Cependant un bruit de bousculade me fit relever la tête. Je distinguais une silhouette encapuchonné dans cette cohue. Les autres semblaient l’abreuver d’injure, mais il me tendait une main. Etait-elle secourable ? Je n’en savais rien, mais elle semblait être une planche de salue. Je me concentrais pour essayer d’attraper ce bras, ce n’était pas chose facile. Tous me gestes devaient tenir compte de l’état de flottaison irréel où je me trouvais. Je refermais mes doigts dans le vide une première fois, puis me redressais un peu plus pour chercher cette main secourable qui était finalement plus loin que ce que je ne l’avais cru.

    La deuxième tentative fut la bonne. Le bras puissant m’attira à lui en me mettant à l’abri des regards sous sa cape. Son corps était dur et froid comme ceux des vampires. Je ne pouvais distinguer ses traits, mais la sensation de froid était révélatrice. Un vampire m’avait sauvé de ces hommes ivres qui n’auraient fait de moi qu’une marionnette impuissante. Il était grand, mais sa capuche m’empêchait de voir qui il était. Je me sentais pourtant en sécurité avec lui. Etait-ce une fausse sensation ? Après tout, Romuald était un vampire, il avait été gentil avec moi et mon père au début, puis à la mort de ce dernier, il s’était révélé être un odieux personnage qui me tenait toujours sous sa coupe aujourd’hui. Je grelotais, mais je ne voulais pas lâcher le cape qui me protégeait des regards de ses hommes, de toute manière, même si mon corps était parcouru par des spasmes, je ne sentais rien en moi-même de ce froid. Surement un effet de l’Opium, mais également du fait que j’avais pris l’habitude d’être très souvent peu vêtue. Je relevais mes yeux bleus éteins vers le trou noir de sa capuche. Si j’avais eu une meilleure vue, j’aurais surement reconnus le fils du ministre Cullen, mais ma vue n’était pas aussi bonne que ceux des vampires, et en plus, elle était de plus en plus trouble.

    -Merci…

    Même si ma mémoire avait souvent des périodes creuses, il m’arrivait d’avoir des flashs, de me souvenir du faste de Versailles. De mon enfance. Des gens que j’y avais rencontrés. Ça me paraissait pourtant si loin… comme un rêve qui n’aurait existé que dans ma tête.

    -Pourquoi...?

    Je ne finissais pas ma phrase. Mes jambes ne me portaient plus vraiment, je me sentais glisser vers un endroit meilleurs, même si mes yeux restaient grands ouverts et que je continuais à entendre les rires et les sifflements des clients, cette sur dose de drogue me faisait complètement planer.
    J'avais beaucoup changé depuis la belle époque où mon père était le premier valet de Chambre du roi... Je n'avais plus l'air d'une parfaite jeune fille sage. J'étais méconnaissable, ces durs années nous avaient tous changés.
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Edward Cullen

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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 18:33

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Je la vis essayer d’attraper ma main secourable avec grande difficulté. Si elle était droguée, elle avait dû y aller fort sur la dose… Comment pouvait-on se mettre dans un état pareil…Sa première tentative fut sans résultat, ses doigts se refermèrent dans le vide. Quand elle tenta une seconde fois en se redressant un peu plus, pour être sûr qu’elle y parvienne, je rapprochais ma main quand celle-ci essaya de la prendre. Puis je la tirai vers moi, la recouvrant de la sombre cape qui me recouvrait moi-même. Les hommes autours de nous nous regardaient d’un air réprobateur, je venais de les priver d’un jeu très excitant apparemment. L‘image du bel amour, n’existait pas ici. Seul le sexe prônait sur tout le reste… Ils étaient tous misérables… Je sentis les frissons de la jeune femme. Bien sûr..J’avais légèrement oublié le fait que j’étais aussi froid qu’un glaçon… la pauvre devait être glacée sur place. Il fallait que je l’emmène à sa chambre et rapidement. Tous ces hommes malveillants autour de nous se voulaient terrifiant sauf qu’ils ne m’inspiraient que répugnance et pitié. La jeune femme n’avait rien à craindre tant qu’elle serait près de moi. je ne laisserai pas ses infâmes abuser d’elle sous mes yeux. Le respect des femmes et de leur pudeur était pour moi une chose essentielle, chose qui pour ceux-là ne l’était pas visiblement… Je sentais le regard de la jeune femme chercher mon visage, elle le verrait peut-être si nous avions l’opportunité d’être seul un moment sans regards extérieurs et malveillants. « Merci… » Elle n’avait pas à me remercier, c’était tout naturel ! Je jetais un regard dans sa direction pour lui adresser discrètement.

C’est tout naturel Mademoiselle.

« Pourquoi.. ? » et elle ne finit pas sa phrase, je la sentais défaillir, je tentai de l’envelopper au mieux dans la cape pour la porter dans mes bras sans que leur fraîcheur de la transforme trop en glaçon. Elle gardait pourtant les yeux ouverts. Je venais de comprendre, la drogue était sans doute utilisée pour la rendre plus manipulable, qu’elle fasse des choses que normalement elle n’aurait jamais faites. Cette vérité était accablante et révoltante mis trop vrai malheureusement… il fallait que je la protège et au plus vite de la foule qui se faisait très pressante tout d’un coup. Je lui demandais alors.

Où se trouve votre chambre que je vous y conduise ? Pensez seulement le chemin, je ferais le reste.

Je ne voulais pas qu’elle se fatigue trop, si elle ne faisait que penser le chemin, je le retrouverais sans problèmes. Je poussais violemment quelques ivrognes encore et toujours, ils étaient partout et terriblement lassants. Ce qu’ils ne savaient pas c’est qu’ils ne feraient pas le poids face à la force d’un vampire et d’après mon nez, mon entourage proche n’étaient ni loup, ni vampire. Se serait donc facile. Je suivais les indications de la jeune femme, silencieux, dégageant le passage de mon imposante carrure. Je parvins rapidement à sa chambre. Un gros bonhomme était à l’intérieur entièrement nu. C’était lui son client ? beurk. Il allait dégager et vite ! Et je lui offrirais sa honte en le jetant de la pièce sans ses vêtements. Je posais la femme délicatement puis me dirigeais vers l’homme rapidement, je lui attrapai le bras et le jeta de la pièce sans ménagement. Alors que celui-ci hurlait, je lui fermis la porte au nez, verrouillant la porte à clé pour qu’il ne nous dérange plus. Je me tournais alors vers la jeune femme qui était toujours nue… Je me mis de dos pour respecter sa pudeur et lui dis alors d’une voix douce.

Je vous laisse le temps de vous habillez..
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Gabrielle Bontemps

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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 20:55

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    Je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait du avancer sa main pour que je l’attrape. Il me tenait maintenant contre lui. Je souriais béatement. Je ne savais pas à quoi il ressemblait, mais je n’avais plus rencontré d’homme poli depuis un an. Depuis que j’avais atterrie dans ce cloaque en fait. Alors que je ne sentais plus rien, il me soutint à nouveau, m’enveloppant comme il le pouvait. Il avait l’air de se rendre compte que je n’étais pas vraiment au meilleur de ma forme.
    Le jeune homme me dit alors une chose très curieuse, lui montrer ma chambre ? Mais que voulait-il faire dans ma chambre ? Se payer en nature ? De toute manière, je ne pouvais pas parler. Ma bouche s’ouvrait mais il n’y avait qu’un chapelet de mots incompréhensibles qui sortaient. Ils étaient incohérents, comme si ils manquaient de consones. Il me dit pourtant quelque chose qui me mit la puce à l’oreille. Je n’avais qu’à penser pour qu’il me conduise à ma chambre.
    Mon père m’avait parlé d’un homme ayant ce don. C’était le Roi Thomas Ier, son frère avait également ce don là. Ce pouvait-il que le roi soit venue en personne me tirer de ce trou à rat ? je n’en savais rien, mes idées étaient toutes embrumées. J’essayais de penser à l’itinéraire de ma chambre.

    Montez l’escalier, troisième porte à droite. Il y a un homme dedans…

    Je ne sentais pas les secousses lorsqu’il poussait les gens, je ne voyais que le plafond bouger. Il entra dans ma chambre, je le remarquais à la couleur du plafond qui avait encore changé. Ma chambre était coquette, avec un mobilier soigné de façon à mettre les clients à l’aise. Tellement à l’aise que le gros bonhomme sentant le poisson était toujours là, entièrement nu, tenant un bougeoir à la main. Si j’étais partie tout à l’heur, c’est qu’il avait essayé de me le mettre dans les fesses. Il avait surement un gros problème. En tout cas, il n’était pas net.
    Le vampire qui me portait me posa sur le lit, d’après ce que le ciel de lit m’indiquait et jeta mon client hors de ma chambre avant de revenir vers moi. J’essayais de bouger. La tête me tournait encore, mais je semblais un peu plus alerte qu’en bas. Je tournais la tête, me rendant compte qu’il était de dos en attendant que je m’habille.
    Je me levais en me tenant aux montants du lit pour tituber jusqu’à une armoire massive qui contenait toutes mes toilettes. Mes robes de cours avaient été retaillées pour faire des robes aguichantes. Je n’avais rien de classique à me mettre. Romuald nous passait des robes seulement quand nous étions autorisés à sortir à la campagne pour nous amuser.
    Je trouvais une robe pourvue d’un devant en lacet qui montrait la moitié de ma poitrine, mais qui avait au moins le mérite de cacher à peut près le reste. Elle était rose pale. Mes gestes étaient maladroits et j’avais beaucoup de mal à passer les rubans dans chacun des trous. Je mis bien dix minutes à faire le tout, et à retourner m’allonger sur le lit. Je m’allongeais parce que j’avais la tête qui tournais, mais également par ce que je ne savais pas ce que l’homme attendait de moi. Je le regardais, d’un regard morne et éteint.

    -Votre visage… Qui êtes vous ?

    Je m’attendais à voir un membre de l’ancienne famille royale, où de la famille des Mancini, mais un membre de cette famille m’aurait reconnu, ils gravitaient depuis longtemps autour de roi Louis XIV où son fils. Thomas, Louis, Marie où Hortense m’auraient reconnus. Mais depuis deux ans, je n’avais plus de nouvelles, tout ce que je savais, c’était les bruits qui couraient dans la salle où je travaillais en début de soirée, mais ces bruits n’étaient pas fiables, et le plus souvent, le lendemain je ne m’en souvenais plus.
    Je ne côtoyais que de loin les Cullen, mon père connaissait le ministre Carlisle pour l’avoir annoncé de nombreuses fois dans le cabinet du roi. Je n’avais jamais vu leurs enfants que de loin. Certains bruits courraient comme quoi une des anciennes belles filles du ministre allait être exécuté. Je ne savais pas si c’était vrai.

    -Que me voulez vous ?

    Après tout, si il était ici ce n’était pas pour la conversation des habitués. Où alors, il était un autre genre pervers. Un client gentil et sensible.
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Edward Cullen

Edward Cullen


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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 21:26

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En suivant ses pensées je pouvais savoir ce qu’elle faisait et surtout le plus important, quand elle aurait finit. Elle était plutôt lente mais son état ne l’aidait pas… j’en profitais pour regarder la décoration que ma position permettait de voir. Cela m’occupait. La chambre avait l’air relativement coquette et paisible quand aucune brute ne la côtoyait pour grimper la demoiselle… Cette pièce devait être la salle de torture pour la jeune femme… Savoir ses femmes qui devaient être auparavant des femmes correctes finir ainsi.. J’aurais voulu connaître son employeur et lui démonter sa petite tête. Il fallait être un parfait monstre pour attirer des demoiselles aussi jeune dans cette cage d’où l’on ne ressort jamais…Triste destinée. J’entendis le froissement de la robe sur le drap du lit. Heureusement qu’il y avait eu cet indice car j’étais partis une nouvelle fois dans mes nombreuses réflexions comme celles qui font fuir le sommeil. Je me retournais donc et regardais la jeune femme. Elle avait mis sans doute la robe la plus décente qu’elle puisse avoir. Si celle-ci montrait assez abondamment la naissance de sa poitrine elle restait pour le reste assez correct. Son regard était éteint, sans vie… Ce n’était pas le regard que devait avoir une jeune femme…Quelle atrocité..Qui pouvait être assez cruel pour faire un tel désastre… Sa position sur le lit était entre le naturel et ce qu’elle devait faire pour assouvir les pulsions sexuelles de certains hommes. Ses pensées étaient confuses, elle ne savait pas comme se présenter avec moi car elle ne savait pas ce que je voulais. Je ne voulais pas qu’elle me mette au même rang que ses barbares. « Votre visage…Qui êtes-vous ? » Naturellement, je ne pouvais pas rester cette ombre que j’étais à l’instant même. Je jetais un coup ‘œil autour de moi puis abaissai mon capuchon en arrière, laissant apparaître mon visage. Je répondis à sa question doucement.

Edward Cullen. Puis-je connaître votre prénom ?

« Que me voulez-vous ? » Bien sûr il fallait que je la rassure, que je ne voulais nullement la souiller comme beaucoup trop ce permettait de la faire. Je continuais sur la même voix, toujours aussi douce se voulant apaisante.

Non je ne suis pas ici pour profiter de vous, je ne suis pas de ces gens là qui vous font du mal. J’ai seulement voulu vous sortir de cet embarras…Vous ne semblez pas être dans un état normal…Je me trompe ?

Je la regardai, Mon regard était lui-même bien veillant.Si je pouvais en apprendre plus sur elle, peut-être pourrai-je l'aider qui sais. Si j'avais les moyens de la faire sortir de là, je me ferais un plaisir de le faire. je savais pertinemment que se ne serait pas chose aisée car l'employeur devait y tenir à la fleur qu'il détruisait à petit feu...


Dernière édition par Edward Cullen le Sam 13 Mar - 22:55, édité 1 fois
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Gabrielle Bontemps

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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 22:23

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    Je ne lui avais pas dit qu’il pouvait se retourner, je n’y avais pas songé à vrai dire, trop occupé à me demander qui pouvait bien se cacher sous ce mantel. C’était un vampire, je le savais mais qui, ça s’était un vrai mystère. Comme je ne savais pas vraiment quelle position adopter avec lui, ne sachant pas qui il était, c’était assez compliqué. J’écarquillais les yeux en entendant son nom. Que faisait-il dans un endroit aussi mal famé que celui où je vivais ?

    -Que fait le fils de l’ancien ministre Cullen ici ?

    Edward Cullen, le fils ainé de l’ancien ministre, visiblement, lui ne m’avait pas reconnu, avais-je tant changé que ça ? D’accords, j’avais deux ans de plus, et une mine un peu cadavérique, mais tout de même. Les vampires avaient-ils la mémoire si courte alors que moi, simple humaine à la mémoire défaillante, je me souvenais de lui ? Après tout, je devais bien avouer qu’un vampire ne devait pas se souvenirs de tous les humains qui passaient dans sa longue vie. Il me demandait mon nom en retour, je ne savais pas bien quoi lui dire.

    -On m’appelle Miette.

    Je me tus, tout le monde m’appelait Miette ici. Mais j’avais un peu honte à vrai dire de lui dire qui j’étais, il se demanderait surement ce qui m’avait fait tomber aussi bas. Je déshonorais mon nom ainsi. Je me mis à pleurer, les larmes se décidant enfin à sortir. Je me sentais mal tout d’un coup. Penser à ce qui m’avait fait tomber dans ce trou me rendais morose, il y avait de quoi. Il semblait sincère quand il disait qu’il ne faisait pas partit des gens qui voulaient profiter de moi où de mon corps. Que faisait-il donc ici si ce n’était pas pour visiter une de mes collègues ? Tout cela était louche tout de même.
    Il sembla remarquer que je n’étais pas dans mon état normal, pour moi, c’était mon état normal. Je ne voyais pas vraiment ce qui n’allait pas. Je haussais les épaules en séchant mes larmes.

    -Je suis seulement fatigué, excusez moi, je ne suis pas de bonne compagnie ce soir.

    Son air bienveillant ne me rassurait qu’à moitié, des papis gâteaux bienveillants, j’en avais dans mes habitués. Pour ce qui était de me faire sortir de là, il suffisait de négocier avec Romuald, de payer ma dette. Enfin, théoriquement, car je n’étais pas certaine qu’il me laisserait partir un jour. Les seules filles que j’avais vu partir d’ici, c’était les pieds devant. J’attendais mon tour, à ce rythme la, la mort me faucherait bien dans les mois à venir. C’était mon seul espoir de sortir d’ici un jour. Cette idée me fit sourire. Peut être qu’un jour, un de mes clients m’enlèverait, mais honnêtement, j’en doutais, la plupart n’avaient pas la trempe de faire ça, ils étaient vieux et faibles, comme moi.

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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 22:54

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Je regardais la jeune fille calmement, la tête un peu ailleurs je l’avoue. J’avais beaucoup de mal ses derniers temps… mais depuis que j’avais retrouvé mon Iseult je sentais que ça ne pourrait aller que mieux. Ces deux ans d’exil ne m’avaient pas réussi. Je la vis écarquiller les yeux en entendant mon nom. « Que fait le fils de l’ancien ministre Cullen ici ? » Je fronçais légèrement les sourcils en regardant vers la fenêtre où la nuit était toujours aussi intense. Bien avant de penser à répondre je me disais que cette jeune femme qui associait aussi vite mon nom à mon père n’avais pas pu naître aussi pauvre et aussi sali. Oui je me perdais dans mes hypothèses qui restaient peu claires. Je regardais avec plus d’attention la jeune femme, j’effaçais dans ma tête ses cernes, ses traits tirés et fatigués. Il est vrai qu’elle me disait quelque chose mais qui déjà ? Si elle avait vécu à la Cours comment avait-elle fait pour en arriver là.. En même temps avec les loups au pouvoir, tout peu arriver.. Qui était-elle ? Sans doute que quand celle-ci se présenterait son identité me paraîtrait bien plus évidente. Elle semblait hésiter de la réponse qu’elle devait me donner. « On m’appelle Miette. » Elle venait de me donner un surnom qu’on lui accoutumait ici… je su grâce à ses pensées qu’elle avait honte de me dire qui elle était réellement…Déshonorer son nom ? C’était donc une personne importante, je commençais à défiler le visage des personnes que j’avais connu à Versailles pour retrouver celui de la jeune femme. Elle m’en voulait de ne pas la reconnaître. Il fallait me pardonner, il y a quelques années je ne faisais pas attention aux gens qui m’entouraient vraiment. J’avais toujours préféré la solitude pour me consacrer aux ouvrages et au piano quand je n’accompagnais pas mon père… Bref, je n’avais jamais accordé beaucoup d’importance aux potins de la Cours. Je continuais ma liste des gens qui avaient pourtant réussit à me marquer… Tout à coup elle se mise à pleurer. J’haussais un sourcil mais comprenais…Enfin c’est ce que je crois. Peut-être fallait-il que je réponde à sa première question. Mais je ne le ferais seulement quand je connaîtrais son identité. Je me concentrais donc sur mes souvenirs et d’un coup, son nom me parut évident. J’ouvris de grands yeux…

Gabrielle Bontemps ??

Elle avait en effet changé même si ses traits restaient les mêmes… la fille du premier valet du Roi… Son père et le mien s’entendaient plutôt bien. C’était un homme bien je le sais. Pour ce qui était de sa fille, je ne la connaissais que de vue… Alors qu’elle continuait à pleurer je posais une main délicatement sur son épaule. On aurait dit qu’elle pouvait se briser en un coup de vent… Elle semblait tellement fragile et faible…


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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptySam 13 Mar - 23:43

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    Je n’étais absolument pas gênée qu’il ne se souvient pas de moi, après tout, la beauté de vampires était mémorable, alors qu’une humaine, aussi belle soit-elle, n’avait rien de comparable à ces êtres immortelles. Personnellement, je n’avais jamais été une personne importante, j’avais le droit de séjourner au château grâce à la charge de mon père, qui avait la confiance de notre ancien monarque, et qui suite à son décès, avait épaulé Thomas Ier en lui apprenant à suivre l’étiquette crée par Louis XIV. Il ne répondait pas à mes questions et semblait figé comme si il cherchait comment j’avais pu savoir qu’il était le fils d’un ancien ministre. Les larmes continuaient à couler sans aucuns bruits le long de mes joues.
    Il finit par retrouver mon nom, alors que je me mettais à sangloter de plus belle. Il semblait consterné tant ses yeux étaient surpris. Je faisais honte à mon nom, à mes ancêtres, j’étais de petite, mais de bonne noblesse. Ma famille avait toujours épaulé les rois et ils nous l’avaient bien rendu en nous octroyant des charges et des titres. Mon père avait toujours accepté les charges, mais avait refusé de changer de nom pour un titre ronflant. Il avait su rester simple et devait se retourner dans sa tombe en me voyant m’avilir ainsi.

    Je relevais la tête tandis qu’il posait sa main sur mon épaule. J’arrêtais de pleurer, ça ne servait à rien, et ça allait gâcher mon teint d’albâtre. Romuald verrait surement que j’avais pleuré et me le ferait payer. Mes camarades d’infortunes ne me surnommaient pas Miette pour rien. Ce surnom m’avait été octroyé justement à cause me air fragile. C’était aussi ce qui plaisait aux clients. Il en fallait pour tous les goûts. Des femmes fortes de caractères et de constitutions, et des petites choses qui semblaient totalement dominées et fragile, comme moi. Dans un dernier sanglot je lui répondis en plantant un regard douloureusement vide dans le sien.

    -Oui !

    Je lâchais son regard pour commencer à lisser ma jupe en soie grossière, le fait qu’il connaisse mon nom me donnait un sentiment d’existence que je n’avais pas ressentit depuis plus d’un an. Je n’avais donc pas totalement rêvé où imaginé ma vie d’avant. A force d’Opium fumé où avalé, je commençais à me dire que ce n’était que des hallucinations. Je souriais, même si ça n’illuminait pas mon visage. Je continuais à regarder les plis de ma jupe.

    - Comment va votre père ?

    Il n’avait pas répondu à mes précédents questions, mais parler m’obligeait à réfléchir et à prendre le dessus sur mon état de décrépitude où je retomberais après son départ.
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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyDim 14 Mar - 0:59

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Elle n’était pas gênée du fait que je ne me souvienne pas de son nom dans un premier temps. Elle pensait que c’était normal qu’un vampire ne se souvienne pas d’une banale humaine. Elle avait tors. Les humains réagissaient ainsi face aux vampires car ils incarnent pour eux la perfection et un idéal. Le point de vu vampire est beaucoup moins idéaliste, il voit ses semblable et les humains assez similairement. Les humains ne sont pas si banals que cela, à mes yeux du moins. Bref. Je revoyais très clairement son père. Un brave homme et d’une gentillesse. Un modèle de droiture. Je ne pense pas que celui-ci aimerait savoir sa fille dans les bras d’ivrognes se la tringlant… Elle sanglotait parce qu’elle pensait faire honte au nom qui est le sien. Je fronçais légèrement les sourcils et dis alors.

Je ne pense pas que vous fassiez honte à votre nom. Vous n’avez sans doute pas choisis cette voie, on a du la choisir pour vous. Et puis..Qu’est-ce qu’un nom véritablement. Votre personne compte plus qu’un simple nom. Vous n’êtes pas votre père, vous êtes Gabrielle.

Elle cessa de pleurer se disant que cela ne servait à rien et que plus longtemps elle pleurait, plus un certain Romuald s’en apercevrait…Elle précisa même que celui-ci le lui ferait payé d’avoir pleuré..Il les battait en plus ce monstre ! Cet homme devait être celui qui engageait les prostituées… Peut-être même à leur insu d’ailleurs. Il les droguait à l’Opium. Avant de poser ma question j’entrepris de répondre aux siennes, celles que j’avais laissez en suspend.

Mon père est en bonne santé, comme le reste de ma famille. Si je suis ici, ce n’est pas pour abuser des femmes comme je vous l’ai dis. J’ai décidé lors de mon énième insomnie de venir aux alentours de Versailles pour espionner, si l’on veut, ce qui explique la cape. C’était un endroit pas trop surveillé par les loups et les hommes ivres parlent beaucoup plus facilement et surtout sans trop réfléchir. Pour tout vous dire c’est la première fois que j’entre ici.

Je me tu quelques instants. J’estimais avoir bien parlé. A elle de répondre à mes questions un peu.

Comment êtes vous arrivée ici ? C’est ce Romuald votre patron si l’on puis dire ?


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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyDim 14 Mar - 1:34

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    Tous les vampires n’incarnaient pas tous à mes yeux la perfection, Romuald lui, était un monstre de cupidité et de méchanceté. Mais je n’avais pas le choix. Je lui avais emprunté de l’argent, et il avait également racheté mon crédit chez l’usurier, m’endettant encore d’avantage auprès de lui. On pouvait clairement dire que l’accession des loups au pouvoir avait ruinée ma vie, mais également celle de mon défunt père. Il fronça les sourcils, et se mit à évoquer mes pensés. Ma bouche forma alors un O parfait. J’avais complètement annihilé le fait qu’il lisait dans les pensés depuis qu’il m’avait dit qui il était. Je restais bouche bé en l’écoutant. Mon père m’avait donné une éducation de jeune fille de bonne famille, mon nom comptait beaucoup avant, car j’étais fière de mon père. Je ne l’utilisais plus, préférant qu’on m’appelle Miette pour ne pas rajouter à ma honte. Les larmes remontèrent à mes yeux mais en respirant un grand coup, j’arrivais à les faire rester à la bordure de mes yeux.

    -Je n’ai en effet, pas choisi cette vie. Je n’ai pas eu le choix.

    Les hommes au moins n’avaient pas ce problème. Nous, les femmes, étions considérés comme des sous hommes. On nous éduquait, mais c’était dans le seul but de nous donner en épousailles. On pouvait nous bafouer, nous violer, nous trainer dans la boue sans que personne ne s’en soucie où trouve ça anormal. Je commençais à trouver ça normal aussi de mon côté. Je ricanais, dévoilant mes dents parfaitement alignées qui ressemblaient encore à une rangé de perles. Contrairement à d’autres filles de mauvaise vie, ayant bénéficié d’une bonne hygiène jusqu’à il y a peu, mes dents et le reste de mon corps fleurait encore un peu la pureté, à moins que ça soit mon air de petite fille fragile qui induisait en erreur.

    -Je ne suis plus Gabrielle. Elle est morte.

    Elle était morte en même temps que mon innocence. Porter le nom d’un ange au milieu de cet enfer avait quelque chose d’innocent. Sa famille allait bien, sauf Rosalie… Elle était désormais mariée à Jacob Black qui ne devait pas être guerre plus vieux que moi. Je l’avais entrevu à Versailles lui aussi, quand il rendait visite au grand Louis XIV. Le monarque avait raconté l’histoire du jeune homme à mon père, qui me l’avait ensuite rapporté quand je l’avais questionné sur le fait qu’un jeune homme ressemblant à un villageois était venu au château. J’avais été émue par son histoire à l’époque. Je n’étais plus trop capable d’empathie aujourd’hui. Nous avions tous notre lot de problèmes.

    -J’ai entendu dire qu’il y aurait une exécution publique. Une certaine Rosalie Black.

    Il me demanda comment j’étais arrivé ici, si c’était ce Romuald qui me faisait travailler ici. Ce Edward savait vraiment tout. Mon esprit ne devait pas être si vide que ce que je pensais. Je n’avais rien à dire sur Romuald, si il venait à apprendre que j’avais parlé sur lui, j’aurais sans doute des problèmes. Il était le maître à bord ici, il y avait d’autres gérants, mais le majoritaire décisionnaire semblait être Romuald. Personne ne lui tenait tête. D’ailleurs si je finissais cette soirée sans ramener un centime, je serais une prostituée morte demain.

    -Je devais de l’argent. D’ailleurs, en parlant d’argent. Il vaut mieux que je retourne en bas maintenant que je me sens mieux.

    Je me levais du lit, me tenant au montant du lit le temps que le sol s’immobilise sous mes yeux. Je tournais la tête vers la bonbonnière ou se trouvait l’Opium à fumer et à avaler. J’en avais assez prit pour es heures à venir, mais il valait mieux que j’en ais assez pour ne pas éprouver la sensation de manque.
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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyDim 14 Mar - 17:35

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J’écoutai ses pensées, en apprenant plus sur sa vie. Alors c’est ainsi que ce Romuald s’y prenait… Il jouait les mon samaritain auprès des jeunes femmes en difficulté puis quand il les tien il les met en esclavage… C’était bien trop facile… Je me demandai à combien s’élevait sa dette… Peut-être pourrai-je négocier avec ce Romuald… Puis, ses pensées se dirigèrent vers la condition de la femme dans cette société. J’étais de son avis et je me plaisais à penser que je ne faisais pas partie de ces hommes là. Elle ricana assez ironiquement je dois dire. « Je ne suis plus Gabrielle. Elle est morte. » J’haussai un sourcil. Pour pouvoir dire une chose pareil il fallait vraiment toucher le fond… Je ne pensais pas comme elle, pour moi Gabrielle était toujours là dans ce petit bout de femme déchue. En guise de réponse je lui lançais un regard réprobateur pour montrer qu’à mon sens elle avait tors. Puis, je continuai de suivre le fils de ses pensées. Elle confirma les dire de l’homme du bar. « J’ai entendu dire qu’il y aurait une exécution publique. Une certaine Rosalie Black. » Je me mordis la lèvre inférieur. Je dis alors.

Oui, c’est ce que je viens d’apprendre à mon arrivée ici…

Il faudrait d’ailleurs la sortir de là avant que Jacob n’est la bonne idée d’intervenir. Cela sentait le piège à plein nez. Et Jacob allait tomber dedans à n’en pas douter… Je haïssais ces loups, eux qui bouleversaient tout notre monde, rendant celui-ci invivable, tuant des innocents pour l’exemple et exercer leur cruauté… Eux qui s’attaquaient à ceux que l’on aimait… « Je devais de l’argent. D’ailleurs, en parlant d’argent. Il vaut mieux que je retourne en bas maintenant que je me sens mieux. » Elle se leva de son lit difficilement, je suivais son regard qui se posa sur une petite boîte, grâce à ses pensée je su que c’était là qu’était caché la drogue et que celle-ci était de l’Opium… Je dis alors.

Vous ne devriez pas consommer cette chose bien qu’elle vous permette de faire des choses que vous ne feriez pas en temps normal. C’est votre santé que vous détruisez…

Je la regardais droit dans les yeux. Alors que celle-ci commençait à se diriger vers la porte pour sortir, je ne pu me résoudre à la laisser sortir je dis alors précipitamment.

Non ! N’y allez pas. Je vous donnerais de l’argent si vous restez ici…

Oui le chantage c’est pas beau x3 Mais bon on peut l’utiliser quand celui-ci est utile et à bonne échéance. Je voulu lui poser une nouvelle question.

Savez-vous à combien s’élève votre dette ?
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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyDim 14 Mar - 19:57

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    C’était peut être facile, mais tout à fait légal. J’étais sous sa coupe tant que me dette ne serait réglé. Mais si ma dette était acquittée par quelqu’un d’autre, je me retrouverais alors à son service. C’était ainsi dans le monde des petites gens. Je n’étais plus Gabrielle. Personne ne m’appelait ainsi, et en plus, si les gens savaient qui j’étais, on se gausserait de moi et ma vie deviendrait encore plus infernale. Les hommes voudraient coucher avec la fille de l’ancien premier valet de chambre du roi, Romuald avait au moins eu la délicatesse de m’épargner ça en me surnommant Miette. En voyant son regard réprobateur, je détournais le mien, après tout, il ne savait pas ce que c’était d’être dans ma situation.
    D’après ce que j’avais entendu hier, la femme qui serait exécuté n’était pas si innocente que ça, elle avait tout de même essayé d’enlever un enfant. Même si cet enfant était un loup, il ne restait pas moins un enfant. Je pensais que toutes les mères de la ville se déplaceraient pour cracher sur cette femme qui enlevait les enfants. Moi-même, je savais ce que c’était, j’avais perdu un enfant… même si ce n’était pas un enfant désiré, c’était mon enfant.
    Edward ne semblait pas vivre dans la même réalité que moi, en effet, l’opium était une drogue, mais je n’avais pas commencé de mon plein gré, mais une chose était sure, si j’arrêtais, je me suiciderais à coup sur. C’était trop dur, j’étais dépendante et le savais pertinemment. Pourtant, j’avais essayé d’arrêter plusieurs fois, Romuald avait remarqué mes tremblements, mes sueurs, et y avait remit bon ordre.

    -Ma vie est déjà détruite.

    Alors ma santé, c’était le cadet de mes soucis. Je continuais à marcher, ondulant des hanches jusqu’à la porte. J’avais à peine posé ma main sur la poignée qu’il me proposa de me payer pour que je n’aille pas travailler. Cet homme était fou, il n’y avait pas d’autres explications. L’arrivé au pouvoir des loups lui avait grillé la cervelle. Je me retournais néanmoins vers lui avec un triste sourire.

    -Vous allez me payer pour rester discuter ? Soit…

    Après tout, s’il me payait, je n’aurais surement aucuns problèmes quand Romuald me demanderait l’argent de la nuit. Je restais un peu stupéfaite à sa question. Nous allions de surprise en surprise avec lui. Il me demandait maintenant de combien était le montant de ma dette. Je n’en avais sincèrement aucune idée. Je n’avais jamais osé poser la question, mais la seule chose que je savais, c’est que c’était trop élevé pour quelqu’un faisant partit de la résistance. A moins qu’il soit passé du côté des loups ? Qu’il bénéficie d’une bonne rente annuelle. Dans ces cas là, je ne voulais pas de son argent. Mais je ne pensais pas non plus que Romuald serait intéressé par l’argent. Avec tout ce que je lui donnais comme argent à la fin de la journée, j’aurais pu l’avoir remboursé plusieurs fois si il ne me faisait pas compter ma pension. Ça réduisait considérablement les bénéfices. J’étais persuadé qu’il ne me suffirait pas d’une vie à son service à ce rythme la.

    -Non, je n’en sais rien, mais je ne suis même pas certaine qu’il le sache lui-même.

    Personne ne se souciait de nous et de nos façons de vivre. Une de plus où de moins dans nos rangs n’émouvait personne.
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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyDim 28 Mar - 15:29

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Légal. Rien n’est légal quand on abuse d’une personne sans défense. Ce Romuald faisait parti des monstres qui peuplaient notre monde et polluaient notre vie. Elle détourna son regard du mien. En effet je ne savais pas ce que c’était, mais je n’en pensai pas moins. Je continuai d’écouter ses pensées. Rosalie voulait prendre en otage un enfant. Je devinai que c’était l’héritier de Ruuqo... Elle est totalement folle pour s’y être engagé seule… Rien que de s’approcher seule du château était un acte totalement irresponsable mais d’avoir nourrit le projet de réussir à enlever cette enfant, il faut être totalement fou… J’appris que cet acte avait révolté Gabrielle car elle savait ce qu’était de perdre un enfant… Iseult aussi… Mes yeux devinrent plus sombres à cette pensée.

« Ma vie est déjà détruite. » Nouvelle pensée pour Iseult. Je répondis alors.

Il n’est peut-être pas trop tard pour la reconstruire.

Elle me prenait pour un fou, sans doute je l’étais… Ses pensées me tirèrent un sourire sans joie. « Vous allez me payer pour discuter ? Soit… » Je dis alors.

A moins que vous préfériez retourner là-bas…Libre à vous après tout.

Moi passé du côté des loups ? Même pas en rêve ! Quand bien même je nourrirais cette idée, on m’enfermerait directement à la bastille. Je ne suis pas suicidaire, pas encore du moins. J’avais eu trop de différents avec leur chef que je ne passerai même pas la journée si j’étais entre leur mains. « Non, je n’en sais rien, mais je ne suis même pas certaine qu’il le sache lui-même. » j’haussai les épaules. Quand bien même j’aurai pu essayer de la sortir de là, je ne suis pas persuadé non plus qu’il aurait accepté. Elle apporte bien trop pour qu’il s’en sépare si vite. Je commençai à marcher doucement dans la pièce sans but précis. Je m’occupai dirons-nous. J’explorai la pièce sans un mot. Je pensais à toute sorte de choses. Je lui demandai alors sur le ton de la conversation.

Il ne vous est jamais venu à l’idée de fuir ? Peut-être que quelqu’un serait assez fou pour vous faire sortir et vous protéger de votre patron…

Je pensai plus à voix haute qu’autre chose. Je ne parlais pas de moi forcément. Bah oui, elle était plutôt jolie, un prétendant fou amoureux aurait pu l’enlevé.. Mais oui mais oui on y croit tous… Seul un vampire ou un loup aurait pu la sortir de là. Pas tous ses ivrognes d’humain dont la libido explose. Je commençais moi-même à douté qu’elle puisse sortir de là un jour. Je demandai toujours pour poursuivre une conversation.

Vous restez toujours enfermé ici ou vous arrive-t-il de prendre l’air ?
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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyDim 28 Mar - 19:33

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    J’étais jeune, j’avais toute la vie devant moi certes, mais pour l’instant, ma vie ne rimait à rien d’autre que de servir de jouet à des hommes en mal d’amour. Je pourrais surement me reconstruire, mais seule, je n’avais plus assez de force, je me sentais vide de toute envie de combat. Il me faudrait quelqu’un qui se batte pour moi, mais qui voudrait se battre pour une prostituée ? Personne. Là était tout le problème, les gens avaient largement assez de soucis pour s’occuper en plus de ceux des autres. Je ne voyais pas vraiment par quel bout je devais m’y prendre. Tout était à reconstruire, et puis, je ne concevais pas ma vie sans opium, j’étais complètement accro à cette chose. Que ce soit à fumer où a avaler, ça me permettait de m’évader, je voyais bien l’effet que ça me faisait quand j’arrêtais, je tremblais, j’avais froid, envi de m’arracher la peau tant mon corps m’était douloureux, c’était l’horreur.

    -Ce n’est pas si simple…

    Je sursautais quand il me demanda si je préférais retourner en bas. J’allais m’indigner quand je me rendis compte qu’il faisait ça dans le seul but de m’entendre dire que je préférais discuter que de jouer les marie couche toi là.

    -Vous savez bien que non.

    Je restais un instant silencieuse, le regardant arpenter la chambre comme si il observait mon habitat. Ce n’était pas Versailles, mais c’était tout de même coquet, dommage que je sois obligée de payer chèrement ce logement. Je restais un instant sans voix à ce qu’il me disait. Ce rendait-il compte à quel point ça pouvait être blessant ? J’avais déjà essayé de fuir, mais il n’était pas aisé de tromper la vigilance d’un vampire, et la correction avait été tellement sévère que je m’en souvenais encore. Je n’avais pas l’intention de recommencer de sitôt. Ce qui était vexant, c’était qu’il supposait que la personne devrait-être folle pour me sortir de ce trou. Je n’étais certes qu’une pute, mais tout de même, était-ce si improbable que quelqu’un puisse m’aimer au point de vouloir me voir libre ?

    -Je vous remercie, je ne suis peut-être qu’une pute, mais je n’en reste pas moins capable de communiquer autre chose que de la pitié !

    Du moins je l’espérais. Cet homme était un goujat et ne semblait même pas s’apercevoir de l’horreur qu’il venait de me dire comme si de rien était.

    -Selon vous seul un fou pourrait m’aimer ?

    C’était une question rhétorique, et donc qui n’appelait aucune réponse. J’étais en colère, et vexée pour le coup. Il avait continué comme si de rien était dans ses élucubrations et me demandait si nous prenions l’air parfois. Je le regardais avec l’air sévère, les bras croisés sur sous ma poitrine. Je l’aurais bien souffleté pour lui apprendre la politesse, mais nous n’étions plus à la cour, je n’avais donc nul besoin de jouer les précieuses.

    -Quand les beaux jours arrivent nous allons prendre les eaux en province, puis nous allons en campagne, mais on nous garde toujours à l’œil et isolé des autres gens… des gens normaux.

    J’avais appuyé sur le « normaux » pour lui faire comprendre que je ne digérais pas le fait que seul un fou pourrait m’aimer assez pour me sortir de là.

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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyLun 5 Avr - 15:32

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Peut-être que sa vie ne rimait à rien, mais ce n’était que momentané. Il ne faut pas subir la vie, il faut la commander, la diriger, en faire ce que nous voulons pour lui donner un véritable sens. Je comprenais qu’elle n’en est pas la force, qu’elle avait besoin de quelqu’un pour l’aider à toucher cette liberté, la gouter puis en faire son quotidien. Tant qu’elle serait là, elle ne pourra vivre. Cette machine qui l’entraine à tout fait pour être plus forte qu’elle pour ne pas qu’elle lui échappe. Elle pensait que personne ne pourrait se battre pour elle ? Elle avait tors, n’importe qui pourrait la prendre sous son aille et ensuite parvienne à la faire sortir de là. Ca ne devait pas être impossible juste compliqué. Sa dépendance à l’opium pouvait sans doute être revue à la baisse pour la supprimer entièrement par la suite. Elle trouve du réconfort dans cette drogue car elle ne le trouve pas dans sa vie, mais une fois remis sur pieds j’étais persuadé qu’elle pourrait arrêter. « Ce n’est pas si simple… » J’haussai doucement les épaule et dit doucement d’une voix calme à mon interlocutrice.

Je le sais mais pas impossible. Il suffit que vous le vouliez et qu’on t’en donne les moyens.

Elle me confirma qu’elle n’avait vraiment pas envie de retourner en bas ? Et je le savais bien, c’était plus de l’ironie qu’autre chose. Pendant se temps là j’explorais la pièce, m’arrêtant sur telle ou telle objet. Malgré l’ambiance malsaine qui régnait dans la pièce, l’endroit était coquet et restait accueillant. Sans savoir où nous étions, cette chambre aurait pu se situer dans n’importe quelle maison. Je trouvais que cette pièce respirait la candeur de sa locataire. Puis je sentis de la haine dans les pensées de Gabrielle, je tournais doucement la tête dans sa direction pour croiser son regard. Elle avait comprit cela ainsi, pas étonnant qu’elle le prenne mal. Elle avait mal interprété ma phrase car je m’étais très mal exprimé. Elle appuya ses pensées par des paroles cinglantes. « Je vous remercie, je ne suis peut-être qu’une pute, mais je n’en reste pas moins capable de communiquer autre chose que de la pitié ! » Je fis volte face pour la regardé surpris. Je m’approchais doucement d’elle en faisant attention de garder une distance respectable, je sentais qu’elle était prête à m’en mettre une et je ne voulais pas qu’elle se fasse du mal pour rien. Je dis alors doucement un peu honteux de l’avoir vexé ainsi.

Je le sais parfaitement ! Je ne voulais pas dire cela, vous avez mal interprété mes propos qui étaient maladroits je vous l'accorde. Vous ne m’inspirer pas de la pitié ! Non, bien au contraire, vous voir ainsi me fait de la peine car personne ne mérite cette vie là, mais j’ai de la sympathie pour vous. Je doute qu’en se moment même elle soit partagée et le comprends tout à fait…

« Selon vous seul un fou pourrait m’aimer ? » Je mis mes mains en avant comme pour calmer la tempête. Je répondis alors très sérieusement.

Certainement pas. Vous êtes désirable et n’en doutez pas.

Malheureusement, beaucoup d’hommes préfèrent la facilité. Je rajoutais.

Si quelqu’un un jour vous déclare sa flamme puis que vous n’avez plus de nouvelles, c’est qu’il n’en valait pas la peine. Les hommes ont souvent de belles phrases qui ne sont pour la plupart jamais suivies d’acte concret. Bref.

« Quand les beaux jours arrivent nous allons prendre les eaux en province, puis nous allons en campagne, mais on nous garde toujours à l’œil et isolé des autres gens…Des gens normaux. » Se serait sans doute le meilleur moment pour tenter de la faire évader par la force. Après tout, pourquoi ne pas essayer. Je me rapprochais d’elle toujours en la regardant dans les yeux.

Je vous en prie Gabrielle…

J’hésitais à poser ma main sur son épaule, le prendrait-elle mal aussi ? je ne savais plus comment réagir pour ne pas la froisser. Je me résignais et rajoutais.

Vous méritez un plus grand respect que vous ne le pensez… pardonnez moi encore ma maladresse…

Je finis en lui demandant.

Savez-vous quand est prévu votre prochaine virée ?
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Gabrielle Bontemps

Gabrielle Bontemps


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MessageSujet: Re: Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre]   Une horrible nuit... elle ne fait pourtant que commencer [libre] EmptyLun 5 Avr - 18:58

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    Il suffisait qu’on me donne les moyens d’arrêter… Mais quels moyens… un mariage ? une belle maison ? des enfants ? de l’argent ? je ne voyais pas vraiment en quoi ça m’aiderais à arrêter… Stopper une addiction, ce n’était pas si simple, j’avais déjà essayé, pas de mon plein gré bien sur, mais en punition. J’avais eu des spasmes, tremblant comme un arbre dans la tourmente ? j’avais essayé de m’arracher la peau et les cheveux, j’avais eu des sueurs, j’avais cru mourir. Honnêtement, je ne me voyais pas recommencer. Je n’avais aucune raison qui me poussait à arrêter. Je haussais les épaules pour toute réponse au jeune homme.

    Il avait continué à observer la pièce pendant que la colère me montait au nez. Il tourna la tête doucement pour me regarder droit dans les yeux. Mes yeux à moi le fixaient un peu méchamment, en tout cas, avec une étincelle hargneuse qui pétillait. Comme quoi, tout n’était pas complètement mort en moi. Il finit par faire tout à fait demi tour pour se retrouver face à moi, il s’approcha alors doucement vers moi, comme si j’étais une balle de mousquet prête à lui fondre dessus. Si je n’avais pas été si vexée par ses paroles, j’aurais pu sourire, au lieu de ça, je restais stricte à le dévisager. J’avais la mâchoire contracté et les narines pincées. Je ne l’écoutais qu’à peine, mais compris assez rapidement qu’il s’était mal exprimé, et que je m’étais méprise sur le sens de ses mots.
    Le pauvre essayait de se rattraper tant bien que mal, le pauvre, semblait avoir un peu de mal à se sortir de son manque de délicatesse de tantôt. J’aurais pu lui venir en aide, mais je voulais le voir s’en sortir tout seul après tout, c’est lui qui avait été maladroit. Je restais impassible jusqu’à ce qu’il dise qu’il avait de la sympathie pour moi. Cette simple phrase me fit monter les larmes aux yeux, on ne m’avait pas dit une chose aussi gentille depuis bien longtemps. Je me retenais de pleurer pour de bon.
    Il plaça ses mains devant lui comme pour m’inciter au calme. Que craignait-il ? que je lui saute dessus toute griffes dehors ? Il me trouvait désirable… je n’étais pas certaine que ce soit un compliment… il aurait mieux fait de dire que j’étais intelligente où autre chose que de me dire que j’étais désirable. Ça je le savais, c’était d’ailleurs à cause de cela que je m’étais retrouvé ici.

    -Désirable… mouais, merci…

    Il rajouta cependant que les hommes étaient prêts à toutes les bassesses pour mettre une femme dans leur lit. Ils étaient donc capable de leurs promettre la lune pour arriver à leurs fin. J’en savais quelque chose, je ne faisais plus vraiment attention aux compliments, au final, ceux-ci se ressemblaient tous. Mais pour ce qui était des insultes elles me blessaient toujours autant, même si nous en recevions quand même pas mal. Je n’avais pas abandonné mon temps cassant et meurtris. Il continuait à s’approcher de moi en ne lâchant pas mes yeux. Ma colère retomba tout d’un coup quand il me dit que je méritais plus de respect que ce que je pensais. Je me levais d’un coup et me jetais dans ses bras, non pas pour lui faire des avances où autre, mais suite pour m’appuyer contre lui et pleurer à chaudes larmes contre son épaule froide et dure.

    -Je vous pardonne Edward… C’est de ma faute, je comprends tout de travers, je suis tellement nulle…

    Je relevais la tête, bien que mes yeux soient complètement embués par les larmes, j’essayais de lui répondre entre deux sanglots. Il voulait savoir quand aurait lieu notre prochaine sortie… Nous ne le savions jamais, et nous ne savions pas non plus où nous allions à chaque fois. C’était les seules surprises de Romuald, et nous ne voulions pas lui poser de questions de peur qu’il nous supprime sous prétexte que nous étions trop curieuses.

    -je n’en sais rien… Romuald ne nous dit rien… je commençais à pleurer à nouveau. Vous voyez, je suis nulle je ne peux même pas vous renseigner.
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