Evasion réussie [Ruuqo ; Eila]

Comme il l’avait dit à Ruuqo, on ne se débarrassait pas de lui si facilement, elle avait pourtant l’air sincère. Il ne voulait pas la voir pleurer. Il n’était pas mort… alors il ne fallait pas qu’elle se mette dans un état pareil. Il la serra aussi fort que son peu de force le lui permettait, pour qu’elle sente bien qu’il était là et qu’il ne l’abandonnerait pas de si tôt.

-Tu ne me perdras pas… je survivrais rien que pour toi ma belle.

Et pour le bébé aussi, mais il avait encore le temps de venir alors qu’elle était là. Quand elle sorti la tête de son épaule pour le regarder, il eu une envie folle de l’embrasser. Elle était tellement admirable cette femme. Elle était recouverte de sang, de pleur, mais elle était toujours aussi belle. Il posa sa main sur sa joue et essuya ses larmes, puis avec un coin du drap, il lui essuya le visage en souriant. Le lit était infecte maintenant… Après tout, ça n’avait aucune importance… Il fit glisser sa main de sa joue jusqu’à ses cheveux puis la tira doucement vers lui. Quand ses lèvres effleurèrent celles d’Eila, il les prit doucement, tendrement. Comment avait-il pu faire du mal à une telle femme ? Comment avait-elle pu tomber amoureuse d’une telle brute ? Quand il se détacha d’elle, il rouvrit les yeux et lui murmura d’une voix rassurante.

-Tout va bien se passer maintenant, je suis là.

Oui, c’était un peu absurde, il avait failli mourir, mais c’est lui qui la rassurait. En même temps, il était persuadé que tout allait bien se passer maintenant, et elle avait besoin d’en être convaincu elle aussi.

Oui, il aurait pu mourir, mais Dean avait un peu plus d’ambition pour sa propre mort que de se faire tuer sous la torture. Pour un combattant, l’honneur aurait voulu qu’il meurt l’arme à la main, au milieu de ses troupes, de ses semblables, et non au fond d’une geôle humide. Même si il ne tenait pas à sa vie avant, maintenant qu’il allait être père, il devrait faire un peu plus attention pour ne pas abandonner sa famille. Elle l’embrassa à son tour, et il la laissa faire, ravie qu’elle en prenne l’initiative. Quand elle se recula, il remarqua tout de suite qu’elle était pâle tout d’un coup… qu’avait-elle ? Il regarda tout autour de lui, et sourit. Il y avait du sang partout… il avait tout pourrit le lit. Avait-elle peur ? Non, elle devait avoir des nausées… quoi de plus normal, n’importe quel être vivant aurait été horrifié par une tel scène, alors une femme enceinte…

-Dans tes appartements… j’ai peur de tout salir… il doit y avoir une autre chambre de libre…

Il tira les couvertures et sortit du lit en titubant. Ses jambes flagellaient un peu, et il se tenait aux courtines du lit pour ne pas s’écraser au sol. Eila avait sortit des vêtements tout à l’heur. Il enfila une chemise, mais ne la boutonna pas. Il dévisagea le pantalon. Il ne pourrait certainement pas le mettre, il était trop écorché pour ne pas souffrir, et ce malgré la potion de la jeune femme.

Cela la rassurerait ? D’avoir un cadavre dans sa chambre ? Par ce qu’il ne fallait pas se leurrer, il avait la capacité de défense et de protection d’un mort. Enfin, il la regarda se lever, puis prendre une longue cape. Ah ben tien, il avait oublié qu’il en avait des semblables. Faut dire qu’il ne s’en servait quasiment jamais, ayant toujours une température du corps élevé. Il mettait ces capes quand il voulait se camoufler dans la ville. Il la laissa la lui mettre autour des épaules. Elle avait raison, comme souvent, il irait dans ses appartements, rien que pour s’assurer qu’elle ne perdrait pas les eaux trop tôt.

-D’accord, si cela te rassure, je veux bien venir salir tes appartements.

Il sourit franchement. Comme elle l’avait fait remarquer, il n’y avait qu’un couloir entre leurs appartements. Il parlerait à Ruuqo pour savoir s’il était possible de faire rapidement des travaux de façon à ce que ces deux appartements se rejoignent. Ils pourraient ainsi partager les tâches liées à l’éducation, mais également vivre ensemble… Peut-être allait-il un peu vite en besogne… oui, encore un effet de la fatigue.

-Merci. Mais pour traverser le couloir… il ne devrait pas y avoir grand monde… à moins que tu ais fait passer l’info…

Il la charriait bien sur. Si certains venaient à sa rencontre, c’est qu’ils auraient été attirés par le bruit, ou bien par l’odeur. Il aurait été flatté si certains loups étaient venus le saluer de leurs pleins grés, mais en même temps, il ne voulait pas les effrayer en apparaissant aussi amoindrit. Certains auraient eu peur de le voir en aussi mauvais état et se seraient insurgé contre les vampires, ce n’était pas le moment de créer la pagaille.

Eila l’avait recouvert de cette cape presque de la tête aux pieds, ce qui le faisait grandement sourire. Il avait l’impression d’être un petit enfant. Impression qu’il n’avait jamais eue, vu qu’il avait grandi dans un camp de mercenaire où l’amour n’était pas le sentiment le plus répandu. Elle voulait le garder rien que pour elle ? Voila de quoi promettre plein de choses… Il sourit de plus belle, mais ne lui rendit pas son baisé, étant donnée qu’elle fila vers la porte pour lui annoncer que la voix était libre.

-Eila, j’ais l’impression d’être un voleur ainsi… nul besoin de me cacher non plus… il y a seulement un couloir à traverser.

Il se dirigea vers ses appartements, il les connaissait déjà comme si c’était les siens. Il faut dire qu’avant qu’elle ne l’y invite, il ne se gênait déjà pas pour y aller quand bon lui semblait. Quand ils furent dedans tous les deux, il l’embrassa doucement puis s’assit sur le lit. Il avait la tête qui tournait. Son trou à la gorge avait déjà cicatrisé. La potion qu’elle lui avait donnée le rendait plus détendu, et ses plaies pouvaient ainsi plus facilement cicatriser. Pourquoi avait-elle caché les affaires pour son accouchement ? il faudrait songer à descendre le berceau de Louna qui était au grenier depuis trop longtemps. Il allait de nouveau avoir une utilité. Il avait fait semblant d’être marié avec Eila, mais il faudrait peut-être envisager de se marier réellement. Enfin, il ne voulait pas proposer la chose à la jeune femme pour le simple fait qu’elle était enceinte. Il valait mieux attendre pour lui en faire la demande, qu’elle n’ait pas l’impression qu’il s’en sentait obligé.

En tout cas, il faudrait que ce soit clair pour tout le monde que le bébé qu’elle attendait était son enfant. Le premier qui oserait regarder le bébé ou la mère de travers aurait a faire à lui. Et il ne plaisantait pas. Il ferait une annonce publique auprès de tous les mâles du clan pour leur spécifier que même pas en rêve ils ne devaient penser à Eila comme autre chose que leur dominante. Elle n’était pas une femme parmi tant d’autres. Elle était sa femme.

Il détacha la cape, il crevait de chaud la dessous, malgré les murs épais du château, il avait chaud. Il observa Eila refaire la disposition des coussins, il se sentait comme un coq en patte, et ça le gênait un peu, surtout qu’elle avait l’air épuisé elle aussi. Dean ne voulait pas précipiter les choses. Ce n’est pas par ce que tout allait très vite tout d’un coup qu’il fallait tout précipiter. Il ne voulait pas que certains pensent que la jeune louve avait forniqué à droite à gauche alors que visiblement c’était son enfant. Jamais il n’autoriserait que par derrière on la traite de trainée.

Aux mots d’Eila, il se plaça le dos sur les coussins, en position assise, puis tendit le bras vers elle, tout en posant la cap sur ses jambes de façon à ce qu’il ne soit pas à moitié nu devant elle.

-Je me reposerais si tu en fais de même. Viens t’allonger.

Elle n’allait pas occuper le fauteuil alors qu’il scouatait son lit. Hors de question. Elle n’avait pas à avoir de permission, avant, elle faisait ce que bon lui semblait sans se soucier de ce qu’il pouvait bien penser. Il aimait bien cette attitude et se refusait à côtoyer une Eila soumise et douce à outrance.

-Allez ! pas de refus, sinon je viens te chercher.

Mouarf. Ce ne devait pas être une menace bien effrayante sachant qu’il était dopé aux calmants et qu’il avait la tête qui tournait. Il n’était même pas sur de pouvoir mettre encore un pied devant l’autre.

Il ne voulait en aucun cas qu’elle fasse ce que lui voulait. Elle devait rester elle-même, cette jeune femme pétillante et toujours magnifique quoiqu’il arrive. Il ne voulait pas d’une femme soumise et faisant exactement e qu’on attendait d’elle. Les femmes comme ça, c’était des moutons, indigne que l’on abaisse le regard sur elles. Il aimait bien les femmes de caractères.

Quand elle vint se caller contre lui, il sourit. Ils étaient bien ainsi, elle avait sa tête posée sur son épaule, la joue collée contre son cœur. Elle avait une main posée sur son ventre, puis l’autre sur le bébé prêt à naître. Il encercla les épaules de la belle avec son bras pour bien la serre contre lui. Que pensait-il d’elle ? Se faisait-elle du souci ? Il lui sourit, il savait exactement quoi lui dire, rien de plus simple.

-Je t’aime. Tu es une femme merveilleuse. Je le pense depuis un moment d’ailleurs, mais tu es très indépendante, c’est ce qui fait ton charme. Du coup je ne t’ais jamais rien dit, même si je m’en doute depuis un moment. Méfie toi, je suis du genre jaloux et possessif.

Il tourna la tête pour déposer un baisé sur son front. Elle était simplement merveilleuse. Eila avait besoin d’être rassuré ?

-Que penserais-tu si on détruisait ce mur de façon à relier nos deux appartements ? Il y aurait ainsi une pièce entièrement pour le bébé… Et… On serait ensemble.

Pouvait-il lui retourner la question ? Il sourit tranquillement avant de fermer les yeux une seconde.

Elle l’aimait elle aussi ? Quelle joie intense. Elle n’avait néanmoins aucuns soucis à se faire, il se fichait bien des autres louves, et encore plus des autres femmes. Quand elle se redressa au dessus de lui, en lui disant qu’il lui donnait beaucoup de plaisir, il s’étonna. Dean n’avait pas fait grand-chose, juste soumis une hypothèse. Il la laissa poser sa main sur son ventre. Il aimait bien sentir le bébé bouger. Il resserra un peu plus Eila contre lui, il s’en fichait bien d’avoir mal, ce moment était trop bon.

-Rassure toi pour les louves, je doute qu’elles osent m’approcher, je suis bien trop effrayent pour elles. Et puis, elles ne m’intéressent pas.

Il exagérait, mais certaines louves le craignait, il n’était pas un gentil loup, et pour peu qu’elles le draguent trop lourdement, elles en payaient le prix. Il ne supportait pas les louves qui pensaient pourvoir monter les échelons en rodant autour du bras droit. Il avait tendance à en profiter, puis à les jeter, mais là, c’était fini. Il était amoureux d’une louve qui en valait la peine, et c’était réciproque. En plus il allait être papa. Une chance lui était offerte de ne pas refaire les mêmes erreurs. Il ferma les yeux, une main posé sur son ventre à elle, et l’autre encerclant ses épaules. Il caressait sa peu du bout des doigts. Il était bien ainsi.

-Tu m’en donne beaucoup aussi. Je me sent bien avec toi.

Elle était jalouse à se point ? il adorait ça. Eila était vraiment parfaite. Il n’était pas près à parler de Casca et de Louna, à moins qu’elle ne le lui demande… Il lui en parlerait sans hésiter, mais spontanément, il se taisait sur son passé. Dean ne voulait pas d’une autre femme, mais même si la tentation se représentait à lui, il ne succomberait pas à une autre femme qu’Eila. Il voulait qu’elle le possède entièrement. Dean était du genre à livrer à une seule femme, à être submergé totalement par elle. A vivre pour elle, à respirer par ses poumons, voir par ses yeux. Il se demandait si Eila pouvait-être aussi exclusive que lui ? Car une fois que Dean avait trouvé chaussure à son pied, il ne l’enlevait plus.

-Nous sommes donc tout aussi jaloux l’un que l’autre.

Quand elle commença à s’endormir, il en fit de même, ne cessant pas de lui effleurer la peau. Leurs respirations étaient en harmonie. Il posa ses lèvres sur les cheveux de la jeune femme. Ils sentaient bon. Il sourit en s’endormant à son tour. Un sommeil calme, comme si la présence de la jeune femme l’apaisait.

Il dormit quelques heures, puis rouvrit les yeux. Il avait bien dormi. Eila était toujours dans se bras. Il souleva la cape et pu constater que certains de ses plaies avaient en partie cicatrisé. Il avait faim maintenant. Il bougea un peu, prenant soin de ne pas réveiller la jeune femme. Il s’habilla, enfilant un pantalon dans ses appartements. Il arrivait à ne plus avoir mal. Il fila dans la cuisine et les cuisinières se mirent à crier qu’il était enfin de retours. Comme quoi il avait maigri…

-Oui, figurez vous que dans ma retraite spirituelle, la nourriture n’était pas la préoccupation principale. En attendant, je meurs de faim. Qu’avez-vous à me proposer ?

Elles sourirent et se mirent à préparer un plateau. Bientôt le bruit courrait que le bras droit du maître était de retour de sa retraite spirituelle. Au moins, il n’était plus question de prison, de torture, ni rien. Les cuisinières eurent tôt fait de préparer un plateau bien garni de viande et de pâtisseries. Il remonta dans les appartements d’Eila et s’assit dans un fauteuil observant sa chère et tendre dormir.

Quand elle rouvrit les yeux, Dean se demandait si tout allait bien, elle était splendide ainsi, elle avait l’air d’une fée. Elle était vraiment magnifique cette femme. Il avait de la chance qu’elle veuille bien.

-Oui, je vais mieux, et toi ? Le sommeil te va bien, tu es radieuse.

Il l’avait regardé dormir et il ne s’en lassait pas pour l’instant. Quand elle se leva pour l’embrasser, il la laissa faire, mais quand elle voulu se détourner, il la tira pas la taille pour faire tomber sur ses genoux, puis l’embrassa à nouveau avec plus d’ardeur. Il était beaucoup plus en forme après ces quelques heures de sommeil.

-Auprès de toi j’ais dormi comme un ange.

Il n’avait pas besoin de lui demander comment elle avait dormi, il avait bien vu qu’elle avait bien dormi. Il montra le plateau du doigt et lui murmura à l’oreille.

-Tu as vu ? Je suis allé chercher à manger, et je suis toujours là. Personne ne m’a sauté dessus.

Il était un peu mord de rire. Franchement, les cuisinières avaient eu l’aire ravies de le voir. Comme il avait maigrie, elles pourraient le chouchouter. Au moins, il était assuré d’avoir des plats de choix.

- Les cuisinières étaient ravies que je revienne de ma retraite de méditation. Et toi? es tu heureuse?

Il riait, il était bien avec elle, comment avait-il pu mettre autant de temps à se rendre compte de ses sentiment? C'était simple, elle ne semblait pas ressentir la même chose, alors pourquoi se poser des questions?

Elle avait rêvé de lui ? Elle allait portant l’air d’aller bien. Il avait du mal à se faire à l’idée de ce qu’il était entrain de vivre… Quand Eila se mit à lui caresser les cheveux, il ferma les yeux un instant. Il adorait ça, sous ce mouvement, il était capable de s’endormir, où bien de se révéler plein ‘ardeur… Dormir plus souvent près d’elle, il s’en régalait d’avance.

-Ce serait avec plaisir ma douce. Je n’ais jamais aussi bien dormi qu’avec toi.

Pour ce qui était des cuisinières, elle se faisait des idées, elles étaient ravi de le voir, car enfin, il accepterait peut-être de gouter à tout leur bon petit plats, au lieux de manger sur le pouce, comme il faisait souvent. Entre deux entrainements, passes d’armes, et parties de chasses.

-Le plus beau des loups ? Le plus affamé surtout.

Il attrapa un morceau de chevreuil qu’elles lui avaient posé sur le plateau et se mit à déguster cette viande raffiné qui lui avait tant manqué. Elle était heureuse grâce à lui. Chose étonnante. La seule fois qu’il avait rendu quelqu’un heureux, c’était par ce qu’il l’avait sauvé de la mort, où alors par ce qu’il avait épargné sa misérable vie… Il avala le morceau de viande et tendit un bel os entouré de viande savoureuse à Eila. Il adorait ronger les os, il lui donnait là son morceau préféré.

-Je vais me montrer digne de l’honneur que tu me fais, et je me porte garant de ton bonheur.

Il ne voulait pas échouer encore une fois, comme il l’avait fait dans le passé. Cette fois, il n’avait pas le droit à l’erreur. Il ne voulait pas risquer de tout perdre à nouveau, il n’y survivrait pas cette fois. Il lui sourit tendrement.

-Mange un peu, sinon, tu ne tiendras pas cette nouvelle journée.

Quand elle refusa le morceau de viande prétextant qu’elle n’en avait pas besoin, il haussa les épaules… elle mangeait pour deux maintenant… Il ne fallait pas l’oublier. Enfin, si elle avait la gerbe, c’était différent. Quand elle se leva pour aller remplir une baignoire d’eau chaude, il lui sourit, continuant à grignoter en la regardant faire. Elle l’invitait à la rejoindre dans la baignoire ? Était-elle assez grande pour les deux ? Car si Dean avait perdu de la masse corporelle, il le fallait pas oublier qu’il restait relativement imposant niveau carrure. Il attendit qu’elle se glisse dans la baignoire, ne loupant rien de son streap-tease, pour se lever, et marcher un peu dans la pièce. Malgré sa grossesse, elle était sublime. Il n’y avait rien de plus beau qu’une femme portant la vie. Dean sourit de plus belle à l’idée de la rejoindre, et passa dans la pièce à côté.

-Tu veux que je te frotte le dos ?

Ou ailleurs ? Le fait qu’elle soit enceinte ne faisait pas grand-chose, ils pouvaient quand même se faire des mamours. Et puis, il y avait plusieurs trous d’entrée… Il secoua la tête. Pourquoi pensait-il à ça ? il était quand même un peu tordus par moment… il fallait qu’il arrête de penser comme ça… mais il faut dire qu’il n’avait rien fait pendant 5 mois… et il avait des pulsions qui lui remontaient du bas ventre. Voir Eila, nu ainsi… Il avait envie d’elle. Il avala sa salive pour se reprendre.

Ou la, elle lui tendait l’éponge, en lui faisant un regard langoureux. Il ne lui en fallait pas plus pour succomber à son charme dévastateur. Il déboutonna sa chemise, la faisant glisser au sol, sans prendre soin de la plier, comme elle l’avait fait avec sa robe. Il fit ensuite de même avec le pantalon, pour se retrouver nu. Il prit l’éponge qu’elle lui tendait et s’engouffra avec plaisir dans le bain. L’eau était chaude, et il sentait ses muscles se délacer. Eila avait eu une bonne idée de remplir cette baignoire.

Il se rapprocha d’elle, armé de l’éponge, et l’embrassa avec tendresse et envie. Elle avait envie de lui ? Et ben c’était largement réciproque. 5 mois qu’il n’avait pas copulé, il était sérieusement en manque. Il s’allongea près d’elle, faisant courir l’éponge sur son corps. Il adorait son regard provoquant, il l’avait toujours aimée, mais il ne se maitrisait plus trop quand au dernier moment elle se rétractait, le laissant ainsi sur sa fin. Il pouvait alors aller jusqu’au viol, il ne fallait pas trop jouer a ça avec lui, mais là, il ne pensait pas une seule seconde qu’elle allait se soustraire a lui. Alors qu’une de ses main tenait l’éponge qui nettoyait la jeune femme, l’autre se mit à lui effleurer la peau tandis qu’il l’embrassait avec passion, son souffle caressant sa joue. Il détacha ses lèvres de siennes et lui sourit, une lueur d’envie contenue dans le regard.

Il avait envie d’elle, pas d’une autre. Elle lui assurait qu’elle l’aimait, il ne lui en fallait pas plus pour s’enflammer, sachant qu’il ressentait la même chose pour elle.

-Alors douce demoiselle ? Est-ce que je ne manie pas bien l’éponge ?

Il lui sourit, il aimait bien plaisanter, tout en continuant à la caresser doucement, laissant l’éponge courir sur sa peau.

Ouf, il ne lui en fallait pas plus pour s’enflammer lui aussi. Elle le touchait merveilleusement bien, et quand elle se mit à califourchon sur lui, il se retint de ne pas la pénétrer tout de suite tellement elle le titillait bien. Il soupira quand elle rapprocha son visage près de son oreille. Il adorait qu’on lui mordille l’oreille. Et quand elle vint le provoquer, une lueur de malice passa dans son regard. Il maniait autre chose mieux que quiconque ? Houh, ça allait être chaud. Dean jeta l’éponge au travers de la pièce, derrière lui, et se mit à la caresser, suivant les courbes de son corps du bout des doigts.

Qui avait bien pu faire sa pub en tant que mâle doué au lit ? Il ne se posait pas de question, trop occupé à vouloir contenter Eila, et lui aussi, par la même occasion. Elle était déjà en position, étant enceinte et prête à accoucher, il n’y avait pas beaucoup d’autres positions à adopter, à moins qu’il ne la prenne en levrette.

-Je ne sais pas charmante demoiselle, à votre avis ?

Il sentait son membre bien tendu sous l’eau, il avait très envie d’elle. Il plongea une main sous l’eau, et se mit à chercher l’entrée de son vagin avec ses deux doigts. Il ne tarda pas à la trouver, et y enfonça deux doigts, faisant des vas et viens doux. Au bout de quelques mouvements, il en fit de même avec sa verge, qui n’en pouvait plus d’attendre et qui exigeait son lot de plaisir. Il la pénétra avec violence, d’un coup sec, gémissant en même temps, puis se mit à donner des coups de reins, recommençant ses caresses d’une main, tandis que l’autre était posé sur les hanches d’Eila, pour la faire accompagner son mouvement. Dean grognait en cadence, puis attira la tête de la jeune femme jusqu’à lui pour lui prendre les lèvres avec fougue.