Evasion réussie [Ruuqo ; Eila]

Quand elle se mit à crier, il l’accompagna, ne cessant pas de lui mettre des a coup toujours plus profond. Il sentait que son membre grossissait encore en elle, ses mouvements intensifiaient encore les pénétrations. Elle venait l’embrasser, lui titillant la langue, il se mit à enserrer sa taille bien rond, puis caressa le ventre d’Eila. C’était formidable un ventre comme ça, mais il aimait bien aussi la voir gracieuse et fine, comme avant. Vivement qu’elle accouche, qu’il puisse profiter d’elle et d son enfant. Il faut dire que ce gros ventre, ce n’était pas très pratique… Enfin, c’était tout de même très bien.

Il se redressa un peu, posant une main de chaque côté du visage de la jeune femme pour couvrir son visage de baisé. Il n’y avait plus trop d’eau dans la baignoire… à croire qu’elle s’était évaporé… ou serait-elle passée sinon ? Il avait arrêté momentanément ses coups de reins, mais recommença aussitôt, glissant son visage dans le cou d’Eila, où il se mit à l’embrasser et à la mordiller en même temps. Il avait ses deux mains posé sur ses hanches à elle, les faisant monter et descendre rapidement.

Le sang lui battait les tempes rapidement, le plaisir montait en lui, possédant son corps, ce qui le faisait redoubler d’ardeur. Il se redressa d’un coup, portant à moitié Eila jusqu’à la chambre, comme si ça avait été une plume. Il la déposa délicatement sur une commode, avant de lui murmurer à l’oreille.

-Nous serons mieux ici.

Il la plaça bien au bord du meuble et lui écarta les cuisses. Il pouvait ainsi rester debout, et ne pas la gêner en s’appuyant sur son ventre rebondis. Il se remit à la pénétrer ardemment. Tant son membre était proéminant, on aurait pu croire qu’il allait la déchirer en deux.

-Ohhh, Eila !

Comme il avait rêvé ce moment pendant longtemps… dire que ce n’était plus un rêve. Il gémissait carrément de plaisir, une personne serait passé près des appartement, il n'aurait pas pu ne pas l'entendre.

-Moi… aussi je t’aime…

Tout se passait merveilleusement bien, franchement, il était bien mieux ainsi que dans la baignoire, ou il était plus limité dans ses mouvements. Eila semblait apprécier également, le caressant, et gémissant à souhait, mais tout d’un coup, elle poussa un cri différent. Un cri de douleur. Il se retira d’elle et la porta sur le lit. Oui, elle avait mal. Il regarda autour de lui, et vit qu’elle commençait à perdre les eaux. Non de dieu… Il observa son col de l’utérus… il n’était qu’à peine dilaté, elle n’allait pas accoucher tout de suite, il avait le temps d’aller chercher un médecin.

-Attend ma chérie… je vais chercher un docteur.

Enfin, il ne comptait pas partir, juste appeler quelqu’un, un docteur. Il enfila rapidement son pantalon, restant torse nu. Et fila en courant dans le couloir. Il ne prit pas la peine de partir plus bas et se mit à hurler à plein poumons.

-Venez ! VITE ! Un DOCTEUR ! VITE !!!!

Il revint auprès d’Eila, il était certain que quelqu’un allait l’entendre. Des pas se firent entendre dans le couloir, précipités. Un garde arriva en courant indiquant qu’on était allé chercher un docteur. Dean tourna un regard enragé vers lui et se plaça devant Eila. Elle était nue, et il ne voulait pas qu’il la voit ainsi.

-Sort de là et va le chercher, qu’il se dépêche un peu... Je ne veux pas attendre.

Il attrapa une chemise dans un des placards de la jeune femme et la lui enfila doucement. Il ne voulait pas qu’on la voit nu ainsi. Seul le docteur aurait le droit de la voir. Stupide ? Non, il était encore chaud, et il sentait son envie se muer en angoisse. Que faisait ce maudit docteur ? Des pas se firent entendre dans le couloir à nouveau. Si c’était ce garde qui revenait seul, il lui arrachait la tête. Non, le docteur fit son entrée, observant d’un œil rapide la future maman et le papa qui semblait tendu. Il avait à sa suite une sage femme qui l’aiderait et qui fila tout de suite dans la pièce à côté pour faire bouillir de l’eau et trouver du linge propre. Le docteur posa sa main sur l’épaule du futur père et lui demanda d’une voix ferme.

-Sort, et va attendre dans le couloir.

Ils se connaissaient bien, il avait souvent soigné Dean, c’était au tour d’Eila maintenant. Dean obéit et alla dans le couloir pour faire les cent pas.

Cela faisait des heures qu’il marchait dans le couloir, aucun son n’en sortait. Eila ne faisait aucun bruit… Dean se mordait la lèvre inférieure avec rage. Que ce passait-il là dedans ? Quand il entendit un cri de nourrisson il ne pu s’empêcher de vouloir entrer. Un des gardes se mit devant lui, l’incitant à se calmer, de laisser faire le docteur, mais il ne voulait plus attendre, il en avait marre de guetter le moindre bruit et d’essayer de deviner ce qu’il se passer là dedans. Il sourit au garde et lui envoya un coup de poing avant d’entrer dans la chambre…

Un enfant était né. La sage femme l’avait déjà emmailloté et le lui tendait. Mais Eila ne semblait pas arrêter de souffrir. Elle expulsa un deuxième enfant, mais les choses n’étaient pas pareil… le petit était mort née. Dean fronça les sourcils et s’approcha d’Eila, tenant dans ses bras leur fille. Il se fichait pas mal de ce nourrisson, bien sur c’était regrettable, mais il fallait relativiser. Au moins Eila était en vie, et leur petite Sandhya aussi. Il souriait, agitant les doigts devant la petite, alors qu’elle avait les yeux fermé, qu’elle était toute fripée et qu’elle ne ressemblait pas à grand-chose, c’était la plus belle des enfants. Il ne pouvait pas en être autrement.

-Regarde ma chérie comme elle est mignonne, elle est aussi belle que toi. Dit bonjours Sandhya !

Il souriait. Il posa la petite contre le cœur de sa main, il parait qu’entendre le cœur de sa mère était bénéfique pour l’enfant. Il caressa les cheveux de la jeune femme et essuya une de ses larmes avant de l’embrasser amoureusement.

-Tu as été très courageuse, tu dois être épuisé.

Il ne voulait pas lui dire pour l’enfant mort, bien qu’elle soit déjà au courant. Elle n’y était pour rien, ce n’était pas sa faute… Il ne fallait pas qu’elle s’en veuille.

Eila souriait, quel bonheur. En plus avec ce petit ange dans les bras elle semblait merveilleusement belle. Les deux femmes qu’il aimait le plus au monde dans la même pièce, dans les bras l’une de l’autre. C’était si beau. Il observait, comme pour mémoriser cet instant toute sa vie. Quand elle posa son regard sur lui, s’excusant, Dean fronça les sourcils… pourquoi s’excusait-elle ? Il posa un doigt sur ses lèvres.

-Tu viens de me donner le plus beau cadeau qu’un homme puisse rêver. Tu m’as offert ton amours, je me demande encore comment tu y arrive, et là, maintenant, tu me comble en me donnant une petite demoiselle qui a les plus beaux yeux que je n’ais jamais vu. Tu me comble. Ne t’excuse pas de me donner un si grand bonheur.

Il observait les deux femmes de son cœur. Il ne pouvait pas dire de sa vie, car en réalités, elles n’étaient pas les premières… mais c’était une vieille histoire, même si il ne pourrait jamais l’occulter, il était heureux, heureux comme il ne l’avait pas été depuis fort longtemps. Il observait le visage de Sandhy, elle commençait à découvrir le monde, sa petite frimousse ferait des ravages… il en était sur. Il devrait être attentif à ce qu’il ne lui arrive rien.

-Oh Eila ! Regarde comme elle est belle. Et te voir en forme ! ça me remplis de joie.

Il souriait comme si le monde s’était arrêté de tourner pour ne plus que se concentrer sur le petit bout de choux qui venait de naître. Que pouvait-il y avoir de plus important qu’un bébé aussi mignon ? son bébé ? rien, évidement. A part la mère bien sur !

Oh oui, il était amoureux, et elle n’y pouvait rien de toute façon. Elle n’avait pas à se sentir coupable, surtout qu’ils avaient la plus belle des petites filles. Elle attrapa sa main et se mit à lui caresser. Il se pencha vers sa fille, qui ouvrait ses grands yeux vers lui, tendant sa main. Sandhy posa sa main sur son épaule.

-Elle tien de moi ? je préfèrerais qu’elle te ressemble pour son bien…

Il sourit malicieusement à son tour et embrassa Eila avec amour avant de regarder à nouveau sa fille. Oui, elle était adorable. Il la prit dans ses bras, la berçant un peu en lui faisant des grimaces discrètement, ce qui la faisait rire. Il se tourna alors vers la porte ou se tenait encore le garde qui avait essayé de l’empêcher d’entrer un peu plus tôt.

-Vas donc chercher le berceau à l’étage au lieu de rester là. Tu vois ce dont je te parle ?

Le soldat était là depuis un moment, il connaissait Dean et son histoire depuis un moment, il savait de quoi il parlait. Bientôt, il aurait de quoi allonger son petit ange. Il se rassit sur le bord du lit, posant une main dans les cheveux d’Eila, et les caressant doucement.

-Moi je trouve qu’elle te ressemble plus à toi, elle est tellement belle.

Le plus beau des hommes, elle exagérait, mais ça le faisait sourire. Elle était adorable cette femme, pas étonnant qu’il soit tombé amoureux d’elle. Quand elle dit qu’il disait n’importe quoi et qu’elle devait-être affreuse, il haussa les épaules.

- Fais-moi confiance ! Tu ne te vois pas justement. Moi je te vois, et tu es très belle.

Ce n’est pas qu’il ne voulait pas parler de sa défunte femme et de sa fille, mais il était conscient que ce n’était jamais le bon moment pour en parler. Il savait qu’il pouvait parler de tout avec Eila, mais c’était une question de bon moment. Il lui sourit tendrement, avant de voir le garde entrer dans la chambre et poser un berceau dont il avait prit soin d’enlever la poussière et d’y déposer un petit matelas de plume. Dean le remercia d’un bref sourire, avant de rendre la petite à sa chère et tendre pour se diriger vers l’armoire, histoire d’en sortir une petite couverture.

-Tu as acheté des choses pour la petite ? Une couverture, quelque chose pour l’emmailloter ?

Il se doutait qu’elle avait prévue les choses, Eila avait l’habitude de s’occuper des jeunes de la meute, alors pour son propre enfant, elle avait du faire les choses en grand.

Il se doutait bien qu’elle avait tout prévue, elle était tellement bienveillante. Lui qui était presque le mal incarné… Comment il avait fait pour avoir une si belle femme à ses côtés. Il tourna la tête en souriant et ouvrit l’armoire indiqué par la charmante demoiselle de son cœur. En effet, c’était une mine au trésor cette armoire. Il sourit de plus belle en attrapant un minuscule drap et se mit à faire le lit. Quel homme.

Et oui, la virilité et la méchanceté de Dean en prenait un coup. Et pourquoi d’abords ? un homme ne peut-il pas s’occuper de la personne qu’il aime pour la simple raison qu’il est un homme ? Il se fit sourire tout seul et secoua la tête. Qu’est ce qu’il pouvait-être bête. Il rapprocha le berceau du lit maternel et retourna à l’armoire pour en tirer une barboteuse. Pas de couverture de peur qu’elle s’étouffe avec.

-Tu veux la changer Eila ? Ou tu préfère te reposer peut-être…

Il ne voulait pas fatiguer ce petit bout de femme qui avait du lutter pour sortir ce petit monstre de fille. Il était sure qu’elle aurait sale caractère, comme lui, mais elle était tellement belle. Normal, avec des parents comme ça… Tellement merveilleuse. Il se mit à remuer le doigt devant le nez de sa fille en imitant de bruits improbable…

Normal, avec sa famille, il était un autre homme. Mais avec les autres, il ne fallait pas s’attendre à le voir ainsi, c’était un plaisir familial. Il attrapa le bout de chou dans ses bras avant de la bercer doucement.

-Il faudra-t-y habituer, je serais comme ça tout le temps avec vous. Vas te délasser, je m’en occupe.

Il la regarda se lever et aller en direction de la salle de bain. Tout le petit monde qu’il y avait quelques heures avant avaient fiché le camp. Eila donnait l’impression de marcher sur des œufs. Il avait peur qu’elle s’effondre, mais non, elle arriva saine et sauve jusque dans sa baignoire. Dean allongea la petite sur le lit, l’enlevant de la couverture ou le docteur l’avait enveloppé après l’avoir nettoyé pour lui enfiler la barboteuse avec maintes précautions et de l’allonger.

Il se mit à chantonner pour que la petite s’endorme, ce qui ne tarda pas. Il se mit à la regarder dormir comme il l’aurait fait avec la femme de sa vie. Mais son bébé n’était-il pas la femme de sa vie tout comme Eila ? Les deux femmes de sa vie ! Il était comblé. Quand il l’eu mémorisé chaque traits de son visage il s’avança jusqu’à la salle de bain pour retrouver sa femme si courageuse.

Dean regardait Eila, elle était sublime dans cette baignoire, sexy à mort. Mais elle l’était encore plus quand elle en sortit. La grossesse avait un peu marqué sa taille de guêpe, mais c’était très mignon, surtout vu ce qu’il venait d’en sortir. Elle avait les seins gonflés par le lait. Il enviait déjà leur fille, lui aussi aurait bien tété ces superbes mamelons. Il ne s’en priverait d’ailleurs pas lors ce qu’elle serait tout à fait sortit de sa maternité. Ou du moins, quant elle serait en forme. Par ce que maintenant, ils n’allaient plus faire toutes leurs nuits pendant un moment… enfin, ils supporteraient mieux que de simples humains.

Quand elle enfila sa petite robe en tournoyant sur elle-même il ne pu s’empêcher de sourire. Elle était radieuse. Elle se sentait plus légère ? Tu m’étonne. Heureusement qu’il l’avait bousculé un peu alors… XD sinon, elle en aurait eu encore pour quelques jours.

-Je te comprends, mais tu es sublime ma puce.

Il la prit dans se bras alors qu’elle tournoyait toujours il rigolait, mais doucement. Il lui cella les lèvres d’un baisé.

-Il faut faire doucement, elle dort.

Il ne fallait pas faire de bruit, respecter le sommeil de bébé, c’était important. Il lui sourit en la reposant au sol. Bizarrement, il n’avait plus mal nulle part, comme si le fait d’avoir eu son bébé dans les bras avait guéri ses blessures.

Oui il allait beaucoup mieux, et il récoltait ses baisés comme si chacun était le dernier. Il lui sourit quand elle alla changer le lit.

-C’est quand je te vois.

Elle était fatiguée, il pouvait le comprendre. Il restait là, appuyé sur le rebord de la porte entre la salle de bain et la chambre. Eila eu rapidement fini. Il lui sourit à sa proposition. Il l’aurait bien rejoint, mais il n’était sur qu’il se sente l’humeur de dormir. Il sourit de plus belle quand elle s’installa sur le lit, il ne pu s’empêcher de la rejoindre, elle était tellement belle. Il souri, lui déposant un baisé sur le front, mais ne resta pas auprès d’elle.

-J’ais besoin de sortir prendre l’air. En plus, je ne resterais pas sage auprès de toi. Tu te reposera mieux sans moi.

Dean lui fit un petit clin d'oeil et il déposa ensuite un baisé sur la joue de son petit ange. Elle était tellement petite. C’était trop mignon. Dean se dirigea vers la sortie de la chambre, puis dans le cachot ou tout avait commencé. Il y trouva son épée, toujours fiché dans le plafond. Il l’en sortit et se dirigea vers la sortie. Un petit entrainement lui dégourdirait un peu le corps. Dean alla directement dans la fôret, saluant au passage les loups, qu’il croisait et qui étaient visiblement ravi de le revoir. Comme il le pensait, les cuisinières aveint fait passer le message.